Belfala est mort. Il ne reste que moi. Ce dernier vient de mourir a l'instant, sous mes yeux. Il n'a pas résiste a la fatigue et a la folie engendrée par cette histoire. Vous vous demandez certainement qui je suis. Je suis celle qui a sauvée le démoniste d'une mort certaine face au dragon. C'est moi, Azäzel. Je l'ai amené ici, a Tanaris, au beau milieu de désert, lieu ou je me cache depuis longtemps. Je l'ai amené a ma demeure, et, malgré mes bases en médecine et en secourisme, je n'ai pas pu le sauver. J'ai eu beau lui demander s'il voulait que l'on rejoigne une capitale, il semblait réellement ne pas le désirer.

Sa convalescence a durée trois jours, avant qu'il ne succombe. Trois longues journées, durant lesquelles, a son chevet, j'ai essayé de le calmer. Il m'a raconté son histoire, en détail, et ses déductions. Je suis désormais la seule a connaitre la vérité sur ce qui nous entoure. Nous avons longuement parlé, a la suite de tout cela.

Cette histoire a son importance. Säthraa avait en effet raison, la vérité est trop dure pour être livré directement aux gens. La vérité doit se comprendre d'elle-même. De l'intérieur. Il y aura toujours une différence entre une leçon comprise, et une leçon livrée.

Suite a ce raisonnement, j'ai écris cette histoire. Elle est destinée a tous les habitants d'Azeroth. La morale vous appartient. Je peux partir tranquille, désormais, je sais que mon récit, qui essaye d'éclaircir le véritable but de notre monde, est présent a travers le temps, et qu'un jour il sera lu. Peut être que ce quelqu'un fera quelque chose pour libérer Azeroth de l'emprise de nos dieux! Ce qui me fait également sourire, a l'instant ou j'écris ces lignes, c'est que nos dieux ont peut-être eux aussi eu recours a des histoires, a des livres, a des légendes, pour faire comprendre la morale de leur monde. Et je suis sure que la plupart de ces dieux ont pris ces histoires au sens premier du récit, et non pas a la morale qu'elle devait donner...Peut être que plus tard, en Azeroth, le clan des défenseurs de Säthraa, annihilateurs de la vérité, apparaitra.

Tout est seule et unique chose.

Belfala m'a bien dit quelque chose juste avant de mourir. Quelque chose qui m'a fait sourire. Nous sommes inquiets parce que nos dieux jouent avec nous, et que nous ne sommes que des pions. Mais Belfala a poussé la réflexion encore plus loin :

"Imagine...Et si nos dieux pensaient eux-aussi être totalement libre, alors que leur monde servirait a autre chose, peut-être que leur monde n'est qu'un jeu, ou autre futilité! Peut-être que leur monde est comme le notre, une vaste blague!"

FIN