Aliciae Caelistis
Race: Elfe de sang
Classe: Paladin
Guilde: Le Lotus Pourpre
Niveau: 78
Serveur: Conseil des Ombres
Jeu: World of Warcraft
Etat: Actif
Infos
111 articles
1 commentaires
2 images
Du même auteur
Rejoignez-nous !
Publiez vous aussi les exploits de vos personnages en ouvrant un compte sur rp.azrelia.fr !
Site hors-charte
Choisissez une catégorie
5 messages - Cliquez sur un titre pour afficher la page dans une autre fenêtre

Comment nettoyer une plaie?

L'eau froide est la meilleure façon de nettoyer une coupure, une éraflure ou une perforation (comme celle causée par un clou). Vous pouvez tenir la plaie sous l'eau courante ou remplir un récipient d'eau froide et verser l'eau sur la plaie.

Nettoyez le contour de la plaie avec du savon et une débarbouillette mais évitez de mettre du savon sur la plaie pour ne pas l'irriter. Utilisez des pinces désinfectées à l'alcool pour enlever la saleté qui persiste après le nettoyage.

Même si vous avez l'impression qu'une solution nettoyante plus forte serait plus efficace, celle-ci peut irriter la plaie.


Quand a-t-on besoin de points de suture?

Vous pouvez avoir besoin de points de suture si la plaie est profonde, si les rebords ne se rapprochent pas spontanément ou s'ils sont effrités. Si la plaie ne ferme pas facilement. Les points peuvent aider à diminuer les cicatrices.

 

Les points sont habituellement enlevés dans les trois à 14 jours qui suivent, selon la partie du corps où est située la coupure. Les parties plus mobiles, par exemple autour ou au-dessus des articulations, prendront plus de temps à guérir.

 

Comment entretenir les points de suture ?

Vous pouvez habituellement laver la plaie suturée dans les 24 à 72 heures qui suivent. Laver la saleté et la croûte qui s'est formée autour des points aide à réduire la cicatrice. Si la plaie laisse couler un liquide jaune clair, vous devrez peut-être la couvrir.

 

Votre médecin peut suggérer de rincer la plaie à l'eau et de refaire un pansement 24 heures plus tard. Assurez-vous de bien assécher la plaie après l'avoir lavée. Pendant les premières 24 à 48 heures, élever la plaie au-dessus du niveau du coeur aide à diminuer l'enflure et la douleur, et à accélérer la guérison.
Votre médecin peut aussi vous suggérer d'utiliser une petite quantité d'onguent de soin afin de prévenir l'infection. Cet onguent empêche la formation d'une grosse croûte et permet de réduire la taille de la cicatrice.


 

sources: www.cfpc.ca/French/cfpc/programs/patient%20education/cuts/default.asp

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 09/04/2009 à 14:03:12 - Modifié le 09/04/2009 à 14:25:42

Définition

Les amputations sont souvent réalisées après des traumatismes, comme les accidents de voiture, tels qu'une partie du bras ou de la jambe est arrachée ou tellement abîmée qu'il est impossible de la conserver.

Mais ce ne sont pas les seules causes. Des maladies peuvent aussi nécessiter cet acte. C'est le cas de certains cancers, notamment des os. En effet, parfois, il faut enlever le membre pour éviter que la maladie ne se propage.

Les maladies des vaisseaux sont aussi une raison fréquente d'amputation. Les artères et les veines n'assurent plus leur rôle. Ils n'apportent plus assez d'oxygène, la peau et les muscles en souffrent et ils s'abîment. On dit qu'ils se nécrosent. L'amputation est alors la seule solution pour éviter une gangrène. C'est ce qui se passe, par exemple, dans le diabète, lorsqu'il est mal contrôlé.

Explication

Les jambes comme les bras sont centrées autour d'un ou deux os. Tout autour, on trouve plusieurs couches de muscles, des nerfs, des vaisseaux et du tissu fibreux qui sert de soutien. La peau entoure tout cela.

Lorsqu'une amputation est inévitable, le chirurgien doit couper l'ensemble des tissus. Il doit faire en sorte que les vaisseaux continuent à apporter du sang et que les nerfs fonctionnent bien sur le reste du membre.

Au niveau des jambes, l'amputation peut être réalisée à plusieurs niveaux. Juste au dessus de la cheville, sous le genou, c'est l'amputation tibiale. Quand elle est faite au-dessus, à la moitié de la cuisse ou juste sous l'articulation de la hanche, on parle d'amputation fémorale.

La prothèse

Après l'opération, il faut rapidement penser au port d'une prothèse, qui permet de reprendre la marche, dans le cas d'amputation de la jambe.

Afin que le moignon cicatrise bien, il est bandé et soigné quotidiennement pour éviter les infections et les mauvaises positions. On essaie de commencer l'appareillage le plus tôt possible, au bout de trois semaines en général. Cela permet de prévenir les complications. Une prothèse provisoire est utilisée pour commencer la rééducation. Elle permet d'attendre que le moignon soit bien cicatrisé.

Au bout de quelques mois, deux prothèses définitives sont attribuées. Elles sont prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale, si elles correspondent aux normes agréées. Il faut en moyenne les changer tous les deux ans, en fonction de leur usure. Et le moignon, lui, nécessite une hygiène quotidienne.

Les personnes amputées sont aussi confrontées à un phénomène encore mal élucidé : les douleurs fantômes correspondant à des douleurs au niveau du membre qui a été amputé. Parfois discrètes, souvent rebelles à tout traitement, elles son très éprouvantes. Il existe cependant des techniques pour les soulager.

www.france5.fr/sante/traitements/W00514/17/

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 17/04/2009 à 12:09:19 - Pas de modification

 

Après une coupure ou une déchirure de la peau, l’infection se manifeste rapidement, dans les heures qui suivent la lésion, par l’apparition d’une rougeur au niveau de la plaie. La plaie est gonflée, endolorie, chaude et elle est à l’origine d’une douleur permanente. On peut voir très rapidement se constituer du pus qui s’échappe de la plaie.

Si l’infection persiste, elle se propagera localement par le tissu lymphatique, provoquant une réaction inflammatoire des ganglions : si vous avez une plaie infectée au niveau de la main, vous pouvez observer des traînées rougeâtres et douloureuses le long du bras, remontant jusqu’à l’aisselle, où, par la palpation, vous pouvez sentir des ganglions gonflés et douloureux. À un stade plus avancé, vous présenterez des frissons, de l’asthénie (grande fatigue) et de la fièvre, qui signalent la généralisation de l’infection.

LES PREMIERS GESTES
  • Nettoyer la plaie. Si nécessaire, ouvrir la plaie pour faciliter l’écoulement du pus qu’elle peut contenir. Badigeonner abondamment avec une lotion de soin supérieur.
  • Nettoyer largement et soigneusement la peau autour de la plaie.
  • Faire un pansement avec des linges stériles. Si la plaie est trop importante, la douleur lancinante, il est préférable d’entourer la plaie avec une serviette ou un drap propre et de se rendre chez son médecin.
IL FAUT
  • Consulter un médecin qui vérifiera la propreté de la plaie et qui prescrira éventuellement un traitement  en fonction de la gravité des lésions locales et du retentissement sur l’état général.
  • Renouveler régulièrement pendant quelques jours le pansement jusqu’à cicatrisation de la plaie.
IL NE FAUT PAS
  • Laisser une plaie infectée sans soins.
  • Utiliser des traitements sans avis médical.
  • Badigeonner les plaies avec des pommades cicatrisantes : contentez-vous de lotions de soin supérieur (trousse à pharmacie) et de linges stériles.

inspiré de :www.e-sante.be/plaie-infectee/situations-urgence-vie-quotidienne-0-331-2515.htm

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 17/04/2009 à 14:45:15 - Modifié le 17/04/2009 à 14:46:42

QUE FAIRE FACE A UNE HEMORRAGIE EXTERNE ?

1) DEFINITION :

Une hémorragie est un écoulement de sang causé par la rupture d'un vaisseau sanguin. Lorsque cet écoulement se produit à l'intérieur du corps on parle d'hémorragie interne. Lorsqu'il se produit à l'extérieur du corps on parle d'hémorragie externe.

On peut distinguer trois sous-catégories d'hémorragies :

  • l'hémorragie artérielle (le sang est rouge vermeil et il gicle par saccades),

  • l'hémorragie veineuse (le sang est rouge sombre et il s'écoule en nappe),

  • l'hémorragie capillaire (qui correspond à un saignement de faible intensité et sans gravité, tel que celui provoqué par une coupure faite en se rasant).

Remarque : Nous ne considérerons ici que les hémorragies abondantes (artérielles ou veineuses), c'est-à-dire celles qui imbibent un mouchoir de tissu ou de papier en quelques secondes.

C'est l'hémorragie artérielle qui est la plus dangereuse car la perte de sang est très rapide. Dans tous les cas, l'important est d'arrêter le saignement le plus vite possible, car une perte d'un litre de sang chez un adulte (qui en possède en moyenne cinq litres) est suffisante pour mettre sa vie en danger.

 
2) LES SYMPTÔMES :

Dans le cas d'un saignement abondant à l'extérieur du corps de la victime, celle-ci va rapidement  présenter (outre le saignement proprement-dit) une pâleur de la peau et des extrémités ainsi qu'un pouls et une respiration rapide.

Il ne faut en aucun cas attendre l'apparition de ces signes pour stopper l'hémorragie.

 
3) LE TRAITEMENT :
Vous devez agir rapidement pour :
  • Allonger la victime, tête basse pour faciliter l'irrigation de son cerveau (ou exceptionellement en position demi-assise dans le cas des plaies graves du thorax avec gène respiratoire).
  • Arrêter l'hémorragie,
© Observatoire National du Secourisme
Position demi-assise.
 
 

Compression Manuelle

Technique rapide et facile, elle suffit dans la plupart des cas pour arrêter le saignement.

En l'absence de corps étranger dans la plaie, s'il n'y a pas de fracture ouverte et si la plaie est de petite taille (moins large que la main) :

  • Comprimez directement le point de saignement avec les doigts ou avec la main (si possible protégée par un gant ).
© Observatoire National du Secourisme
  • Demandez à un témoin un linge propre (jamais d'ouate) que vous placerez entre la plaie et votre main (Ce linge n'est pas stérile, mais l'arrêt de l'hémorragie prime sur les risques d'infection).

Si le point de saignement se situe sur un membre et sauf en cas de fracture de ce membre, maintenez ce membre en position surélevée par rapport au cœur.

  • Si la compression manuelle ne suffit pas à arrêter l'hémorragie, changez la position de votre main, la surface et la force d'appui.
    Si cela est toujours insuffisant demandez à un témoin  de continuer malgré tout la compression manuelle et appliquez la technique de compression à distance ou mieux mettez en place un garrot.

  • Si l'hémorragie s'arrête avec la compression manuelle, maintenez cette compression pendant au moins 10 minutes. Installez  ensuite un pansement compressif qui doit être efficace et  empêcher la reprise de l'hémorragie. N'hésitez pas à le serrer davantage si nécessaire.

  • Si l'hémorragie se fait par saccades et reprend après une dizaine de minutes de  compression manuelle de la plaie, il s'agit d'une plaie artérielle. Il y a des  risques qu'un pansement compressif soit insuffisant pour arrêter l'hémorragie. Vous pouvez cependant essayer mais sans insister. La doctrine officielle est de stopper l'hémorragie par compression à distance. Cette manoeuvre est cependant difficile à réaliser dans le contexte dramatique d'une plaie artérielle. En outre elle est pratiquement impossible à maintenir plus d'une dizaine de minutes. Si les secours doivent mettre plus de temps pour arriver, il est raisonnable de mettre en place un garrot au niveau de la cuisse ou du bras. Ce garrot sera placé par un autre sauveteur pendant que le premier continue la compression. (Source : Professeur J.P. MEYRUEIS)
Remarques :

Les plaies du poignet, de la main et du pied saignent beaucoup mais l'hémorragie, même artérielle s'arrête toujours par un simple pansement compressif. Il n'y a pas à ce niveau d'indication de garrot.

Au niveau du cou il est impossible de réaliser un pansement compressif. La compression manuelle devra donc être maintenue.

Si la plaie est très large et impossible à comprimer avec la main, installez d'emblée un garrot si le saignement se fait en jets saccadés, ou un large pansement compressif dans les autres cas. Une compression à distance temporaire par un témoin vous aidera à faire le pansement ou à installer le garrot.

N'essayez pas d'enlever un corps étranger profondément enfoncé dans une plaiecar cela risque de déclencher une hémorragie très importante. Il ne sera enlevé qu'en salle d'opération.

Pansement compressif

La substitution de la compression manuelle par le pansement compressif doit être la plus rapide possible. La mise en place de ce dernier doit observer les principes suivants :

  • Les compresses ou le linge propre doivent recouvrir complètement la plaie qui saigne.
  • La bande (foulard, cravate, ceinture, serviette ...) qui maintient le tissu mis en place sur la plaie doit recouvrir complètement celui-ci et être assez longue pour faire au moins deux tours.
  • La bande doit  exercer une pression suffisante pour éviter que le saignement reprenne. Il faut toutefois veiller à ne pas trop la serrer (l'extrémité du membre ne doit devenir ni froide ni violacée).
© Observatoire National du Secourisme

Ne retirez pas le pansement qui se trouve au contact de la plaie, même s'il est imbibé de sang, vous risqueriez d'arracher les caillots en cours de formation et de relancer l'hémorragie.

 
source: www.distrimed.com/conseils/page_hemorragies.htm
Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 20/04/2009 à 11:19:31 - Pas de modification

Les immobilisations provisoires

 

I. Généralités
 

L'immobilisation provisoire est un geste de mise en condition d'une victime destiné à éviter ou limiter les mouvements de tout ou partie du corps. Elle peut être indiquée en cas de lésion évidente ou suspectée :
-de la charpente osseuse (fracture, luxation, entorse)
-des parties molles: plaie d'un muscle (déchirure), d'un tendon (rupture), délabrement important...
Son but est d' éviter une aggravation lésionnelle en supprimant toute possibilité de mouvement susceptible d' entraîner une complication viscérale: déplacement osseux venant léser un muscle, un vaisseau sanguin, un nerf, un organe sous-jacent.
Il contribue aussi à diminuer ou supprimer la composante douloureuse de tout traumatisme; cet effet améliore le confort du blessé mais a également une action favorable sur le stress, générateur de complications.

 

2. Principes généraux
2.1 Eviter le déplacement de la victime

 

Sauf en cas de danger imminent qui justifie un dégagement d'urgence, il faut s'occuper de la victime sur place. On doit éviter les mouvements spontanés dangereux de la victime et, selon le cas, maintenir ou caler provisoirement la région atteinte.
-soit avec les mains
-soit à l'aide d'un vêtement ou d'un billot de tissu improvisé.

 

2.2 Réaligner éventuellement le membre
Lorsque le membre fracturé présente une déformation importante liée à un déplacement de la fracture, il peut s'avérer impossible de mettre en place le matériel d'immobilisation. Il faut alors remettre le membre dans l'axe. Cette manouvre, délicate mais indispensable, ne doit s'effectuer qu'après avis du médecin coordinateur qui décidera de la médicalisation éventuelle de l'opération.
Le réalignement est réalisé en maintenant l' articulation sus-jacente et en exerçant une traction progressive mais ferme sur le segment de membre sous-jacent. Au cours de cette traction, sous surveillance permanente de la réaction de la victime, le membre est prudemment ramené dans sa position d'origine. On ne doit relâcher la traction qu'après la mise en place du matériel d'immobilisation.
Il convient d'apprécier la modification de la circulation et de l'innervation locales (pouls, coloration, température, sensibilité, motricité), avant et après le réalignement.

 

2.3 Procéder à l'immobilisation provisoire
Dans le cadre du prompt-secours, l'immobilisation est toujours provisoire. Les règles à appliquer sont les suivantes :
-l'appareillage ne doit occasionner ni déplacement ni position en porte-à-faux ;
-isoler les plaies par un emballage stérile ou des compresses imbibées d'antiseptique avant d'appareiller ;

-immobiliser les articulations sus et sous-jacentes en même temps que le segment de membre fracturé ;
-agir avec méthode pour engager le matériel autant que possible par les espaces ou les creux de la région à immobiliser.

 

3. Différents type de matériel
3.1 Attelles modelables type « Aluform »

 

De tailles variables selon le segment de membre à immobiliser, ces attelles sont plastifiées donc lavables
et réutilisables. Elles sont glissées sous le membre à immobiliser puis leurs bords latéraux sont ensuite relevés pour former une gouttière; des sangles auto-adhésives de type velcro terminent la fixation de l'attelle.

 

3.2 Attelles gonflables
Il existe plusieurs modèles selon le segment de membre à immobiliser. Elles ont des avantages nombreux: faible encombrement dans les boites de secours, bonne contention de la région atteinte. Leurs inconvénients principaux sont la fragilité (risque de fuite, de déchirure) et le risque d'effet garrot en cas de gonflage excessif. Elles sont réservées à des lésions sans déformation.

 

3.3 Immobilisateurs à dépression
Le plus connu est le « matelas coquille » qui permet l'immobilisation globale du corps mais il existe des versions plus petites destinées à immobiliser des segments de membre. Après pré-moulage et mise en place, l'aspiration de l'air contenu dans l'enveloppe rigidifie le dispositif

 

3.4 Colliers cervicaux et minerves
Ce sont des dispositifs spécialisés dans l'immobilisation du rachis cervical. On les trouve sous forme de colliers faits en plastique rigide, en mousse, de type «Aluform» ...Après mise en place, la fermeture est en général réalisée par des liens de type velcro.

 

3.5 Echarpes
Pièces de tissu de forme triangulaire dont la base mesure environ 1 mètre, elles sont utilisées pour la contention d'un membre supérieur.


 

4. Techniques d'immobilisation
4.1 Immobilisation générale

 

Une immobilisation générale (corps entier) doit être réalisée dès qu'il y a suspicion de fracture de la colonne vertébrale (rachis). Elle complète ou réalise aussi la contention des fractures du bassin, de la cuisse. ..Enfin, tout polytraumatisé est justifiable de cette technique, éventuellement associée à l'immobilisation d'autres segments de membres.
Elles est réalisée, dans la position d'attente adaptée à l'état de la victime et sous couvert d'une méthode de relevage respectant l'axe tête-cou-tronc, à l'aide du matelas à dépression ou d'un plan dur.

 

4.2 Immobilisation du membre supérieur
Le choix de la méthode et du matériel dépend du type de lésion et de la zone atteinte :
-main, poignet, avant bras: attelle modelable ou gonflable puis écharpe simple
-coude, bras: écharpe simple et contre-écharpe
-épaule, clavicule, omoplate: écharpe oblique.
Quel que soit le mode d'immobilisation choisi, il doit permettre le contrôle permanent de la coloration, de la mobilité et de la sensibilité des doigts. Cet examen, effectué lors du bilan initial, est réalisé à nouveau à la fin des manouvres d'immobilisation.
On doit, si possible, enlever les bijoux des doigts et du poignet pour éviter qu'ils ne deviennent dangereux du fait d'un gonflement; plus tard, ils deviennent plus difficile à retirer.

 

4.3 Immobilisation du membre inférieur
Le choix de la méthode et du matériel dépend du type de lésion et de la zone atteinte :
-pied, cheville, jambe: attelle modelable ou gonflable, membre sain opposé. ..
-cuisse, bassin: immobilisation générale, attelles permettant une traction. ..
L'immobilisation est réalisée le plus souvent pendant qu'une traction douce et prudente est exercée dans l'axe du membre ( après réalignement éventuel) pour éviter un déplacement et limiter la douleur pendant la mobilisation.
Quel que soit le mode d'immobilisation choisi, il doit permettre le contrôle permanent de la coloration, de la mobilité et de la sensibilité des orteils. Cet examen, effectué lors du bilan initial, est réalisé à nouveau à la fin des manouvres d'immobilisation. Si on n'a pu enlever les chaussures du fait de la douleur ou de la fracture, il faut au minimum la délacer pour éviter que le pied ne soit comprimé par un gonflement.

 

4.4 Immobilisations du rachis
La gravité des traumatismes de la colonne vertébrale impose de réaliser un relevage respectant l'axe tête-cou-tronc et de maintenir cet axe jusqu'à ce que l'immobilisation sur un matelas coquille (ou un plan dur) soit effective.
La mobilité et la fragilité de la zone cervicale expliquent que la pose d'un collier cervical avant relevage doit être systématique.

 

Dr Thomas HERVE
BSPP

sources

www.infirmiers.com/sec/immobilisations.php

 

 

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 30/04/2009 à 12:56:08 - Pas de modification
Pages: 1