Articles de Gibon - Sa vie, en bref, d'apr?s lui-m?me.
Retour au site de Gibon
Pas d'article précédent - Article 1 sur 5 - Article suivant

"Vous voulez en savoir plus? Et bien, bon, d'accord. Même si je raconte mal les histoires. Oncle Gilles était meilleur à ça, quand il n'avait pas deux bouteilles d'eau de vie dans le nez... Bref. Commençons par ce que vous savez déjà. Je suis Gaston Gibon, homme de Lordaeron. J'ai 41 ans.

Je suis né dans la capitale, mon père, Urbain, et ma mère, Colombe, venaient de la campagne. Mais ils n'avaient pas la main verte pour le travail aux champs. Donc, laissant derrière eux la famille, avec qui ils gardèrent d'excellents rapports, d'ailleurs ce bon à rien d'oncle Gilles se décida quelques temps plus tard à quitter aussi la ferme. Mon père ouvrit une horlogerie, et aidé de ma mère il se fit une clientèle. Je naquit bien vite, suivit de deux... Sœurs. Mon enfance fut heureuse, tout du moins normale.

A douze ans, j'arrête l'école, pour devenir apprenti dans une taverne. Pas très doué pour les bricolages de mon père, je réussissait en revanche à faire de bons plats, du genre pleins de lards et de patates. De toutes façons les clients de la taverne étaient trop soûls pour faire attention à ce qu'ils mangeaient.
J'avais quinze ans lorsque la Horde déferla pour la première fois sur Azeroth. Je me voyait déjà combattre ces monstres avec mes amis. On s'entraînait beaucoup avec des épées en bois dans les vertes prairies de Tirisfal entourées des rassurants sapins... Héhé... En y repensant on était ridicule, mais ça plaisait aux filles je crois. Et puis se prendre pour Lothar ce n'était pas désagréable.

Bref, cinq ans plus tard, je célèbre comme la plupart des gens la fondation de cette chère Alliance. Je n'ai pas hésité une seconde le jour où je me suis engager en tant que volontaire dans l'armée. Je n'ai pas trop connu les combats, mais je n'aurais pas aimé être un orc lors de la mort de Lothar. Enfin bon, la menace s'éloignant de Lordaeron, je devint un vrai cuisinier. J'avais acquis une petite réputation, et je parcourait tout le royaume pour participer à telle fête, tel banquet. C'était bien... C'était parfait même.

Une dizaine d'année plus tard, alors que Thrall s'échappait du Fort de Durn, je parcourait les contreforts de Hautebrande. Ahah, je crois que j'ai eu de la chance de ne pas croisé cet animal. Mais... Deux ans plus tard, c'est là où tout à commencer à partir en vrille. Le Fléau. Stratholme réduite en cendre... Des villages anéantis, des morts qui se relèvent. Et ces traîtres, partout. Le Culte des Damnés était, et est partout. Ils ont détruits Lordaeron. J'ai vu Arthas revenir de Norfendre. Il avait l'air bien, sous cette pluie de pétales... Mais non. Il nous avait abandonné. Il avait tué le grand Térénas II. Très vite, la Peste arriva à Tirisfal. Mon oncle Prosper et son fils, Hemet furent les seuls à ne pas succomber à la Peste à la ferme familiale. Mes parents, oncle Gilles, mes soeurs et moi durent bientôt voir de près ce fameux Fléau... Ahah... Mes deux soeurs, pauvres anges, sont mortes bien vites. Père les avait mise à la cave, sans avertir mon alcoolique d'oncle. Elles l'ont dévorées puis se sont enfuies, et on ne les a plus revu. Alors que mes parents quittaient la ville, je rejoignait les rangs de l'armée du fameux Garithos, un homme que je tenait, et tient toujours en admiration. Il avait tout compris notre général. Pas faire confiance à ces fourbes d'elfes qui prenaient l'Alliance pour un moulin, la quittant et la rejoignant au gré de leur humeur. Bref. Des combats, à la pelle. Un jour, mon escouade s'est trouvée séparer du reste de l'armée. Une embuscade. Je... Seul survivant. Coincé sous un tas de cadavres. Pendant deux jours. Deux jours où je dû entendre des bruits de mastication et des cris d'agonie... J'avais faim, trop faim... Et ce bras coupé devant moi, il avait pas l'air atteint par la Peste. Je n'en ai laisser que des os. Je sais que vous me jugerez pas, ma chère, vous êtes la seule à ne pas critiquer Gaston Gibon! Par la Lumière... Ils m'ont poursuivis, les morts-vivants, pendant des heures jusqu'à ce que je retrouve le camp de Garithos.

Encore un retournement de situation lorsque cette catin elfe a fait tuer notre bon Garithos. Moi et mes compagnons avons rejoint peu de temps après la Croisade Ecarlate. Mes parents, que j'avais envoyé en sûreté à Austrivage, sont morts de chagrin et de fatigue peu de temps après.
Bah après, vous connaissez la suite, Dame.

Voilà, vous savez l'essentiel. C'est décousu? Je vous l'ai dit : les histoires, c'est pas pour moi."

Publié le 22/01/2009 - Modifié le 24/07/2009
Retour au site de Gibon