Articles de Razik Tourne-boulon - Chapitre 1 ? Une enfance discr?te.
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Le troll dont je vais vous conter l’histoire se nomme Günesh… d’après mes recherches, ce nom est dérivé d’un mot signifiant « soleil » dans une langue oubliée de tous (sauf des linguistes gobelins bien évidemment). Malgré ce nom rayonnant, je dois dire que la lumière se fait souvent difficilement dans son esprit.

 

Günesh a été confié bébé à l’Assistance Hordeuse par sa mère, qui ne se sentait pas le courage de l’élever seule, son père étant décédé sur un champ de bataille. Notre ami grandit donc à l’orphelinat d’Orgrimmar (dans les registres duquel j’ai trouvé les informations pré-citées).

 

Enfant, il suivait les cours sagement, se faisant peu remarquer (du moins pas par son intelligence ; bien sûr quand il trébuchait et renversait un pupitre en entrant en classe, ça attirait l’attention). Bien qu’il ait des difficultés pour apprendre, il était curieux et se concentrait autant qu’il pouvait pour progresser. Il était décrit comme « maladroit mais sage ». Les enfants étant souvent cruels, ses camarades se moquaient souvent de lui et s’étaient inventés un langage codé qui le tenait à l’écart de leurs discussions. Par exemple, ils disaient de lui « olol koman il suxx lui il a mm pa de S2 ». Ce langage (communément appelé « èssaimèsstaïle ») n’étant traduisible que par d’éminents linguistes, il restait complètement obscur au pauvre Günesh.

 

Aussi, dès qu’il fut assez âgé pour être autorisé à se promener seul hors de l’Orphelinat, il passa tous ses moments libres à déambuler seul dans les rues d’Orgrimmar. Il prit assez rapidement conscience que les gens ne lui prêtaient aucune attention, comme s’il eut été invisible. Il en profitait parfois pour chaparder un fruit sur l’étal d’un marchand.

 

Mais son plus grand plaisir était de s’asseoir non loin de la forge municipale, et d’observer le travail des forgerons. Les lames qu’il voyait se créer sous ses yeux le faisait rêver, bien qu’il n’osât pas espérer en posséder une un jour ; il ne possédait rien, et n’avait aucun talent particulier qui puisse lui faire gagner de l’argent.

Publié le 08/01/2010 - Modifié le 11/02/2010
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