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PROLOGUE :

La forêt des pins argentés comptait parmi les plus belles de tout le continent. Ces arbres avaient une diversité parfaite où chaque espèce trouvait sa place. Tout était en harmonie… Aussi bien les animaux que les plantes. Au milieu de ce petit « paradis » était implanté un petit village. Ses habitants étaient, pour la plupart, des paysans, fiers de travailler leurs terres, ainsi que des bûcherons, formés à alimenter le village en bois et à replanter aussitôt là où ils avaient coupé. Ces travailleurs du bois avaient un camp bien à eux non loin de ce dit village. Ainsi, les machines servant à couper, tronçonner ou défricher, qui fonctionnaient de jour comme de nuit, ne dérangeaient guère les habitants du village. Parmi les bûcherons, vivait un homme du nom de Aaron. Marié à la belle Elane, ils avaient eu un fils ensemble. Il se démenait pour faire vivre sa famille. Son patron, Kaleon, n’était pas ce qu’on appelle un enfant de cœur. Il savait ce qu’il voulait et n’acceptait aucune excuse de la part de ses employés.

 « -J'ai besoin de quelqu’un pour assurer le service de nuit. Le village a besoin de grosses quantités de bois pour le nouvel hôtel de ville. J'espère compter sur toi, petit...

-Euh, chef je suis désolé mais c'est l'anniversaire de mon fils aujourd'hui, il va avoir 13 ans...

-Je te rappelle que c'est moi qui finance ta famille, que c'est moi qui vous fait vivre, toi, ta femme…et ton "fils"!

-Pardon? Mais chef vous ne pouvez pas me faire ça ! Je m’étais justement arrangé avec Oghart pour qu’il me remplace ce soir, et je vous avais informé de ça il y a 2 semaines !!

- J’ai besoin de Oghart demain matin aux aurores pour aller livrer du bois !! Mais si tu veux te faire virer continues comme ça !!!

-Non chef, du tout, je travaillerai de nuit si c'est vos ordres...

-tu commenceras au coucher du Soleil, à ce soir Aaron.

-bien chef. »

Une fois sa journée de travail terminée, Aaron avait une pause de 3 heures avant de reprendre pour le service de nuit. Il rentra chez lui et ne savait pas comment annoncer la nouvelle à sa femme et son fils. Ils seraient probablement très déçus. Il n’aimait pas voir cette expression sur leurs visages.

« -aaahhhhh, mon chéri tu es rentré, ton fils t'attend avec impatience!!!

-Malheureusement… j'ai passé une sale journée au travail et le chef veut que je recommence ce soir! Je n’ai pas le choix…

-tu as dit non j'espère?

-que veux tu que je dise? J'ai été obligé!

-QUOI???? ET TON FILS TU EN FAIS QUOI??? C EST PAS TOUT LES JOURS QU ON A 13 ANS. IL SERAIT PEUT ETRE TEMPS POUR TON CHEF D APPRENDRE A RESPECTER LA VIE PRIVEE DES GENS !! TU L’AS PREVENU IL Y A PLUSIEURS SEMAINES !! IL NE PEUT PAS NOUS FAIRE UN COUP PAREIL !! (Les larmes aux yeux)

-Il a menacé de me virer...

-Ylan a dit à tous ses copains qu’il allait passer une soirée inoubliable avec toi !! Il attendait cette soirée avec impatience !! Kaleon n’a pas de cœur !! Ce n’est qu’un égoïste qui ne pense qu’à ses profits !!!

-Elane, ma chérie, comprends moi je n’ai pas le choix…

-Alors deviens fermier ! le travail y est dur aussi mais le patron de la coopérative est plus compréhensif lui !

-Non ! J’irai travailler !! Laisses moi me reposer un peu maintenant ! Je n’ai que peu de temps… »

Attristé par cette dispute avec sa femme Elane, Aaron ne pût dormir pendant le temps passé dans son lit. En regardant dehors, il s'aperçût que le soleil commençait déjà à se coucher.

Soudain, Ylan fît irruption dans la chambre.

 -PAPA!!!!! C'est mon anniversaire!!! Qu’est ce que tu as prévu comme surprise papa !!?? Une nouvelle canne à pêche qu’on va essayer à la rivière ce soir !!?? Allez papa dis le moi !!

-Je ne peux pas rester mon fils, je dois aller travailler je n’ai pas le choix…

-Mais papa tu avais dit que…

-Je sais ce que j’ai dit !!! Mais je t’ai dit que je n’avais pas le choix Ylan !!! Alors tu restes avec ta mère pour le fêter ! C’est comme ça ! Il est temps que tu comprennes un peu qu’on ne fait pas toujours ce que l’on veut dans la vie !!

Le pauvre petit sortit de la chambre de son père en larme. Aaron désolé de voir son fils dans une telle déception, s’habilla et quitta silencieusement la maison. Une demie heure plus tard, il commençait déjà à couper du bois. Au même moment, sa femme et son fils mangeaient silencieusement. Tous deux n’avaient guère le cœur à la fête.

Pendant ce temps là, dans les collines avoisinant le village, des troupes de cavaliers approchent.

« -Maître, les troupes sont presque prêtes mais la légion d'Orczi et celle de Herzbor ont été décimées par des cavaliers humains plus au nord ! Les mortels sont au courant de ce que nous préparons... !

-Aurais-tu perdu la foi envers la puissance du Roi Liche misérable avorton?! Crois-tu vraiment que notre seigneur n'a pas prédit cette défaite? Je pense que tu as beaucoup trop de doutes envers lui ...Et on ne peut pas se permettre d’avoir des soldats qui doutent…tu vas payer le prix fort.

-Non Seigneur !! Nooonnnnn !!!

L'acolyte s'effondra sur le sol.

-Que cet exemple vous serve à tous de leçon! Personne n'a le droit de douter du Roi Liche! Vous lui avez peut être donné vos âmes, mais sachez que vous êtes encore de simple mortels! Qui plus est, vous avez trahi votre patrie! Nous vous avons à l'oeil, humains!

Les troupes acquiescèrent d'un signe de tête, l'air terrifié et la mine pâle.

-Ô grande et puissante liche, on nous informe que Kel'Thuzad a importé les échantillons de la grande peste que le Roi Liche a crée, il sera bientôt parmi nous.

Soudainement, la liche sentit une âme mortelle non loin, elle ordonna à ces gardes du corps d'aller la dénicher et de l'amener devant elle...

-Seigneur, voici le sale espion que nous avons trouvé dans les buissons!

-Retire tes pattes de là! Tu ne sais pas à qui tu as à faire! Je suis peut être humain, mais toi tu n'as même plus de conscience propre!

-CA SUFFIT!!!!!!!!! (Un séisme parcourut la région). Pour qui te prends tu humain ? Que faisais tu ici?

-Je suis envoyé par notre maître à tous pour livrer cette cargaison (un chariot de tonneaux apparût à côté du mage). Elle vient tout droit de Norfendre parait-il. On dit aussi qu'elle est très fragile et très volatile.

-Pousses toi mortel! Que j'examine ce que tu apportes!

-Comme vous voulez...

Le mage recula de quelques mètres, juste assez pour laisser le champ libre à la liche.

-Qu'est ce que cela ?

-L'avenir cher amis, c'est l'avenir du Fléau.

-Qui es tu?

-Il y a des dizaines d'années, j'étais simple mage étudiant à Dalaran et sous les ordres du Kirin'Tor.

Maintenant on me surnomme "le traître", ou encore "l'ennemi", voir "l'assassin", mais je suis surtout connu sous le nom de "Nécromancien". Je me nomme Kel Thuzad. Toute la troupe se mit à genou… Toute ? Non, la liche resta figée...

-t... tu... toi ? C'est toi Kel'thuzad ??! C'est impossible! Aux dernières nouvelles tu étais en Norfendre!

-Doutes-tu vraiment de la puissance du Roi Liche? Et en plus tu as l'impertinence de me tutoyer? Tu n'es qu'un insecte comparé à mon grade dans le fléau… INCLINE TOI DEVANT TON MAITRE !

La liche s’exécuta…

-Acolytes! Savez vous si les forces sont en place?

-Maître, à part quelques soldats égarés, notre armée est prête au combat.

-Et les goules? Ont elles remarqué des mouvements de troupes ennemies?

-A part quelques bûcherons travaillants de nuit, quelques chiens de garde et quelques voyageurs, non aucun signe de l'armée royale de Lordearon, ni de l'armée du Kirin'Tor.

-Bien, Azral'Mag!

La liche se redressa.

-Les troupes sont sous commandement jusqu'à nouvel ordre, détruisez ce village, et utilisez ce tonneau de la peste pour voir ce qu'elle vaut. Après ça, retrouvez moi dans mon repaire, à Scholomance.

-Bien Ô Maître ! »

Kel"Thuzad disparu en un éclair, emportant avec lui la majeure partie de la cargaison.

Pendant ce temps, au camp bûcheron, Aaron ressassait toujours les mêmes complaintes à un de ses compagnons. Il ne pouvait s’empêcher de revoir le regard de sa femme et la déception de son fils. Celui-ci devait d’ailleurs dormir à cette heure… Dormir sans avoir fêter son anniversaire. Mais il devait tout de même reconnaître que sans Kaleon, beaucoup ici seraient probablement morts de faim, lui et sa famille y compris. Alors qu’il se remettait à l’ouvrage de plus belle, tout le monde stoppa net le travail pour regarder au dessus des arbres. Des ombres virevoltaient dans tous les sens. Le vent se leva et tout à coup, quelqu’un cria.

-« LE VILLAGE ! LE VILLAGE EST EN FEU !!!! VITE !!! »

Tous les hommes lâchèrent leurs outils et coururent aussi vite que possible. Mais lorsqu’ils atteignirent le village, il ne restait que des ruines. Un paysage de désolation s’offrait à eux. On pouvait entendre des pleurs et des gémissements. Aaron se précipita chez lui… N’en croyant pas ses yeux, il pénétra dans ce qu’était autrefois son foyer. C’est là qu’il aperçût, gisant sur le sol, la dépouille de sa femme Elane. Les larmes coulaient sur ses joues sans que celui-ci ne s’en aperçoive. Il tomba à genou ne réalisant pas totalement. Il se disait que ce n’était qu’un mauvais rêve et que tout ça allait finir. Il resta sans bouger devant le corps inerte, pendant de longues minutes.

Soudain, il réalisa… son fils … où était son fils ?! Il se releva et se précipita dans la chambre mais il n’y était plus. Aucune trace du corps.Il comprit alors que son fils avait été enlevé. Il hurla de douleur et pleura toutes les larmes de son corps…

6 années s’écoulèrent depuis ce drame.

Dans une des tavernes de la ville de Hurlevent:

« -vous désirez?

-comme d'habitude, une pinte

-très bien je vous l'apporte de suite.

L'auberge était vide, comme tous les soirs de chasse aux sangliers.

-s'il vous plait. Voici votre bière.

L’homme la bût en une seule traite.

-Tenez, gardez la monnaie.

Tout à coup, quelqu'un vint lui parler.

-Bonsoir, magnifique soirée n'est-ce pas ? Je m'appelle Honorius, et vous? »

Publié le 05/07/2008 - Modifié le 05/07/2008
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