Joyeux Anniversaire Papa ! Par politesse, je tairai son âge histoire qu’il continu de faire plus jeune. ^^
Me voici donc de retour au travail après un dimanche ensoleillé où j’ai enfin fini de faire mes achats de cadeaux. J’ai tout étalé sur le lit, ça fait un bon paquet sans compter ceux qui sont déjà rentré en France avec les parents. Heureusement que le taux de change est bas…
Passons rapidement à la principale attraction du weekend : le criquet. Eh oui souvenez-vous, je devais assister à un match de criquet opposant l’équipe nationale de Nouvelle Zélande et celle de l’Inde. Ce sport est extrêmement populaire dans le coin, mais n’intéresse nullement les Maoris car je n’en ai pas vu un seul dans les tribunes autour de nous. Bref. Le temps est à la pluie lorsque je monte dans le bus pour rentrer chez moi après quelques emplettes de cadeaux le matin. De plus, au lieu de passer le quart d’heure habituel pour le trajet centre ville – Surrey Crescent Shops Grey Lynn (mon arrêt), je vais rester trois quart d’heure dans le bus en attendant que la rue soit dégagée par la manifestation irlandaise qui déambule dans les rues (un spectacle un peu comme Chalon dans la rue en moins bien forcément ^^). Du coup j’arrive en courant chez moi pour mettre un vêtement plus chaud, vider mon sac de cadeaux et attraper mon ticket pour le match, puis je repars sous la pluie pour une demi heure de marche jusqu’au point de rendez-vous. Je m’arrête en route acheter un sandwich chez « Subway », trop trop bon. Ils font tout choisir au client, le pain, la viande, le fromage (le tout chaud ou froid), et ajoute selon notre désir tomate, salade, concombre, courgette, poivrons, oignons, sauce aux choix, sel, poivre. Tout ça pour moins cher que Mc Do mais sans les frites. Il devrait exister des trucs comme ça en France ça changerai un peu. Je repars vite fait et arrive dans la rue ou nous étions sensé nous retrouver. Heureusement je trouve Oshar abrité dans un bar avec 20 minutes d’avance sur l’horaire. A l’heure dite, personnes d’autre en vue et après quelques coups de fils, nous partons en direction du stade. Les sièges sont complètement trempés, le terrain aussi et les organisateurs prennent une heure et demi pour se décider si oui ou non le terrain est praticable. Oshar est désespéré, m’avoue qu’il n’a jamais plut pour un seul des matchs qu’il lui a été donné de voir. Le stade se remplit peu à peu et c’est une ovation qui accompagne les messieurs qui retirent la bâche protégeant l’espace destiné au batteur et recouvert de sable. La pluie s’est arrêtée mais le vent froid à pris le relais. Les joueurs après un long échauffement, débute la partie. Je me retrouve assise à côté d’un collègue que je n’ai jamais réussi à comprendre et la manageuse lui demande de m’expliquer les règles du jeu au fur et à mesure du jeu ! Eh ben je ne suis pas sortie de l’auberge ! Pourtant, c’est avec surprise que je constate qu’avec beaucoup de concentration et un peu de devinette, j’arrive à saisir le sens des sons produits par sa gorgent ! C’est donc avec plaisir qu’après 2h de match, on abandonne presque le déroulement du jeu pour discuter de tout et de rien. La première mi-temps se termine brusquement et je décide de rentrer à cause du froid et de la nuit qui tombe vite. J’ai presque senti mon collègue déçu lorsque je lui ai dit que je rentrais, aussi venait-il de s’apercevoir que j’avais une façon surement rafraichissante de penser et de vivre là d’où je viens !
Je vais vous expliquer ce que j’ai compris des règles de ce jeu sans avoir pris le temps de les valider avec des informations péchées sur Internet. Dans la galerie de photos, vous pouvez voir l’agencement d’un terrain de criquet : de l’herbe, un trait blanc délimitant une zone ovale autour d’une bande sableuse avec deux piquets verts (les « Wickets » il me semble) à chaque bout. L’équipe qui commence à battre, c'est-à-dire qui reçoit les balles avec son énorme batte en bois plate pour les envoyer le plus loin possible, dispose deux batteurs vers les Wickets. L’équipe adverse de son côté, éparpille ses onze joueurs qui seront tour à tour lanceurs, réceptionniste ou tout simplement coureur après la baballe. Le lanceur, jette la balle au batteur de l’équipe adverse, celle-ci rebondit une fois sur le sol avant d’être frappée durement par le batteur. Pour marquer des points, les batteurs doivent courir à l’autre Wicket sans que l’équipe adverse ait le temps de récupérer la balle et de la renvoyer au coéquipier qui attend vers le wicket. Un peu comme le baseball. Lorsque les batteurs courent à l’autre bout de la bande de sable sans se faire mettre « out » (c'est-à-dire lorsque l’adversaire a reçu la balle avant que lui-même ait eu le temps de se placer derrière le wicket), les deux batteurs marquent un point et ils peuvent courir autant qu’ils le veulent pour amasser les points. Ensuite le batteur peut marquer quatre points d’un coup lorsque la balle atterrie derrière la première ligne blanche pour rouler et toucher le bord du terrain sans que les adversaires parviennent à la rattraper. Enfin, ils peuvent marquer six points d’un coup lorsque le batteur envoi la balle en dehors du terrain. Lorsque le lanceur commet une faute, les batteurs remportent un point, la faute consistant à lancer la balle en dehors de la zone sableuse, du moins selon l’arbitre qui juge que le lancer défavorise le batteur.
Du côté des adversaires, ils ne peuvent à proprement parler pas marquer de point lorsqu’ils sont réceptionneurs mais peuvent désavantager leur adversaire en faisant sortir les batteurs un à un. J’ai expliqué plus haut comment mettre « out » un joueur trop confiant mais il existe deux autres façons. L’une consiste à attraper la balle sans qu’elle touche par terre après que le batteur l’ait frappé. Et l’autre est que le lanceur parvienne à lancer la balle sur le Wicket jalousement protégé par le batteur qui se place devant lui.
Concernant le temps qu’une équipe passe en batteur ou réceptionneur, il existe deux possibilités, soit tous les batteurs sont mis « out » (ce qui est arrivé pour les pauvres Indiens), soit le nombre de lancer de balle à été atteint. Je suis incapable de vous dire combien, parce que l’on m’a parlé de 50 qui est devenu 42 à cause de la pluie, mais j’imagine que ce sont 50 séries de 6 lancers car les lanceurs changent de côté tout les six lancers si je me souviens bien.
Voilà voilà, vous en savez autant que moi sur les joies du criquet, qui reste un jeu intéressant mais long et ennuyant lorsque rien de bien surprenant ne se passe. J'ajouterai pour la petite anecdote qu'il y avait dix fois plus d'Indiens et donc de supporter de l'équipe indienne que de kiwis dans les gradins. Au final, j'ai vu des centaines de drapeaux indiens et pas un seul de nouvelle zélande. Ironique non?