Articles de Sinta - Une pi?ce pour un fou !
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Deux jours depuis ma libération, je ne m’y fais toujours pas. Je ne veux pas croire que je me suis battu pour cette ville ! 
Je me suis battu pour Sylvanas ! pour Elwyn et son épouse, pour les enfants de Meloïhu dans leurs petits cercueils. 
Mais je n’ai pas lutté pour ça !
Bassesses, corruption à coups de sac d’or ou de sexe. Ce pouvoir…
Je ne suis pas chez moi ici.
Mais je n’ai plus rien, aucun moyen de quitter Lune d’argent.
Je rêve d’un village où tout se monnaie à coups de sueur, de sang et de poignées de main. Un village côtier où les regards se croisent.
Qu’ils aillent se faire foutre !
Je me suis trouvé un coin dans une ruelle, ils l’appellent l’allée du meurtre. Quelle putain d’ironie !
Les passants sont riches mais me crachent à la gueule. Je ne suis qu’un chien pour eux. Je dors dans leurs détritus. Et pourtant j’ai misé ma vie dans LEUR guerre. Leurs mains sont propres. Ils portent des habits rouges et des armes d’apparat… du TOC ! Bon sang ! Il est impossible de lutter à armes égales contre eux, ils possèdent tout ! Je n’ai plus que ma parole, ma dernière arme… mon verbe. Merci Meloïhu, petit poète, pour m’avoir appris à m’en servir pendant toutes ces années.
Je les appelle « culs talqués », ça me défoule. Mais quelque chose de malsain brûle en eux. J’ai peur. Est- ce la même soif qui coule dans mes veines ? 
 

Publié le 19/04/2009 - Pas de modifications
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