Articles de Hatake Jioshu - Visage 3. Aliciae
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Aliciae.

 

Voilà un visage que je suis pas prêt d'oublier. Un des rares visages Sin Doreï qui ne me donne pas instantanément envie de le rendre à l'état de bouillie. Je me rappelle l'avoir rencontré à son mariage, ironique non? Swormer était un ami de son mari, l'entêté ahuri d'impulsif Sintaël. Heureusement, ou non, je n'ai pas eut un seul vague sentiment en la voyant. Ce n'est que plus tard qu'elle a craqué quelque chose de censé rester immobile. Je me souviens que Sin' avait disparu de la surface de la terre sans rien dire. Que Klow, que je tenais en haute estime depuis quelques temps, l'avait recueillie pour l'aider ou la protéger. Je n'ai jamais vraiment demandé, ce n'était pas mes affaires et je devais juste veiller sur ces deux elfes. A l'époque, cette tâche était pire que récurer les chiottes du Sols' après une beuverie, et c'est rien de le dire. Et puis, allez savoir comment je ne m'en souviens pas moi même, quelque chose a craqué pour cette hystérique manipulatrice. Quelque chose a craqué et ce que je pris pour une fière amazone est devenu une elfe. En ces temps, encore plus que désormais, les femmes sont un luxe que je ne peux m'offrir et dont je ne ressens pas le besoin. Aliciae est, elle, souvent revenue à Cabestan, très souvent même. Elle venait pour Klow, Klow qui ne venait pas, et alors elle s'énervais de cette colère qui m'a ensuite plue. A force de la calmer, j'ai finis par l'apprivoiser, ou était-ce l'inverse?

Plus tard encore, mon masque est tombé, encore une promesse de perdue. J'aurais pas dû, Klow nous a surpris, et assez vite; quoi de plus normal, un limier pareil ça ne s'invente pas. nous avons parlé longuement de ce sujet, et j'ai su calmer l'ardeur du tauren, et sa colère silencieuse. Klow est pire qu'une anguille.

N'empêche; j'ai vu Féandil morte de curiosité et de haine contre Aliciae, et ça, ça valait tout l'or du monde. J'ai eus ces bons moments, comme ces crises d'hystérie à envelopper pour la calmer.

C'est d'ailleurs comme ça que l'histoire se termine: une crise d'hystérie et mon réveil à la réalité. Elle porte un anneau, qui la relie à Sintäel, quand bien même il a fui comme le dernier des lâches finis. Cet anneau m'a réveillé et m'a arrêté. Je n'ai pas le droit de prendre celle d'un autre. Du moins, ça c'est terminé officiellement. J'ai longtemps nourrit le désir de cette amazone, cherché un regard, quelque chose, me réprimant à chaque fois. Heureusement, Lune d'Argent n'est pas l'endroit de mes rêves ni de mes convotises et je ne m'y approche en réalité pas, mais c'est pour elle.

Récemment, Sintaël est revenu, à mon grand damne, mais sa joie, donc la mienne. Oh, bien sûr, j'ai connu d'autres, mais une amazone vous laisse une trace comme un fouet.

Pour ce qui fut d'Avà, c'est une autre histoire...

Toujours est-il, lorsque ma reine est en danger, je me retrouve assez près pour m'interposer. Le garde du corps de sa Majesté, un titre qui m'a manqué. Avant de m'exiler ici à Nagrand, je l'ai emmenée à Kamagua selon ses désirs, afin de la protéger des Sin Delore, elle et Layrà. La protéger, mais avec son mari, mort et rongé par la peur et la jalousie, tentant de me prendre un beau rôle que je ne pense pas avoir. Partant même, sous une phrase bien sentie, j'ai lutté pour ne pas profiter d'un moment de solitude avec Aliciae. Non, ce n'est pas correct, je suis monté voir Sintaël, lui dire des choses qui sonnaient par mes gardes, fausses dans ma bouche. Non, il n'a pas à s'en faire. Quand bien même je suis fragile à sa femme, je ne manquerais pas à l'honneur et m'en défend.

 

Je l'attends tout de même au tournant, le mari. Il ne vaut pas mieux que moi au final. Sauf que je suis un crevard de pirate qui ne laisse rien transparaître. Lui c'est un serveur impulsif trop démonstratif.

Publié le 02/04/2009 - Modifié le 02/04/2009
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