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Deux ils étaient dans l'infinité de ce plan
Deux ils étaient dans le vide de ce monde
Deux ils étaient, destinés à être ensemble
A apporter la paix et la vie, sur ce monde


Prière aux dieux, au-plus-haut-des cieux.

A l'aube des temps, tout n'était rien, rien était tout. Vide est ce qui qualifierait le mieux cette époque, Néant distordu à l'infini. Lunaeris, désolée de vivre parmi tant et tant de ténèbres, pleura et pleura des torrents de larmes, qui se déversèrent en flots continus, pour ne jamais tombés. Devant telle tragédie, et devant si belle jouvencelle, Aeial, qui de sa main créatrice modelait l'univers, la prit en miséricorde. Il façonna alors un monde à son image. Devant elle, la terre et les montagnes, les arbres et les forêts, les animaux et les races humaines prirent forme, par ses soins.

 

Face au don de celui qui deviendrait son bien aimé, Lunaeris déversa ses larmes de joie sur ce monde naissant. Ainsi naquirent les océans que nous connaissons aujourd'hui.

 

Leur union était inévitable. Deux au commencement ils étaient, et deux ils devaient être pour le gouverner. Aieal, le Mande-Lumière, dirigerait le jour, en honneur à la vie qu'il créa, Lunaeris du Crépuscule, elle, dirigerait sur la nuit, pour ne jamais oublier d'où elle était issue. Ceci est connu comme l'Âge Divin, où les Dieux marchaient encore parmi les mortels.

 

Les siècles passèrent, le monde se développait, mais Lunaeris était triste. Le jour, le monde créé par son bien aimé était effervescent, toujours en activité, plein de mouvement et de vie. La nuit, le calme revenait, laissant place à la fraîcheur et la quiétude de ses débuts. Lunaeris ne pouvait le supporter, ces larmes se déversèrent en torrents, et tombèrent sur le monde sous la forme de pluie. Ému devant la mélancolie de sa compagne, Aeial éclaira la voute stellaire d'innombrables étoiles, pour que les nuits de celle qu'il aime soient moins solitaires.

 

Encore plus de siècles passèrent, mais pourtant, Lunaeris était toujours triste. Elle contemplait les humains, et ne pouvait que constater cela : Malgré leur perfection, ils ne connaissaient le bonheur. Elle pleura de nouveau nombre de larmes, avant qu'Aeial intervienne de nouveau. La maladie, la famine, la mort, fléaux que nous connaissons toujours aujourd'hui, leur furent imposés. Ainsi touchées par le malheur, les humains remercièrent et rendirent un culte à Aeial et Lunaeris pour le don unique qu'est la vie. Et Lunaeris ne put être qu'heureuse, en voyant ses fils et filles jouir de leur bonheur, bien qu'éphémère.

 

Enfin, je ne vous apprend rien que vous ne sachiez déjà, mais ... connaissez vous la suite ?

 

De nombreux siècles passèrent, depuis. Les humains copulèrent, se regroupèrent, labourèrent les champs. Ils construisirent leur première cité, Féale, en l'honneur des Dieux qui leur avait donné la vie. Ils continuèrent à s'étendre sur la surface du monde, et à vénérer les Puissances d'en Haut. Mais cela était appelé à changer, tout du moins pour certains. Le premier humain a être capable de manipuler le mana, source de toute vie, était née. Lunaeris, inquiète quant à l'apparition d'un tel être, demanda à Aeial d'intervenir. Celui-ci refusa. Trop de fois par le passé ils étaient intervenus, et libre à leurs destins ils devaient laissés ces êtres.

 

Des siècles passèrent, et l'apparition de cet être fut suivie par celle de centaines d'autres. Plus de siècles passèrent, avant que l'ampleur de ce changement soit visible. Lossehëlim et Brumhart, patriarches de leurs lignées respectives et magistères dans le maniement du mana, imposèrent leur autorité sur les humains exempts de toute magie. Ceux-ci, voyant en eux l'incarnation des puissances qu'elles adoraient, ployèrent le genou sans opposer nulle résistance, et se renommèrent d'eux même les Inféodés. La lignée Lossehëlim, caractérisée par leur intellect supérieur, érigea en l'honneur des Dieux des tours pointant vers leur présumée résidence, en signe de pieuse dévotion. La lignée Brumhart, elle, artisans de génie et guerriers des plus talentueux, creusa la terre afin d'y sortir gemmes et  métaux précieux, afin de façonner des offrandes à la hauteur de leur grandeur. Ensemble, ils bâtirent ce qui fut qualifié de cité la plus monumentale de tout temps, mais qui ironiquement sera celle aussi qui connaîtra le destin le plus tragique : Thor'modan. Lunaeris, contemplant tant d'attentions, fut comblée de bonheur, et tout souci se dissipa en elle.

 

Néanmoins, Les Lossehëlim et les Brumhart, devant la vénération que leur portaient les Inféodés, gagnèrent en arrogance. Ne constatant nulle présence, nulle intervention de ceux qu'ils considéraient comme les puissance supérieures, et devant le culte grandissant dont ils étaient l'objet, une pensée s'imposa à leur esprit.  Ils se prirent pour les égaux des Dieux, et se pensèrent apte à la confrontation. Ils mirent en place les constructions les plus ambitieuses de leur temps, chacun cherchant là où leurs convictions leur dictaient de le faire. Des milliers et des milliers d'Inféodés furent mobilisés dans ces travaux insensés, et des milliers et des milliers d'autres les y rejoignirent, pour y mourir. Lossehëlim construisit des tours perçant les nuages, telles des lances immaculés fendant les cieux. Brumhart creusa les galeries les plus profondes, perforant le sol jusqu'à ses entrailles. Par deux fois, Aeial refusa à Lunaeris une intervention. La première fois, la vue des constructions destinées à les débusquer. La deuxième, la vision de charniers de corps en décomposition, résistants s'opposant à l'affront fait aux vrais Dieux. Par deux fois, Lunaeris pleura en voyant ses enfants mourir face à la folie de leurs frères.

 

Lossehëlim et Brumhart, tous ceux qui avaient osés s'opposer à elle ou à ses fidèles, furent les témoins de ce que nul mortel n'était appelé à confronter. Son héraut fut une éclipse,  l'instrument de sa vindicte, la foudre. Par ces deux outils, Lunaeris imposa la terreur sur Thor'modan, ténèbres accablantes illuminées à des moments fugaces par des fourches électriques, avant de purement et simplement la raser par le feu et le tonnerre. Lossehëlim fuirent à travers les flots, Brumhart sous les pic rocheux, mais Lunaeris était obstinée à poursuivre son dessein, et tout et chacun sait que rien ne peut stopper le courrou d'un Dieu. Sauf un Dieu.

 

Dans sa grandeur d'âme, Aeial s'interposa sur son chemin, et miséricordieux qu'il est, au lieu de la châtier comme les coutumes anciennes l'ordonnait, il l'implora de cesser telle folie. Car, avant tout, Aeial n'est que le représentant de la loi qu'il impose à tous ceux qui lui sont fédérés, et en tant que tel, il ne peut en faire abstraction. Lunaeris, que la tristesse teintait d'angoisse, interrogea son compagnon sur le rôle qui devait être le leur.

 

*Nos fils, pour qui nous avons tout accompli, se retournent contre nous, pire, ils se retournent contre la terre qui a vu leur jour et vont même jusqu'à se retourner contre leurs propres frères. Mon tendre et cher, pourquoi, pourquoi devons nous rester passif face à leur déchéance ? Pourquoi devons nous contempler leur souffrance, alors que le sacrifice d'un nombre permettrait le plus grand bien pour le reste ?*

 

Aeial se contenta de répondre que leur rôle était tout autre. Un rôle que lui même, omniscient parmi les sages, ignorait. Mais que, quel que soit celui-ci, celui que Lunaeris s'apprêtait à endosser n'était que celui qui la mènerait vers la ruine. Lunaeris, l'ignorant, implora à son tour son aimé de s'écarter pour qu'elle agisse, comme elle le dit elle même, "pour le plus grand bien". Et devant l'absence de réponse de celui-ci, elle décida de balayer ses entraves, quelle que soit la forme qu'elles prendraient. Et celle-ci fut sa plus terrible erreur, car, on rejetant l'autorité d'Aeial, elle s'exposa au Jugement Dernier, la loi primordiale. En ce qui sembla pour certains une fraction de seconde, pour d'autre des siècles, elle fut privée de tous ses pouvoirs, bannie de sa condition d'être divin, emprisonnée aux entrailles même de la terre. Et malgré toutes les malédictions, tous les anathèmes et suppliques qu'elle criait, se répercutant des centaines de milliers de fois contre les parois de ce qui serait son éternelle prison de roche, nulle réponse ne lui parvint. Et nulle réponse ne devait lui parvenir que plusieurs dizaines de siècles après.

 

Les survivants qui deviendraient par la suite les engeances nommées elfes et nains, réussirent à rejoindre leurs terres d'exil. La traversée des flots des elfes les mena en la terre baptisée Lysfendel, les nains quand à eux atteignirent les Pics Foudroyés, où ils battirent leur première cité, Thor'medar. Ni l'un ni l'autre n'oublièrent ce qu'ils considéraient comme la trahison des Dieux. Ils abandonnèrent leur culte, et fondèrent leurs propres Panthéon. Les nains et les elfes, se développèrent à l'écart les un des autres, et les siècles passant, finirent même par oublier jusqu'à leur propre existence. Les Inféodés, qui seront connus par la suite sous le nom d'humains, eux, en l'honneur du sacrifice de Lunaeris, lui vouèrent un culte qui perdure encore aujourd'hui, bien qu'aillant oublié les raisons qui les poussent à le faire. Aeial se retira définitivement, marquant définitivement la fin de l'Âge Divin.

 

 

 

Les Guerres de la Silmarion

 

Nous allons tout d'abord nous pencher sur ce qui est de connaissance commune. Tout d'abord, ce que l'on nomme Silmarion, est l'arme runique brandit par les instigateurs de ces guerres, répondant au nom complet de Silmarion, tranchant de la Ruine. Ces guerres se dénombrent au nombre de trois, et se sont déroulés à des interstices de plus en plus rapprochés. La première de ces guerres est celle dans les détails sont les plus méconnus, car gardés au plus grand secret par le Trône de Lysfendel. La dernière marqua le début de l'âge d'or des humains sur Léolindel.

 

Nelthanaal, capitale et joyau de l'empire elfe, port où des centaines de navires aux proues graciles et aux voiles immaculées fendent les flots pour explorer les quatre coins du monde. Les rapports avec les nains sont fleurissants, et l'Impératrice-Dragon Lyndis l'Exploratrice elle même, suivie de sa cour, est en visite diplomatique à Thor'medar, afin de renouer amitié avec ce peuple, artisans dépassant l'entendement. Ainsi le contexte défini, portons notre attention sur Finren, forgeron de renom parmi les Lossehëlim. Ses créations, aussi insignifiante soient elles, sont considérées comme des œuvres d'art, au point où on s'interroge sur la limite existante entre arme et décoration. Finren est un elfe orgueilleux, et en trois siècles de pratique, il n'a encore vu personne pouvant rivaliser de talent avec lui. Il s'est toujours targué d'être le meilleur, de n'avoir aucun égal, il disait même qu'il s'estropierait, le jour où quelqu'un forgerait une arme dépassant en perfection les siennes. Il était sûr de lui, trop sûr. Mais, pourtant, il n'était pas préparé à cela. Son orgueil n'était pas préparé à voir une quelconque création naine. Car, c'est devant l'une d'elle qu'il est dit qu'il perdit la raison, ne pouvant pas même après une décennie de travail réussir à l'égaler. Mais pourtant, elle vit le jour. Sortie des forges, elle resplendissait, aveuglante, au moindre rayon de lumière. Nul ne sait comment elle fut forgée, nombre affirment que c'est d'une inspiration hérétique qu'elle vit le jour, quoi qu'il en soit, Silmarion elle fut nommée, et Silmarion est et fut l'arme la plus parfaite que le monde contempla jamais. Peu de choses nous reviennent de ce qui se passa par la suite. Selon les archives de Sylvanaar, Finren réussit à réunir des partisans, et d'un coup d'Etat magistral, s'empara du trône. La nouvelle n'arriva aux oreilles de l'impératrice qu'après plusieurs mois le forfait commis. Les écrits même des archives sont vagues, mais de manière approximative, il est dit que Finren finit par trouver la mort, entraînant par la même occasion Lyndis et nombre de ses troupes. Les Dragons, race intelligente dont les elfes avait attiré la sympathie de part leur sagesse et les hautes capacités intellectuelle, devant telle guerre civile, et déçus par tel comportement, décidèrent de rompre tout contact, et de partir vers une destination méconnue, pour ne jamais revenir. Enfin, la Silmarion fut portée disparue, et l'on ne pouvait que supposer sa localisation, en vain. Ceci marqua la scission entre les désormais Haut-Elfes, et les Elfes Sylvains, qui donnera lieu à la balade "La complainte des Bien-Nés". Les raisons de cette scission ne sont nulle part précisées, et en conséquence, nous ne n'y attarderons pas.

 

Près de deux millénaires après, la Silmarion se manifesta de nouveau, aux mains du mage humain Arator, originaire de Shavas, reconnu dans les divers royaumes humains pour son rare talent. De nouveau, les archives de Sylvanaar se trouvent très imprécises, quand au comment de son ascension. Il est révélé qu'il aurait réussi à avoir la main mise sur les Forteresses naines du Col Noir, aux frontières d'Issil, mais personne ne s'explique quels moyens ont été mis afin d'y parvenir. Il est aussi révelé la disparition de plusieurs navires Haut-Elfes, sur la même période. Le temps nous apprendra que le détenteur de la Silmarion expérimentait avec ces deux engeances des expériences inimaginables, contre-nature. Considérant que les nains étaient la perfection de la forme, et les elfes la perfection de l'esprit, l'esprit dément du mage prit la forme des Orcs, être humanoïdes aux faciès bestiaux et à la peau verte, le meilleur de ses essais visant à créer la forme de vie supérieure, qui heureusement furent toutes sans exceptions un échec. Contrôlés par son esprit, Ar'Theldor fut la première forteresse a tombé face à ces monstres, suivie dans l'année qui suivit par Val'dethrar, Thor'adhal, et Dun Adanar. Des armées de nains réunies à la hâte furent balayées sans exceptions. C'est lors de la destruction du Temple de Valanah, centre du culte de la divinité du même nom, que les nains désespérés firent appel aux Haut-Elfes, qui vinrent aussitôt à leur secours, et formant ce qui sera nommé l'Alliance des Deux. C'est aux portes même de Thor'medar que Arator fut défait par les héros Gundrik Barbe-Noire et Allaster Lame-Argent, au centre du maelström que formait les combats endiablés entre leurs armées. Les Orcs, désormais libre de leur arbitre, fuirent en bandes désordonnées le front, se faisant éradiquer un par un par les forces décidées de l'Alliance des Deux. Selon les rumeurs, les Orcs lors de leur fuite rencontrèrent Gaelendhar, père des Dragons. Suivant sa parole de prophète, cette race rejetée même par les Dieux prit la mer pour une destination inconnue de tous, suivie par celui qui deviendrait leur Dieu. Ce qu'il advint d'eux, ni Sylvanaar ni Lysfendel le savent. La Silmarion fut de nouveau perdue, selon nombre de témoins, tombant dans un gouffre sans fond avec son détenteur. Mais les Haut-Elfes avaient appris des erreurs du passé. Redoutant un retour de la Silmarion, avec un champion plus puissant que le précédant, ils décidèrent d'un commun avec les nains d'établir le Conclave, destiné à veiller sur leurs populations respectives, ainsi que celle de la naissante nation humaine. En l'espace de quelques siécles, leurs agents s'infiltrèrent dans leurs communautés, et gardèrent un oeil vigilant sur eux. Les relations entre ces trois peuplades se développèrent sur la même période.

 

Douze siècles plus tard, la Silmarion tomba entre les mains de Theodoren le Fort, seigneur des Terres de Canet. Le Conclave fut mit rapidement au courant,  et tenta de taire son détenteur avant qu'il ne prenne en puissance, en vain. Toute tentative d'assassinat fut un échec. 3 ans plus tard, Atel Alassi, port Haut-Elfe, fut rasé mystérieusement dans la nuit, sans nul survivant. L'armée réunie par l'Alliance des Deux afin de s'opposer à cette nouvelle force fut promptement balayée, paralysée par la terreur : C'est une légion de morts qui s'abattit sur eux. Ainsi se profila la nouvelle incarnation de la puissance de la Silmarion. Theodoren, répondant au titre de Champion de la Ruine, entreprit sa croisade contre les colonies elfes, et mit à feu et à sang le Val d'Étoile, les victimes de ses massacres rejoignant ses armées innombrables. Le Conclave dépêcha des osts avec à leur tête Helthering Nightstrike, seigneur elfe d'Eluria. Ce fut après une série de victoires écrasantes, que la Légion des Morts parut défaite. Mais, ce n'était qu'illusoire : Helthering, revenant au siège du Conclave, assassina tous ses membres, avant de revenir aux cotés de Théodoren, chevauchant comme garde d'élite, à la tête d'une Légion encore plus nombreuse. Toutes colonies elfes furent rasés, et le Val d'Étoile n'est plus que terres embrasées. Le regard du Champion de la Ruine, une fois son forfait accompli, se porta sur les Empires Humains, encore en proie aux querelles intestines. La Légion des Morts écrasa toute résistance humaine, et fendit jusqu'au cœur de ceux-ci : Féale. Car le but de Théodoren était des plus perfide : Dans le Temple en l'honneur d'Aeial, il existe une flamme qui jamais ne s'est éteinte, une flamme qui représente la lumière qu'apporta Aeial au monde. Son but était d'étouffer cette flamme, grâce à son essence corrompue, car il est dit que s'il advient que cette flamme cesse de brûler, la nuit éternelle s'abattrait à jamais sur le monde. Et il y serait arrivé, sans l'intervention de Sigmund le Pieux, qui unifia les Cinq Royaumes, et mena la défense de Féale, armé du marteau consacré Pacificateur. Lorsque le Champion de la Ruine arriva aux portes de la cité, celle-ci était hérissée de centaines de protections, les douves avaient été inondées, les survivants des précédents carnages avaient grossis le nombre des défenseurs. Durant un siège qui durerait des mois, les osts des morts et des vivants s'affrontèrent dans des combats d'une rare intensité. A l'apogée de la bataille, les survivants du Conclave portèrent une attaque décisive, qui pencha la balance en faveur des humains. Au-dessus des remparts, il est dit que Théodoren, après avoir balayé le prince Alderik Highstar, rentra dans un corps-à-corps épique avec le Pieux. Dans une lutte qui dura jusqu'au crépuscule, Sigmund finit par prendre le dessus sur son adversaire, et il est dit que les Dieux eux même dirigèrent son bras dans un arc de cercle létal, brisant la Silmarion en morceaux, ainsi que son porteur. Sans la puissance de leur maître, la Légion des Morts se désagrégea d'elle même, avec pour seule exception sa garde d'élite, les Lames Noires. Composée d'individus tenus sous le contrôle du Champion de la Ruine par un puissant lien télépathique, ils avaient retrouvé leur plein arbitre, comme les Orcs auparavant. Afin de se prévenir de cette menace, l'Ordre des Paladins d'Issil fut fondé par Sigmund lui même, en l'honneur de la terre qui l'a portait, afin de traquer et assainir ce fléau, qui sera nommé Nécromancie. Le peu de Lames Noires survivants aujourd'hui ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils étaient, obligés de rester en mouvement afin de ne pas attirer le regard menaçant des Répurgateurs, et aillant pour la plus part perdus la raison. Sigmund le Pieux fut proclamé Empereur des Cinq Royaumes, et réunifia ses terres sous le nom de Fédération. Les survivants du Conclave élurent domicile à Féale, étant à la base des chercheurs. Les Haut-Elfes retournèrent à Lysfendel, mais prirent soin de garder un œil sur les humains, un de leur émissaire siégeant au Conseil, installé à Issil. Les nains aidèrent à la reconstruction des cités, avant de retourner eux aussi à leurs terres. Ceci marqua le début de l'âge d'Or des humains, ainsi que celui de la décadence des nains et elfes. Ceux-ci rompirent tout contact entre eux, et avec les humains, se mettant en ostracisme. 

 

Les croyances de part le monde:

Les humains :

Aeial, le Mande-Lumière est reconnu comme un Dieu sévère mais juste, éclairant ses fils de sa lumière bienfaitrice. Divinité du jour, il est vénéré sous l'aspect du Juge, impartissant la justice en quelque lieu que se soit. C'est à lui que les combattant demandent leur bénédiction, sous l'aspect du Guerrier, et pour sa protection et sagesse, sous l'aspect du Père. Les artisans lui adressent aussi une prière pour mener à bien leur travaux, sous l'aspect du Forgeron. Aeial est surtout prié dans les hautes-sphères. Le siège de son culte est actuellement à Issil.

Lunaeris du Crépuscule, la déesse mélancolique. Divinité de la nuit, c'est à elle que l'on prit pour se protéger des dangers des ténèbres. Sous l'aspect de la Mère, on l'a prit pour protéger ses enfants, sous l'aspect de la Jouvencelle, pour l'innocence et la pureté. Sous l'aspect de la Dame en Sanglots, on la prie pour apaiser les tourments du monde. Enfin, sous son dernier aspect, celle de la Mort, on lui adresse une prière afin que les décédés trouvent le chemin vers l'Elysée, et ne vienne accabler les vivants dans la non-mort. De part son statut, c'est à elle que l'on vout le plus grand culte, car la plus appréciée du petit peuple, même si à voix basse, les partisans d'Aeial la considère comme la divinité des brigands et coupe-gorges. Le siège de son culte est actuellement à Tarvallon.

Il est important de noter que l'Empereur est proclamé par une élection du Conseil, où les deux dirigeants des ordres, l'émissaire elfe, et les cinq seigneurs des empires constituant la Fédération sont présents.

Nains:

Allanah, considérée comme la Mère de leur race. On lui vout le culte le plus important,

Publié le 22/09/2009 - Pas de modifications
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