Je suis Koamhagueul. Je suis Koamhagueul, dit "le manipulé", orc, voleur de son état. Je suis un orc ordinaire, sauf que je suis bien vieux pour un orc. A trop vivre dans les ombres, la mort elle-même a finit par m'oublier. Ma vie remonte a il y a longtemps, très longtemps, bien avant la fuite de Thrall, bien avant la venu des orcs en Azeroth, bien avant la première corruption des orcs.

Je vous parle d'un temps où la corruption des démons n'était pas encore entré dans la destinée des orcs, ni dans leur âme. D'un temps, où les orcs vivaient en harmonie entre eux en Draenor et en harmonie avec les autres peuples de Draenor. 

Je suis de la lignée chanteguerre, mon grand père paternel était un guerrier du clan il y a bien bien longtemps. Mon père, Gruor, a préféré ne pas participer aux batailles et a plutôt opté pour une vie de péon. Il aimait "faire pousser les animaux" comme il le disait souvent, et je me souviens qu'il pleurait à chaque fois qu'il devait en abattre un. Ma mère, Hurdan, connaissait les bases de l'art chamanique et s'en servait pour accompagner les bêtes sacrifiées vers le repos.

Mes parents ont eu 5 enfants, trois fils (Kroar, Konig et moi) et deux filles (Koler et Karbon). Je suis le 4ème enfant. Mes deux frères étaient de rudes gaillards, musclés et forts et n'avait de cesse de se mesurer. Ils passaient leur journée à se lancer des défis de courage ou de force, ils luttaient, s'entraînaient et voulaient toujours être les meilleurs. Je les enviais et les adorais, j'aurais tant aimé être aussi fort qu'eux. Ce n'était malheureusement pas le cas.

Je me souviens, j'ai essayé une seule fois de me confronter à eux. Ils étaient partis dans un de ces sempiternels défis, lorsque je leur dit : "Attendez, je peux aussi le faire." Je me souviens, il fallait exciter un animal, une espèce de vache de Draenor, et une fois en plein galop, l'arreter à la force des bras. Ils m'ont regardé, n'ont rien dit, juste une silence d'acceptation. Je les ai suivit. 

On arriva près d'un champ, et mes deux frêres s'engagèrent dans leur défit. Je les regarder faire, envieux et excité. Ils n'eurent pas réellement de problème à arreter les animaux, c'étaient des force de la nature. Arriva mon tour.

Je me mit au milieu du champ et je choisit un gros animal qui me semblait impressionant. Je me mit à me dandinais, mais l'animal ne bougea pas d'un poil. C'est alors que je m'approchai, prit une branche et le frappa de toutes mes forces. L'animal se cabra, se retourna et me fonça dessus.

J'essayai de l'arreter. J'avais observé mes frêres faire, je ne doutais pas de ma réussite. J'eus tord. L'animal était beaucoup plus fort que moi. Il me renversa et m'arracha presque le bras. Je perdis connaissance sous le choc.

Mes frêres calmèrent l'animal. Il m'emmenèrent devant notre mère et lui expliquèrent ce qu'il s'était passé. Ma mère me pris dans ces bras et usa de tout son pouvoir pour me guerrir.

Le chamans de notre race sont puissants, les esprits les aide quand leur demande est juste. C'est pourquoi ils me rendirent l'usage de mon bras. J'en garde un respect eternel pour les chamans.