I live in an English speaking country, I have to speak English. And I have to write in English.
Through these pages, you will be able to read all my adventures in the country of the All Blacks, the kiwis, the maori and the japanese food.
What I feel, what I think, what happen... everything!
Of course, there will probably have some mistakes. I can not say that I am now very better in English than before my departure. So please keep being sympathetic! And do not hsistate to correct me, it will help me!
This diary is the same than the one I have to send to my English teacher every month.
~~ Enjoy! ~~
Et non, je ne suis pas mort! Vous êtes déçus, hein? Non, si je n'ai pas donne de nouvelles sur ce blog ces derniers temps, ce n'est pas qu'il m'est arrivé quelques chose de grave, mais plus simplement que la chose la plus précieuse pour moi m'a une fois de plus fait défaut. Le temps. Je déteste le temps. J'ai l'impression que mon sablier personnel a été mal réglé et qu'on y a mit des grains bien trop fins! Le sable s'écoule donc à une vitesse anormale, si bien que j'en suis tout perturbé et que je ne trouve pas le temps de placer toutes mes occupations comme je le voudrais!
Il faut dire que mes semaines sont bien remplies ici. La journée, je travaille au bureau. Un bureau tout en longueur, chichement décoré, avec quelques tables, quelques machines, un distributeur d'eau fraîche et le bruit de la climatisation qui accompagne la musique du responsable des lieux. C'est dans cette atmosphère sereine que je passe mes journées à... taper des centaines de lignes de codes. Passionnant, non? Si mon stage m'a au moins appris une chose, c'est que je ne veux définitivement pas passer ma vie à programmer. Non, c'est décidément trop rébarbatif, quand bien même le défi est intéressant à relever.
Ceci dit, l'atmosphère ici est plutôt sereine. Je pense que tous les français devraient venir faire un stage ici, ça ferait un peu de bien à tous ces boules de nerfs qui peuplent nos bureaux. Ici, au bureau, je n'ai pas encore vu un seul mot plus haut que l'autre, pas un cri, pas un signe de stress, de précipitation, d'urgence. Les gens ne vivent pas pour travailler, ils travaillent pour vivre. Du moins c'est l'impression que j'en ai, et je pense qu'on aura fait un grand pas en France quand on aura un peu laissé tomber ce culte du travail qui nous caractérise.
Dans la collocation, tout sa passe plutôt bien. Quelques petits instants de doutes quand une nouvelle venue a débarquer, n'hésitant pas à discuter - ou plutôt devrai-je dire hurler? - à onze heures du soir dans une langue torturée que je prends pour de l'Allemand. Ceci dit, ça n'a pas duré longtemps, et tout va bien maintenant. J'espère seulement qu'elle ne va pas nous griller tout le forfait internet avant la fin du mois. Je ne sais pas encore de quelles atrocités je serai capable si on me coupait ainsi mon accès à Internet...
Roberta et Simon, nos sympathiques logeurs, sont toujours aussi sympathiques, justement. Des fois, j'ai même l'impression que c'est nous qui les hébergeons, tant ils sont absents! Ce sont apparemment des artistes qui vivent de je ne sais trop quoi - ils n'ont pas l'air de travailler - et qui passent la majorité de leur temps en promenade dans leur pays avec leur camping-car et leur jeune fils.
Voici donc quelques nouvelles d'ordres général pour vous prouver que je suis bel et bien encore en vie et que je ne me suis pas encore exilé dans un village de Maori pour y refaire ma vie. La suite... bientôt.
NB: bientôt est pour moi un terme vague pouvant aussi bien vouloir dire 10 minutes que 2 mois.