Alors comme ça vous vous intéressez à ma vie hein ? Hé bien je vais pas vous cacher que cela me fais plaisir mais c'est à vos risques et périls. Je n'ai pas connu que des jours heureux, comme la plupart des humains en fait. Enfin, je ne vais pas vous empêcher de continuer votre lecture. Maintenant vous êtes chef de vos choix.
Bien. Si je devais résumer ma vie en un mot, le terme le plus approprié serait "magie". Non pas que je sois un magicien hors pair, mais je pense avoir connu tous les plaisirs et vices de la magie au cours de mes trois décennies de vie. Je m'enorgueuilli d'une certaine philosophie par rapport à l'Arcane et les lignes magique malgré mon jeune âge, ce qui me fait souvent passer pour un petit vantard prétentieux auprés de mes confrères plus âgés.
Voilà une introduction de ma vie qui semble convenable. Si vous voulez en savoir plus sur ma vie pas si terrible pour l'instant, vous devrez attendre.
Alors comme ça vous voulez toujours en apprendre plus ? Et bien je vais satisfaire votre curiosité. Ma vie commence avec une banalité déconcertante. Fils de deux mages du Kirin'Tor, Tristant et Ellena Frostfire, j'ai grandi au milieu de la magie avec sérénité et amour dans une ferme des Contreforts de Hautebrande.
Je ne sais pas si on peut me qualifier de "précoce", peut-être que les circonstences explique cela, mais dés mon plus jeune âge je me suis intéressé à la magie, mon éducation commence par l'aprentissage de la lecture des formules magiques. On voulait m'envoyer au plus tôt à Dalaran pour parfaire ma maîtrise de l'Arcane et c'était d'ailleurs mon souhait le plus cher. Mais on m'avait prévenue, "Gare à ce que tu souhaites, tu pourrais bien l'obtenir", et en effet, je l'ai obtenu.
La Deuxième Guerre avait déjà commencé, j'avais quoi, quatre, cinq ou six ans ? Je ne sais plus, je n'ai pas envie de m'en rappeller. Une nuit, un groupe d'orc avait prit d'assaut notre ferme. Tout c'était passé trés vite, le feu léchant la poutre principal et sépérant les trois personnes, ma mère d'un coté et mon père et moi de l'autre. Je ne sais pas si je dois être heureux d'être encore en vie ou triste de voir Ellena du mauvais coté de la poutre. Les pas d'orcs se faisaient déjà entendre quand mon père me pris sous la bras, une main devant la bouche pour s'enfuir dans la forêt. La dernière image qu'il me reste de ma mère est le reflet d'une hache s'abattant sur son coup avec violence et plaisir.
Voilà comment j'atterrit plus tôt à Dalaran que prévue. Si j'avais su ...