Articles de Klow - L'origine - 8?me chapitre
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Les vibrations cessent. J'ouvre les yeux, le soleil se couche au loin inondant les tarides d'une lueur orangé, les trois orcs descendent de leurs loups. Les deux autres orcs me tiennent en joue pendant que Ghort me fait descendre de ma monture et me réentrave les mains.

 

- "La nuit tombe, gamin. On va camper ici, et ne cherche même pas à t'enfuir. Dans cette plaine tu ne feras pas 500 mètres avant de finir truffer de plomb."

 

Ghort avait raison sur un point, partir en courant ici était du sucide. Mais ce crétin avait oublié que j'avais passé beaucoup de temps ici, et je connaissais ce pays comme ma poche. Il me fallait juste attendre le bon moment.

Le camp est vite dressé et le repas englouti aussi vite. Kyorc gagne aux dés et prends le premier tour, et les deux autres partent se coucher dans la tente. La nuit tombe et les tarides se réveillent, les proies sortent prendre le frais et les chasseurs émergent de leur tanière eux aussi. Les loups reniflement en grognant vers les bruits qui parviennent au camp. Mon kodo habituait lui ne bronche pas, il sait ce qui les guette et ne s'en inquiète pas, le feu effraye les prédateurs sauf le raptor et il sait que nous sommes loin de leur territoire de chasse.

Kyorc marmonne contre les loups qui font trop de bruit, et se plaint qu'il n'arrivera pas à dormir si ce rafut continue quand il passera la relais. Je sens son regard sur mon dos en croyant que je dors.

Les heurs passent et finalement ce que j'attends arrive. Kyorc se lève pour aller dormir et réveiller la relève. A son passage je m'asseoit avec un faux air endormi. Kyorc surpris me regarde, je le fixe et fait semblant de chuchoter. Intrigué il se penche vers moi, il a mordu à l'hameçon comme un con.

 

Mes deux mains lui saisissent la gorge facilement, et je l'entraîne à terre. Rapidement je me met à califourchon sur lui et lui bloque les bras sous mes jambes. Je regarde l'orc se débattre, ses yeux brûlent d'étonnement et de fureur mais il a fait l'erreur de venir à ma porté d'attaque. Nos regards se croisent et ne se quittèrent plus jusqu'à ce qu'ils deviennent complètement inertes ... par prudence je lui brise la nuque.

A l'aide de sa dague je me libère et reste aux aguets, les deux autres dorment toujours mais les loups s'agitent encore plus. Je fouille le corps de kyorc et trouve son flacon de soporifique, je le débouche et le jette aux pieds des loups, le produit est efficace et les loups s'endorment.

Je ne perds pas de temps, je n'ai pas vu les animaux des deux chasseurs de la journée et ils risquent de rappliquer n'importe quand. Je m'approche des montures et prends les trois sacs d'explosifs, j'en pose deux près des dormeurs à l'extérieur de la tente.

 

Je détache alors ma monture et le mène doucement par la bride à l'écart. Je reviens vers le camp, sors un bâton de dynamite du sac que j'ai gardé, l'allume et le coince dans le sac que je lance dans la tente. Je commence à courir pour m'éloigner, hélas cela ne suffit pas. Je n'est que le temps d'entendre un vacarme digne d'une charge de la légion ardente au grand complet, que je sens un souffle brûlant me soulever du sol et me projetais sur un rocher que je heurte de plein fouet.

Publié le 21/12/2009 - Pas de modifications
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