Articles de Ymendil - Chronique 17, chapitre 1 : Mauvaises rencontres
Retour au site de Ymendil
Pas d'article précédent - Article 1 sur 2 - Article suivant

     La pénombre commençait à emplir le bois. Ymendil Lightsword marchait depuis plusieurs heures parmi les ombres, guettant le moindre bruit comme une menace potentielle, la main droite posée sur la garde de Larethia, son épée, prête a bondir d'elle même sur le premier adversaire qui se mettrait en travers de son chemin. Le draeneï était harassé par son long voyage, mais la traque de son ennemi ne pouvait attendre, même si le poids de sa lourde masse attachée dans son dos commençait à lui peser. Si il s'arrêtait ne serait-ce que quelques heures pour manger ou se reposer, sa proie aurait alors suffisamment de temps pour rejoindre ses pairs et il savait pertinemment qu'il n'avait aucune chance face à la garde de la Fossoyeuse, comme l'appelaient les humains. Il devait a tout prix rattraper Naxathir, le seigneur mort vivant qu'il poursuivait depuis les Maleterres, avant que ce dernier ne regagne sa capitale ou il aurait suffisamment de moyens pour se laver de l'affront que lui avait fait le paladin en lui tenant tête en combat singulier.

     En effet, Ymendil avait été mis au service de l'Aube d'Argent afin de vider un bastion mort vivant de ses occupants pour protéger le village avoisinant. Il était rapidement parvenu à terrasser les vulnérables non morts qui servaient de garde, se servant de sa précieuse masse à deux mains pour disloquer aisément les carcasses antiques. Alors était apparu Naxathir, leur chef apparent, dont le cri furieux aurait tétanisé les plus courageux humains. Mais le paladin ne flancha pas, il avait été préparé a cela et avait déjà à de maintes occasions affronté les redoutables banshees mort-vivantes. Le sourire narcissique qui se dessina sur son visage avait semblé irrité son adversaire. Celui ci parla alors dans un semblant de commun, aux accents gutturaux, avec la même tonalité qu'une pierre qui racle sur une autre. "Moi Naxathir je te l'ordonne : pose tes armes et rend toi, être de chair ! Tu ne peut lutter contre les forces armées du seul Vrai Roi ! Rejoints nos rangs et viens répandre la mort à nos cotés, à Son service."

     En entendant cela, le sourire du paladin se détendit un peu plus, avant de se figer dans une expression neutre. Faisant rapidement tourner sa masse a deux mains autour de lui, il la déposa au sol.

Publié le 28/06/2008 - Pas de modifications
Retour au site de Ymendil