Décidément tout est un enchainement de petites poisses qui empoisonnent l’existence. Les voyages forment la jeunesse, ça il n’y a rien à redire ! Bref, nous sommes partis ce matin aux alentours de 10h pour prendre le bus. A l’heure prévue pas de bus. On attend donc 20 minutes, après tout nous ne sommes pas pressés m’enfin. On s’est baladé dans le centre ville, finalement on a vite fait le tour. Du moins des rues les plus commerçantes. On a croisé une manifestation pour arrêter le massacre à Gaza (un gros rassemblement en boule avec au milieu un homme muni d’un mégaphone). Quelques mètres plus loin, une dizaine de chinois figés dans des scènes de « tortures », militant contre le régime communiste. Je n’ai pas osé prendre de photo, à la place j’ai reçu un tract.
Bref, je ne sais pas si le blocage de la rue à ralentit les bus, mais rebelote, 1/2h de retard sur l’horaire ! Bon on prend le mal en patience, après tout on se dirige vers la plage ! Arrivé dans la rue menant au bord de mer on descend un peu à l’aveuglette et nous prenons la direction de la côte. Quelle déception ! De la boue à n’en plus finir entre nous et la mer ! Marée basse ! En plus il fait un temps couvert et on ne se trouve pas sur la plage proprement dite. On longe la côte pendant bien 500 à 800 mètres en manquant à chaque pas de glisser, on fait un peu d’escalade… Enfin on arrive à un petit banc de sable. Il se met à pleuvoir, mais rien de grave. Quentin se lance à l’assaut de la mer. Aucune vague en vue, et il a pied pendant bien trop longtemps. Pendant que le jeune homme prend son bain, puis chasse les coquillages, je bouquine.
Nous envisageons de repartir lorsqu’il se met à pleuvoir des cordes. Quentin se rhabille à la hâte et nous repartons en direction des habitations à la recherche d’un arrêt de bus. Je suis son mon parapluie, Quentin sous sa parka, mais la pluie redouble d’intensité et en 2 minutes nous sommes trempés jusqu’à la moelle des os ! Je n’ai jamais vu ça. Les routes étaient inondés et je nageait dans mes baskets. Nous courons vers la route et apercevons de l’autre côté de la rue le bus qui part sans nous ! Le pire dans les bus c’est qu’ils suivent approximativement les horaires et en plus ils ne s’arrêtent aux arrêts que si on les appelle d’un geste de la main ou s’il on quelqu’un à déposer !
Résultat, dix minutes d’attente sous une pluie tropicale qui est partie aussi vite qu’elle nous est tombée dessus ! Bien sûr elle ne s’est arrêtée que lorsque nous étions « au sec » dans le bus, sinon ce ne serait pas drôle…