Articles de nzealand - Lundi 16 f?vrier 2009
Retour au site de nzealand
Article précédent - Article 25 sur 31 - Article suivant
Pour être inoubliable, le weekend la été mais pas comme prévu.
 

Vendredi, réveil de bonne heure pour préparer les sandwichs et faire les derniers préparatifs d’un weekend de trois jours. Les parents sont coincés dans les bouchons matinaux sur les voies principales (motorway), nous prenons donc une demi-heure de retard. On récupère Charlène chez elle, dans un lotissement des plus chics que j’ai pu voir dans ce pays. Soit dit en passant, sa logeuse est avocate. C’est donc parti pour le nord ! On entre rapidement dans les contrées dépeuplées, recouvertes de vertes collines herbeuses ou forestière. On se croirait dans les alpes à la différences que c’est encore plus vallonnée, que les collines sont taillées à la serpe et constellées de grosses bosses, ce qui veut dire que les pentes ne sont pas planes. Les forêts sont semblables au françaises, vertes foncés avec des pins, sapins un peu bizarre mais des palmiers s’élèvent un peu partout, c’est vraiment magnifique. On croise des vaches de toutes sortes et de toute couleurs, autant certains prés sont immenses alors que d’autres sont minuscules et ils font tenir 1 vache au mètre carré, c’est inhumain. Les moutons sont très différents les uns des autres, on voit des moutons blancs, d’autres bruns et enfin des peaux noires à la laine blanche ! Ceux là sont vraiment jolis.

 

On arrive à une ville d’une taille respectable, on casse croûte à côté de l’office du tourisme puis on abandonne Quentin et Charlène pour aller visiter un parc à félin : le Zion wildlife garden. C’est un programme privé de sauvegarde des espèces de félins en voie de disparition. Les parents avaient vu un reportage sur ce par cet vu qu’on passait à côté, autant jeter un œil ! On paye 60$ pour 1h30 de visite guidée au quelle on n’a pas compris grand-chose mais on a vu de magnifiques bêtes. Une panthère noire qui est brune tachetée au soleil et noire comme la nuit à l’ombre. Des léopards, des lions et lionnes, tigres du Bengale, tigres blancs et lions blancs. Des espèces disparues ou en voie d’extinction, du moins le tigre blanc n’existe plus en liberté, des programmes de réinsertion du tigre dans son habitat naturel sont en cours. J’ai de belles photos malgré le grillage mais il m’est impossible de les publier sur Internet car j’ai signé un papier de non diffusion des photos. Je vous les montrerais à mon retour. Nous sommes ressortis enchanté de cette visite et des images plein les mirettes même si les félins faisaient pratiquement tous la sieste. De mon côté, je trainais tout le temps derrière, ils étaient obligé d’attendre que je finisse mes photos ou que je m’aperçoive que j’étais toute seule pour continuer la visite. Je me suis attardée devant la cage d’un lion blanc qui devait être assez irrité par le va et vient des humains, il longeait le grillage dans ma direction, j’ai donc pris une photo avant de m’apercevoir qu’il me fixait et qu’il s’était arrêté le plus près possible, de mon visage c'est-à-dire à moins de 40 centimètres du sien puisque j’étais accroupie à sa hauteur. Eh bien je dois avouer que mon estomac s’est contracté et que pour la première fois j’ai béni les couches de grillages qui nous séparaient. Le regard imposait le respect et la crainte, j’ai été réellement impressionnée. D’autant plus que les jeunes tigres blancs ne font pas du tout le même effet, au contraire, on a envie de les embrasser.

 

Bref, nous avons fini par retrouver les deux compères pour filer admirer une cascade dont m’avais parlé mon collègue sri-lankais. Cf. photos. Puis nous avons repris la route pour Bay of island. Sur le chemin, nous avons eu le pneu arrière droit crevé par un clou ! On s’arrête, on enlève le chantier dans le coffre et on sort le matos. Voici qu’une voiture ralenti et fais demi-tour pour venir à notre aide ! Un jeune homme les mains noires de crasse en sort, fonce à son coffre chercher son matériel et sans un mot s’installe pour changer notre roue. Au bout d’un moment, il daigne nous parler mais je suis tellement choqué par sa voix que j’entends à peine ses paroles. C’est une petite voix de gamine de dessin animé qui sort de cette bouche de jeune garagiste. Il mâche ses mots, on ne comprend rien mais ça ne l’empêche pas de finir sa besogne et de faire la tête en partant rapidement. C’est au moment où ma mère lui coure après pour lui remettre un billet de 20$ qu’il retrouve son premier sourire. Au premier abord, on s’imagine un jeune homme prompt à aider autrui, au final on trouve un opportuniste qui conduit comme un malade sur la route soit dit en passant. M’enfin, ici tout travail mérite salaire !

 

Nous continuons notre petit bonhomme de chemin et arrivons sains et saufs jusqu’à notre hôtel. Nous avons dormi dans un dortoir de 8 lits, avec toilettes, douche et cuisine commune à tous dormeurs de l’hôtel, cela se nomme les « backpackers », qui signifient routard. Nous nous rendons ensuite au pied à terre de la compagnie sensée nous mener en bateau voir les dauphins. Nous soupçonnions la réservation sur Internet d’avoir correctement planté, c’était bien le cas puisqu’il n’avait rien à notre nom ! Du coup, le monsieur a été des plus serviable en expliquant clairement et simplement tout ce que nous devions savoir. La réservation sur Internet bénéficiait d’une remise qu’il nous a faite mais ce n’était pas encore le prix de notre réservation via le site car leur système n’est pas très précis donc du coup il m’a fait le prix que j’avais prévu. Vraiment très commerçant.

 

Le lendemain rendez-vous sur les quais du village à 7h45 pour l’embarquement ! Sur deux douzaines  de personnes, 7 sont françaises, comme Quentin le dit «Vachement dépaysant le pays ! ». Nous avons longé des côtes éblouissantes et les photos ne peuvent leur rendre leur majesté, toutefois, 3h30 à scruter l’horizon pour chercher les dauphins ça endort, même avec le bruit du moteur. A 11h30 enfin, le bateau ralentit et s’approche de trois autres bateaux ou se frottent les dauphins. Ce sont des cargos à la place de notre petit coucou bas, qui nous permet d’approcher nos têtes à moins de 1 mètre des dauphins ! Les dix minutes d’observations sont bien trop vite passées et les batelières s’excusent de ne pas avoir le temps de nous laisser nager avant de foncer droit vers le port pour nous déposer à pile 12h00 ! Déçue mais contente tout de même d’avoir pu les observer un peu.

 

L’après-midi nous partons à l’assaut d’une colline pour arriver à un beau point de vue, puis nous faisons les magasins pour vous ramenez des souvenirs ! Total, lorsque l’on finit notre shopping, la pluie se met à tomber et la séance plage nous passe sous le nez ! Je me retrouve trempé en 3 minutes de course effrénée sous la pluie.

 

Le lendemain, nous nous levons moins tôt car la plongée à été retardé d’une heure et demi en raison du temps pluvieux. 20 minutes avant qu’ils viennent nous chercher devant l’hôtel, la compagnie appelle la propriétaire pour annuler en raison du vent et de la pluie qui s’annonce. La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Du coup on a trainé un peu n’importe où dans le coin pour aller voir des monuments et on s’est cassé le nez deux fois sur des entrées payantes et chères. Du coup vous pourrez voir une maison en pierre sur les photos, c’est une attraction à ne pas rater ici puisque à part quelques églises et cette bâtisse, tout est en bois. Ils en prennent tellement soin qu’ils ont décrété que la route qui passe devant polluait trop et abimait la maison, résultat ils ont abattus le petit pont, coupé la route et bâti un autre pont plus grand (et certainement plus couteux) un peu plus haut sur la route. Non mais je vous jure.

 

Nous avons échoué en fin d’après midi sur une petite plage de galets, très sympathique et déserte. On y accède avec un petit quart d’heure de marche dans les bois, vous pouvez voir quelques photos. On a trouvé des coquillages vivants et plein de coquilles vides, des scènes de crime (un crabe totalement déchiqueté et une plume blanche de mouette à côté ^^), et notre premier pingouin en liberté : malheureusement mort et rejeté sur la plage. Ca a fait mal au cœur, du coup Quentin lui a confectionné un monument funéraire en bois style Drakkar viking. Mais il n’y a pas mis le feu question sécurité.

 

 

Enfin voilà ensuite nous avons repris la route et pris pas mal de photos sur le retour. C’était amusant car presque seul les femmes sortaient, appareil photo en main et les hommes attendaient patiemment que cela se passe…^^

Publié le 16/02/2009 - Pas de modifications
Retour au site de nzealand