Articles de Klow - Soir?e de crise
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Marà a refait une crise ce soir.

A peine ai-je le temps de rentrer tranquillement dans la quille brisée, que Higanbana m’appelait et me disait que Marà avait un problème.

A la voir allongeait sur le lit en tremblant, je mis rapidement un doigt sur le problème.

 

Une nouvelle crise due au léviathan.

 

Araja, Higanbana et une elfe de la nuit assistait à la scène. La chance a voulu que j’arrive au début de la crise. Marà n’avait pas encore eu le temps de s’en prendre aux gens autour d’elle.

J’ai donc dû intervenir rapidement.

Et devant l’air perdu des trois présents. Le naturel revint au galop.

Adieu Matelot Higanbana. Adieu Capitaine Araja.

Il restait seulement Higanbana et Araja a mes yeux et moi pour coordonner le tout et faire en sorte que la chose tourne le moins mal possible.

Et c’est là le truc le plus drôle.

Un simple mousse file des ordres à un capitaine.

 

Du bol pour moi que le capitaine m’ait à la bonne et que le matelot n’ai pas l’air d’avoir trop réfléchi au ton que j’employais …

Marà fut ainsi rapidement maitrisée. Poignets et chevilles fortement attachés. Si je me souviens bien, la dernière fois, elle avait failli craquer les liens ou les avaient vraiment craqués. Bref je préférais être trop prudent que pas assez.

Je l’ai éloignée de la ville, mais sans effet notable sur son comportement. Faut croire que mes observations de la dernière fois n’étaient pas les bonnes. Araja a tenté un sort de sa composition appelait Brise-âme sans effets. Quant à l’ancien Grumegueule, il a été aussi inefficace. Le Léviathan l’a chassé en l’effrayant. Avantage d’être un guerrier et ne pas avoir pour l’instant à affronter la chose dans mon esprit. Je le crains moins à le savoir enfermer. Même si ça n’empêche pas certaines emmerdes.

 

Au final, on l’a ramenée vers Cabestan quand on est tombé sur une bande d’alliés enragés.

Et vu les rumeurs qui faisaient état d’une attaque en règle sur les pitons. Nous choisîmes de ramener Marà à l’île plutôt que la taverne pour plus de sécurité.

Une fois là-bas, vu ses tentatives pour se libérer ses poignets et mollets furent mis en sang en partie par la corde. J’ai donc choisi de l’attacher à un lit avant de la libérer de la corde pour qu’elle se blesse moins. Peu de temps après elle semblait être totalement calme et elle revenait à elle.

 

Ah oui ! Elle n’avait plus la pièce qui semblait appartenir à Médivh que je lui avais donné et qui semblait à l’époque la seule chose qui puisse la calmer.

Je me demande si Karazhan ne renfermerais pas un objet similaire à cette pièce ou aux effets qu’elle semble avoir sur ses crises en attendant de trouver une solution plus définitive à ce problème.

 

 

Et au vue de l’entrée précédente. Je me dis que je devrais peut-être poursuivre mon histoire.

Je disais que parfois même les monstres sont jugés comme encore utile.

Les esprits des anciens de la tribu me remercièrent pour ce que j’avais fait. Sauver les survivants, même si cela pris énormément plus de temps que tous ne l’escompter.

Ils m’ont également banni, et cela fut compréhensible, pour la manière dont je m’y étais prise.

Le nom de OmbreGriffe me fut repris. Je ne pouvais que garder Klow.

Depuis cette époque, je n’ai pas vraiment trouver d’autres noms qui me convennaient.

Représentatif de la totalité que je suis.

Je reste simplement Klow.

 

Et je disais donc que mon utilité pouvait encore être trouver.

OmbreGriffe, contrairement aux anciens, n’en avait pas encore fini avec moi. Libérer les survivants au final ne lui avait servi qu’à me montrer la vraie histoire qui se cachait sous ses évènements lointains.

La suite peut sembler être une histoire un peu folle et tirer par les cheveux, mais …

Un orc avait durant ces dernières années, travaillait sur le rêve d’émeraude. Son essence, son accessibilité, sa relation avec les druides. Et il était démoniste.

Pas assez prudent, il fut trahi par le plus faible de ses démons. Son diablotin.

Ce dernier profitant d’une faille dans son allégeance. Parti tout raconter à nazthérim. Et le nazthérim y vit un moyen de se tailler une meilleure place dans la légion en montant un plan d’invasion d’Azeroth via le rêve en se servant de taurens, races aptes au druidisme et donc proche du rêve.

Tout cela fut fait de façon très discrète, même au sein de la légion. Le nazthérim ne répondant seulement à quelques maîtres obscurs qui se servait de lui comme de fusible de test, vu qu’il n’y croyait pas trop. Le plan marchait, tant mieux. Il échouait, le nazthérim serait l’entier fautif et sa mort conclurait le silence total de cette affaire.

 

Ainsi est l’histoire. Parfois certaines histoires restent cachés et disparaissent dans le torrent du temps.

Il est évident que je réussis via un coup de pouce de OmbreGriffe à foutre tout cela en l’air.

Si l’on considère que se faire tripatouiller l’âme, le corps et aller savoir quoi d’autre pour se faire changer en druide à l’aide d’une étrange magie ou repasser guerrier et un bon coup de main. A mes yeux, c’est surtout une grosse merde qui me lie un peu plus au rêve, à OmbreGriffe et au vol vert. Des chaînes.

 

Que l’opération eut été un grand secret pour tous, amis comme ennemis m’a bien aidé.

Les participants étant peu nombreux, j’étais suffisamment habile pour me débarrasser de tous. Le nazthérim dont la mort semblait être une chose à part pour ceux de sa race, fut enfermer par un sort dans une balle en vrai-argent que je lui tirais dessus.

 

Balle et faculté de choisir entre le druide et le guerrier. Je remis tout cela à OmbreGriffe à nouveau. Je me voile ainsi la face en me disant que je ne leur dois plus rien. Mais si je ne meurs pas avant. Je reste certains que le vol vert me rappellera un jour à mon souvenir, sans vraiment chercher à me laisser à nouveau le choix pour intervenir sur ce cauchemar qui le ronge.

Force étant quand même d’admettre, que leur but visé, va aussi d’une certaine manière dans mon sens.

 

 

Mais une dernière question me trotte.

Cela, serait me mentir de ne pas admettre que j’espèrerais une rédemption pour ce que je suis et ce que j’ai fait.

Force met juste d’admettre une chose. Quelle serait la personne la mieux placé de plus juste façon pour me pardonner mes crimes ?

Publié le 25/03/2009 - Modifié le 02/05/2009
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