Il y a quelques temps j'avais entendu parler d'un gobelin qui faisait commerce d'animaux.

Depuis quelques temps déjà je cherchais un compagnon pour Zymar et je me suis dit que rencontrer ce "Kibler" pourrait m'aider. Et ce fut le cas, bien heureusement car j'ai faillit y laisser ma peau plusieurs fois !

Je suis partie à la rencontre de ce personnage qui vit dans les Steppes Ardentes, région peu hospitalière, voire carrément hostile ! Il y a là-bas un endroit que l'on appelle la Corniche de Flammes où des orcs et des gobelins se partagent un bout de montagne.

Je me suis arrêtée à la Veille de Morgan, une sorte de campement nain, et ait entreprit de trouver Kibler. Rien que ça m'aura pris trois jours mais j'ai fini par y arriver.

Le gobelin m'a finalement expliqué que si je souhaitais réellement avoir un jeune worgen comme compagnon je devais d'abord aller le capturer, et ce directement dans la tanière de Halycon, au Pic Rochenoire.

Et j'y suis allée... Bien inconsciente de ce qui m'attendait réellement. Le voyage pour y aller a été pénible, c'est une région désolée où le magma et les roches en fusion sont partout, alourdissant l'air et faisant tomber du souffre et des pluies acides. On y trouve encore certains vestiges du passé...

Puis enfin, au bout de quatre jours de cavalcade, l'entrée du Mont Rochenoire était en vue.

Je n'ai pas rencontré beaucoup de resistance pendant les premieres heures d'exploration et le passage au milieu des orcs fut assez simple, il y a tellement de réserves entassées dans des caisses que se cacher est presque un vrai jeu !

J'ai également vu de loin des trolls, mais je n'ai pas essayé de m'en approcher plus... La perspective de finir dans une chaudron ne m'a jamais tentée plus que ça et j'ai donc vite passé mon chemin.

J'ai fini par m'endormir bien cachée dans un recoin de la montagne, Zymar a monté la garde en somnolent à moitié.

Quand je me suis réveillée nous avons continué notre route, jusque là personne ne nous avait remarqué, j'étais plutôt soulagée mais ma joie a été de courte durée... Je suis entrée dans un nid géant d'araignées et c'est là que j'ai bien faillit y rester ! Zymar a combattu férocement à mes côtés et c'est lui qui a fait basculer le combat en ma faveur, nous avons réussit à venir à bout de trois araignées géantes mais déjà j'en voyais d'autres arriver plus loin alors nous avons fuit et nous nous sommes cachés quelques heures je crois bien.

Le calme a finit par revenir autour de moi, je n'entendais plus que les feulements rauques de mon fauve, et je suis finalement sortie de ma cachette... Les araignées avaient disparues, soulagée, j'ai donc poursuivit mon chemin.

Plusieurs fois je me suis dit qu'un simple chaton serait un parfait petit compagnon pour Zymar... Mais trop petit entre ses pattes justement...

Mais finalement nous y sommes arrivés. Deux worgs énormes gardaient l'entrée de la tanière et les vrais combats on commencés. Nous avons tout de même réussit à passer non sans y laisser quelques gouttes de sang et de sueur.

Et Halycon était bien là, gardant farouchement ses louveteaux... Il était trop dangereux pour Zymar et moi d'attaquer de front, des dresseurs worgs passant régulièrement vérifier la portée de la louve. Alors nous nous sommes tapis dans un recoin de l'immense salle qui sert de tanière aux worgs et nous avons attendu qu'un jeune s'approche assez pour le capturer.

L'entreprise était hasardeuse mais mon attente a été récompensée, quelques heures plus tard un louveteau s'est enfoncé dans le coin sombre où nous êtions cachés, une main bien plaquée sur sa gueule, l'autre l'attrapant fermement par une des pattes arrière je l'ai enfermé dans la cage que m'avait donnée le gobelin...

Et j'ai courru aussi vite que je le pouvais, tâlonnée par Zymar et une cohorte d'orcs et de worgs ! J'ai posé quelques pièges ce qui a permis de ralentir mes poursuivants et de finalement m'en sortir indemne, bien qu'essouflée, voire proche de l'apoplexie !

Avec Zymar nous avons fait le chemin du retour en écoutant les gémissements plaintifs du louveteau. En tant que chasseresse je devrais y être habituée, mais ces cris de terreur, de fureur me mettent toujours mal à l'aise, d'autant plus quand ils viennent d'animaux.

Kibler m'a accueillie avec un sourire étonné, il pensait que je n'allais pas revenir visiblement ! Je lui ai confié le jeune worg et l'ai laissé faire son travail de dresseur.

Nous avons attendu là pendant près d'une semaine je crois, mais le résultat m'a convaincue.

Menive, bienvenue dans la famille !