Articles de Mar? Isilien - Les derniers instants
Retour au site de Mar? Isilien
Article précédent - Article 6 sur 9 - Article suivant
Elle ferma les yeux et porta la main à son ventre…

«Tu es sûre de toi, Shayat ? Vraiment ? »

La taurène lui sourit d’un air bienveillant et lui tapota l'épaule.

« Il est rare qu’une druidesse se trompe sur ce genre de questions, Marà. »

L’elfe rouvrit les yeux avec un sourire incertain. Sur son visage qu’aucune cicatrice ne marquait encore, le bonheur se disputait à l’inquiétude.

« - Mais… qu’est-ce que je vais en faire ?
fut tout ce qu’elle parvint à dire.
- Eh, tu as le temps d’y penser, ne t’en fais pas. Il n’a que quelques semaines. D’ici a ce que tu sois incapable de bouger, les choses auront évolué. Rien ne t’oblige a arrêter le combat maintenant. »

L’elfe sourit plus largement. Shayat et elle faisaient partie de la Milice Grise depuis plusieurs années, et elles se comprenaient bien. Abandonner le combat n’était pas envisageable pour le moment, pas alors que l’offensive du Roi-liche sur Azeroth s’intensifiait.

« Tu as raison… Et puis il faut que j’en parle à Val’. »

Elle remercia chaleureusement la taurène et quitta la tente. Le camp était calme. Cela faisait quelques jours déjà qu’ils étaient établis à Brise-Clémente et la routine commençait à s’installer, malgré les escarmouches fréquentes avec les morts-vivants. Valerian et ses hommes étaient arrivés en renforts lorsque l’on avait commencé à signaler un regain d’activité dans la Malebrèche. Les goules arrivaient par petits contingents, mais avec l’aide de la Milice la garnison locale n’avait eu aucune peine à les repousser jusqu'à présent.

Marà réalisait peu a peu ce qui lui arrivait, et un bonheur immense la submergea. Peu importaient tout à coup la guerre, le Fléau, les batailles. Elle portait un enfant. L’enfant de Val. Sereine, heureuse, elle se dirigea vers la tente qu’elle partageait avec le général.

« Alerte ! Alerte ! »

L’alarme retentit soudain dans tout le campement.

« Le Fléau ! Une armée ! Ils se dirigent par ici ! »

Les hommes se mirent à courir, s’équipant, ramassant leurs armes. Marà les imita et héla la sentinelle qui avait crié, demandant un rapport.

« Une troupe du Fléau, Capitaine ! Bien plus grande que tout ce que vous avons vu jusqu’ici. Une chevalier de la mort est à leur tête ! »
Publié le 18/10/2009 - Pas de modifications
Retour au site de Mar? Isilien