Articles de nzealand - Samedi 3 janvier 2009
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J’ai l’impression d’avoir quitté la France depuis des semaines… Et pourtant cela ne fait qu’environ 3 jours et le décalage horaire n’arrange pas vraiment les choses.

Quentin et moi avons décollé de l’aéroport de Lyon St Exupery à 11h30 le mercredi 31 décembre, à bord d’un avion de la compagnie aérienne British Airwaves. Le décollage fait le même effet que les montagnes russes des parcs d’attraction, mais en tout de même moins agressif. Les premières et seules images qui m’ont été donné de la France vue d’en haut, sont des pâturages de vaches et moutons bien délimités par des haies, et un petit village. Les nuages français sont cotonneux, une vraie mer de coton, alors que ceux néo zélandais sont sur différents étages et dispersés par petits nuages ou bien s’étendent tels des voiles au dessus de merveilleuses terres vertes…

Bref, nous avons changé d’avion à Londres, un immense aéroport où l’on circule en bus. Quatre heures d’attentes dans une sorte d’immense galerie commerciale regroupant les marques les plus prestigieuses et les plus chères. Nous avons ensuite embarqué dans un avion deux fois plus gros que le premier et bien plus confortable. Débuta alors 10h de voyage pour relier Londres à Los Angeles, en passant par le Groenland, via la compagnie Air New Zealand. Les villes américaines en pleine nuit sont splendides. Les boyaux de lumières forment les routes et chaque mètre carré de terrain doit être illuminé. Nous avons survolé Los Angeles à 6h du soir chez eux le 31 décembre et 4h du matin en France le 1 janvier. Leurs routes étaient bondées de voiture, bouchonnées à bloc et les lumières s’étendaient à perte de vue sur l’horizon.

 Nous avons donc fait escale en Amérique pour faire le plein de fioul et échanger quelques passagers. Pour le simple fait de transiter aux USA, il a fallu donner les empreintes digitales des dix doigts et répondre via un formulaire, à des questions telles que « Faites-vous parti d’une organisation terroriste ? ». S’ensuivit 14h d’avion. Je crois que le plus dur, en dehors de l’attente, a été de supporter les innombrables pleurs d’un bébé d’un an et demi environ. Il réclamait en hurlant son père lorsqu’il était sur les genoux de sa mère et vice et versa.

Arrivée à Auckland à 7h sous les brumes matinales. Nous suivons les autres passagers jusqu’aux tapis roulant amenant nos bagages. Des chiens tirant par la laisse leur maître policier, sont chargés de renifler tous les voyageurs pour les repérer les éventuels drogués ou importateurs de drogue. Un beagle et un labrador noir nous reniflent à plusieurs reprises avant que ce dernier ne commence à aboyer vers Quentin. Des policiers nous encadrent, et nous mènent vers un coin à l’abri des regards ou s’étalent une dizaine de grandes tables telles que celles présentes en salle de chirurgie. Nous voilà traités comme des criminels. Les policiers posent toujours les mêmes questions à Quentin, qui répond constamment à la négative sur la prise de drogue. Nos bagages sont ouverts et étalés sur les tables, examinés dans les moindres détails pour déceler toute trace de drogue. Les valises vidées sont ensuite passées aux rayons X. Nos passeports sont passés de main en main, avant de nous être rendu, je ne sais s’ils ont cherché un casier judiciaire, mais ils ont fini par nous laisser partir, en nous souhaitant bon séjour ! La bonne blague !

Nous sortons de l’aéroport après avoir essayé de contacter le couple chez qui nous allons vivre trois mois. Les colocations sont extrêmement courantes à Auckland et nous allons partager la maison avec une finlandaise du nom de Laura. Comble du hasard, c’est dans cette même maison que Séverine à vécu durant son propre stage, l’an dernier. Nous décidons de passer notre première nuit dans un hôtel du quartier ou nous allons vivre prochainement. Malheureusement, il affiche complet, plus une chambre de libre ! Il pleut à verse, nous décidons toutefois de nous diriger vers la maison, peut être quelqu’un sera-t-il présent !  Mais nous nous perdons en chemin. Une âme charitable décide de nous prêter main forte, elle charge les valises dans son coffre et nous mène jusqu’à la demeure en question. Personne. Elle nous dépose ensuite devant notre hôtel de départ. Aucun de nos téléphones ne fonctionne, et nous nous retrouvons sans logement. Débute alors une course en taxi, nous écumons le centre d’Auckland à la recherche d’une chambre d’hôtel. Nous nous trouvons pendant les vacances d’été et tous les hôtels sont complets. Au bout de quelques heures nous trouvons une chambre raisonnable sur « Queen Street », l’équivalent des Champs Elysée de la ville. Toujours aucune nouvelle de notre future logeuse.

A 4h de l’après-midi, nous rentrons à l’hôtel suite à une promenade dans le centre ville. Je commence ma nuit qui durera 15h. Le lendemain, nous réussissons à contacter Roberta et Simon, pour qu’ils nous ouvrent les portes de leur maison ! Enfin logé !

Publié le 04/01/2009 - Modifié le 04/01/2009
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