Articles de Alrik - Partie 2
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L’ombre sauta alors de son perchoir, et, effectuant maintes cabrioles, elle vint se tenir droit devant l’un des brigands. Alrik, toujours à terre, l’observa : c’était un homme encore jeune, vêtu d’un étrange costume vert sombre, qui lui tenait bien au corps. L’homme et le brigand restèrent ainsi face à face, immobiles. Ils se regardaient droit dans les yeux, affichant un regard dur. Après un long moment, l’homme en vert mit fin à cette situation des plus stagnantes :

- BOUH ! hurla-t-il subitement, affichant soudainement une grimace à faire pâlir un troll des cavernes.

Stupéfait, le bandit recula d’un pas en chancelant. Saisissant l’occasion, l’acrobate tira rapidement un poignard de ses chausses et l’égorgea avec une vivacité hors du commun. Aussitôt, les compères du brigand se ruèrent sur lui en hurlant. Avec une maestria stupéfiante, le drôle esquiva les coups, et, effectuant une roulade, il se glissa sous les jambes d’un des hommes et lui planta son poignard entre les omoplates. Il projeta ensuite le corps de sa victime sur un autre assaillant, tout en roulant sur le côté pour esquiver les coups de l’autre. Reprenant leurs esprits, les deux hommes chargèrent côte à côté, mais l’acrobate sauta pour esquiver l’attaque de l’un deux qui, emporté par son élan, ouvrit le ventre de son complice comme une pièce de boucherie. Le dernier brigand, hors d’haleine, se tenait alors devant l’homme, l’épée au poing. L’acrobate s’approcha doucement, l’air sérieux, puis subitement il fit une grimace encore pire que la précédente tout en poussant un cri. Terrifié, le brigand pris ses jambes à son coup, criant au diable. L’acrobate se mit alors à rire comme un gamin qui vient de faire une bonne blague, puis il s’approcha d’Alrik et l’aida à se relever.

- Comment vas-tu, voyageur, toi qui viens de subir moult heurts ?

- Tout semble en place, fit Alrik, se tâtant. Merci beaucoup, sans votre aide, je serais probablement nu comme un vers sur le bord de la route ! Quel est votre nom, qui êtes vous ? s’enquit-il, intrigué par ce curieux personnage.

- Sharon est mon nom, et acrobate ma profession.
Je suis aussi poète, quand les temps s’y prêtent.
D’une troupe je fais parti, dont la voiture tu suivis.
Te voyant ainsi malmené, je me fis un devoir de t’aider !

Publié le 18/07/2008 - Pas de modifications
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