A peine arrivé et déjà tant à dire! Cependant, autant éviter de vous emmêler l'esprit par des anecdotes sans liaisons temporelles évidentes et commencer par le commencement.
Le commencement, c'est donc l'aéroport St Exupery, près de Lyon. Mon père et moi sommes en avance. Pour une fois. Un exploit assez remarquable pour être notifié. Nous ne sommes venu qu'en petit comité. Le reste de la famille est trop occupé à tousser, à veiller sur ceux qui toussent, ou à faire la grasse matinée pour pouvoir m'accompagner.
Après quelques minutes d'attente, Marlène et sa famillle – un père, une mère et une soeur – déboulent à leur tour du grand ascenseur qui les a remontés des noires profondeurs du parking 0.
Après quelques rapides présentations, nous nous dirigeons d'un pas déterminé vers le terminal 2. Edition des tickets d'embarquement, enregistrement des bagages, passage au rayon X et au détecteur de métaux. Tout est normal. Et non, je n'ai pas sonné à cause des vis que j'ai dans la mâchoire, pour ceux qui se poseraient la question.
Après les adieux de rigueur – ce sont des choses qui se font, paraît-il – Marlène et moi marchons vers notre avenir avec la volonté du lapin prêt à tout pour voler une carotte au beau milieu d'un amoncellement de barbelés et de mines (il faut que j'arrête les comparaisons, ça ne me réussit pas vraiment on dirait...).
Nous voilà maintenant tous deux assis, dans un coin de la salle, près de la verrière, attendant l'inexorable appel...