Nalfein
Race: Elfe Noir
Guilde: Les Valkys
Jeu: Royaumes.net
Etat: En pause
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Nalfein

Je me baladais tranquillement dans la forêt, lorsqu'une voix retentit sur ma droite...

"Halte-là, messire ! Prenez donc un autre chemin, si vous ne voulez subir le courroux de Nalfein !
- Nalfein ? Qui est-ce?
- Nalfein est un guerrier Elfe Noir. Il est originaire de la Cité d’Irin Hui, située sur les terres de Nimmaroth, continent ravagé depuis des siècles par la guerre.
Il mesure environ un mètre soixante-quinze et pèse quatre-vingts kilos, il a de très longs cheveux noirs qui descendent jusqu’à ses pieds et ses yeux blancs injectés de sang inspirent la terreur. D’après ce que nous savons, il est âgé de deux-cent quatre-vingt-dix ans. Assez jeune donc … enfin si l’on peut dire.
Il porte un pantalon de toile orné de chaines ainsi que des bottes. Un foulard recouvre son visage, ne laissant apparaitre que ses yeux.
Il dispose de deux armes : une lame fantôme mesurant facilement deux mètres et qui inspire à elle seule le respect, ainsi qu'une chaine.

- Mais comment est-il arrivé à Técil?

- Nalfein est né et a grandi sur les terres désolées de Nimmaroth. Il passa une grande partie de sa vie en compagnie de ses parents, Urlryn, son père et Imrae, sa mère. Tous trois vivaient donc dans la cité d’Irin Hui, aussi connue sous le nom de Cité des Morts. Ce nom résulte de la défaite que subirent les Gnolls, sacrifiés par milliers sur les autels d’Ainatar, Dieu de la Destinée.

Il
y a des siècles, une lutte pour les Terres de Nimmaroth s’engagea entre ses habitants, les elfes noirs et les Gnolls, habitants des terres voisines. Aussi bêtes que méchants, ceux-ci ravageaient les royaumes les uns après les autres, ne laissant que mort et désolation derrière eux. Ils n'étaient cependant que les pantins d’un Seigneur puissant, Raukohui, dont l'avidité pour le pouvoir et la domination n’avait pas de limite, certainement pas les frontières qui séparaient ses possessions des terres de Nimmaroth.
De grandes batailles s’engagèrent entre les deux continents, tantôt pour récupérer les terres perdues, tantôt pour tenter d’en prendre à son tour. Mais les Gnolls étaient plus nombreux, si bien que toute tentative pour repousser l’envahisseur semblait vaine.
Un jour, Nuuruhuine, Roi de Nimmaroth eut un présage : il semblait que la prochaine attaque serait favorable à ses troupes. Il les prépara, recrutant tous les hommes quel que soit leur âge. Nalfein fut donc l’un d’eux. Il dut quitter le domicile familial s’enrôlant à son tour dans la Grande Armée. Une fois ses troupes prêtes, Nuuruhuine les envoya en direction de la frontière Nord par les montagnes, là où, selon son présage « la Victoire l’attendait ».

 

Ils prirent donc la route et mirent plusieurs jours pour s’y rendre. Quelle ne fut pas leur surprise quand ils cherchèrent l'ennemi en face d’eux : néant, pas un seul homme. Le général des Armées, nommé par le roi Nuuruhuine, décida de faire demi-tour, présageant le pire malgré les prédictions du Roi. Celui-ci fut pris d’une colère noire, mais l’armée retournait maintenant vers Irin Hui. Pressentant le pire pour sa cité, Nalfein s’angoissait, il voulait comprendre pourquoi la prédiction de leur Roi était fausse car jamais, ô grand jamais, celui-ci ne s’était trompé, il était impossible qu’il ait failli à son devoir de protéger Nimmaroth.
La réaction de Nalfein fut d’ailleurs la même que celle de l’ensemble des hommes, mais tous continuèrent à suivre leur Chef.

Après des jours de marche, ils arrivèrent enfin aux portes d’Irin Hui. Leur silence était à la hauteur de ce qui les attendait : les Armées de Raukohui se tenaient prêtes à attaquer la ville.
Elles y pénétrèrent facilement et entamèrent le massacre, tuant femmes et enfants sans aucune pitié. Les troupes du Roi se ruèrent dans la ville, en tentant de bloquer la progression de l’ennemi dans les entrailles de leur cité. Le temps d’un combat qui leur parut durer une éternité, ils massacrèrent les Gnolls, mêlant leur sang à celui de leurs proches.

Les pertes furent nombreuses tant dans les rangs de l’Armée du Roi que parmi les civils.
Nalfein se battait comme un beau diable mais, au détour d’une ruelle, il vit les dépouilles de ses parents gisant sur le sol. Abattu, dépité, haineux envers son Roi, il quitta les rangs de l’Armée pour se rendre aux quartiers royaux et obtenir une explication. Il fut suivi de plusieurs soldats qui voulaient comprendre le sens de ce « présage ».

Il demanda audience auprès de Nuuruhuine, ce qui lui fut bien sûr refusé. Ne voulant pas en rester là, les soldats forcèrent les portes. Arrivés face au Roi celui-ci tenta de se disculper en expliquant qu'il avait bien prédit la victoire. Nalfein, dépité, rétorqua que le prix demandé pour ce combat excluait que l'on puisse parler de victoire.

Nuuruhuine ne pouvait que reconnaitre son erreur, sa mauvaise interprétation du présage qui lui fut montré était prouvée et irréfutable.
S'avançant alors face au roi, le chef des armées lui demanda s'il reconnaissait avoir montré là la limite de son pouvoir et lui suggéra qu’il serait mieux pour tous qu'il quitte Nimmaroth pour céder sa place à plus compétent. A ces mots, le roi se retourna et quitta l’assemblée, rejoignant ses quartiers pour y prendre congé et par la même occasion prendre congé des Terres de Nimmaroth.

Après cette bataille et le chagrin insurmontable dû à la perte de ses parents, Nalfein ne trouvait plus la force de continuer à servir au sein de l’Armée, et ne voyait pas l’intérêt de rester à Irin Hui tant la souffrance hanterait ces lieux pour toujours dans son esprit.

 

Il décida donc de quitter Nimmaroth. Il regarda l’horizon de la mer et montra du doigt un point, au hasard :

- Ainatar, guide mon chemin sur cette mer déchaînée et aide-moi dans ce périple dont je ne sais si je reviendrai. Je suivrai ta voix peu importe où tu me mèneras, mais je te demande de ne pas m’abandonner en chemin.

Il fit ses bagages et embarqua sur un petit navire et sortit du port, toutes voiles au vent, en direction du Sud. Après plusieurs heures de mer, l’embarcation de Nalfein subit un grain très violent qui fit tanguer le bateau au gré de la houle. Pendant des jours, son embarcation fut la cible de la violence des entrailles du Ciel et de la Terre qui ne laissaient que peu de répit à notre courageux voyageur qui n’eut de cesse d’implorer Ainatar de le laisser aller au bout de son périple … Epuisé, affamé et à bout de force, il commençait à perdre espoir.
Son périple dura jusqu’au jour où, réveillé par la lueur du soleil, il réunit le peu de force qui lui restait pour se rendre sur le pont afin de satisfaire sa curiosité. Il se saisit de sa longue-vue et observa l’horizon, scrutant chaque parcelle de mer jusqu’au moment où il vit au loin des vagues désordonnées semblables à celles créées par les rochers d’un rivage côtier. Il en lâcha sa longue-vue et tomba à genou remerciant son guide de ne pas l’avoir abandonné.
Il se rua ensuite sur le gouvernail, en tentant de reprendre ses esprits, et mit toute son énergie à tourner celui-ci, faisant dorénavant route vers la terre ferme qui l’attendait.
Il ne se demanda pas ce qu’il pourrait y trouver, car pour lui tout serait meilleur que son passé à Nimmaroth.

Après quelques heures qui lui semblèrent interminables, il pût enfin accoster au port de cette île. Celle-ci, à première vue, semblait calme et prospère, parsemée de montagnes et de clairières verdoyantes où habitants de toutes races semblaient cohabiter en harmonie.
Après s’être extirpé de son embarcation, il prit la direction d’une taverne où, après s’être rassasié et s’être désaltéré, il prit quelques informations sur l’île. Il savait maintenant qu'elle se nommait Técil et qu’elle était la dernière des îles colonisée par ce que l’on semblait nommer ici l’Empire.
Il prit ses affaires et décida que Técil serait dorénavant son point d’attache Il y fonda ce royaume, Nogelroth.

- Pouvez-vous m’en dire plus sur le royaume de Nogelroth ?


- Nogelroth est sûrement l’une des cités les plus sinistres de l’île. Ses murs de pierre s’élèvent sur des centaines de pieds et sont percés de quatre portes fermées par des battants de fer. Les têtes des suppliciés ornent les créneaux et des bannières à l’effigie de Nalfein flottent sur ses tours. Peu d'émissaires se sont rendus sur les terres de Nogelroth. Selon leur dire, à l’intérieur brûlent nuit et jour des feux sacrificiels en l’honneur d’Ainatar, Dieu de la Destinée qui a guidé Nalfein jusqu'à Técil. Mais nous n’en savons pas plus à ce sujet et je dirais même que je viens de vous conter tout ce que nous savons sur Nalfein et son royaume. Méfiez-vous si vous souhaitez en apprendre plus !