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A peine arrivé et déjà tant à dire! Cependant, autant éviter de vous emmêler l'esprit par des anecdotes sans liaisons temporelles évidentes et commencer par le commencement.

Le commencement, c'est donc l'aéroport St Exupery, près de Lyon. Mon père et moi sommes en avance. Pour une fois. Un exploit assez remarquable pour être notifié. Nous ne sommes venu qu'en petit comité. Le reste de la famille est trop occupé à tousser, à veiller sur ceux qui toussent, ou à faire la grasse matinée pour pouvoir m'accompagner.

Après quelques minutes d'attente, Marlène et sa famillle – un père, une mère et une soeur – déboulent à leur tour du grand ascenseur qui les a remontés des noires profondeurs du parking 0.

Après quelques rapides présentations, nous nous dirigeons d'un pas déterminé vers le terminal 2. Edition des tickets d'embarquement, enregistrement des bagages, passage au rayon X et au détecteur de métaux. Tout est normal. Et non, je n'ai pas sonné à cause des vis que j'ai dans la mâchoire, pour ceux qui se poseraient la question.

Après les adieux de rigueur – ce sont des choses qui se font, paraît-il – Marlène et moi marchons vers notre avenir avec la volonté du lapin prêt à tout pour voler une carotte au beau milieu d'un amoncellement de barbelés et de mines (il faut que j'arrête les comparaisons, ça ne me réussit pas vraiment on dirait...).

Nous voilà maintenant tous deux assis, dans un coin de la salle, près de la verrière, attendant l'inexorable appel...

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Créé le 06/01/2009 à 08:45:11 - Pas de modification

Après une petite attente, premier embarquement dans ce que nous appelons un vieux coucou de la British Airways. Pas très confortable, ni très accueillant. Mais après tout, il n'y en a que pour deux heures environ. Nous nous installons dans nos fauteuils, bouclons nos ceintures et écoutons les consignes de sécurité. A ce propos, je me demande si la danse Tektonik n'a pas été inspirée par la gymnastique que les hôtesses et stewards effectuent à ce moment là.

Enfin, l'avion se met en branle. Après un petit parcours sur le tarmac, il s'aligne sur la piste, puis prend de la vitesse. Encore en encore. Et enfin... nous décollons! Nos tripes se tassent un peu au fond de notre ventre, comme pendant les montagnes russes. C'est assez amusant. Je me tourne vers Marlène, qui affiche un grand sourire un peu crispé.

Le voyage et l'atterrissage à Londres-Heathrow se font sans encombre. Nous sortons dans le froid et le brouillard coutumier de notre chère Angleterre et tentons de nous y retrouver. S'ensuit alors notre première discussion en anglais pour tenter de savoir où aller... et qui ne se passe pas si mal! Nous prenons donc la navette pour rejoindre le terminal 1 qui se trouve à l'autre bout de l'aéroport – on manque d'ailleurs de hurler quand on voit débouler un camion d'un tunnel en roulant à gauche – et nous attendons patiemment le vol Air NewZealand OO1 à destination d'Auckland via Los Angeles.

Et cette fois... pas de vieux coucou! Télévision individuelle avec une large sélection de musiques, films, séries, jeux, espace pour les jambes plus important, sièges confortables, moquette en bon état... tout cela ne sera pas de trop pour les 26 heures de vol qui nous attendent!

De nouveau, consignes de sécurité - toujours aussi longues - et décollage, plus doux cette fois. Après une rapide ascension, nous dépassons la couche de nuage. La mer de coton s'étend à perte de vue sous nos hublots. Marlène, qui n'a jamais eu l'occasion d'assister à pareil spectacle, s'émerveille. Je fais de même. C'est toujours aussi beau.

Puis les heures passent, longues, très longues, trop longues. Un peu de lecture, un film, de la musique. On essaie de dormir aussi. Mais la chose est rendue impossible par un mioche qui ne cesse de pleurer car quand il est dans les bras de son papa, il veut sa môman, et inversement. Et c'est véridique, je n'ai jamais vu un tel emm... garnement! J'essaie donc de me consoler en tentant des high-scores à Tetris sur l'écran de l'avion. Quand enfin nous commençons à survoler les Etats-Unis, d'autres spectacles nous attendent: des villes enluminées, vues du ciel.

Enfin, nous arrivons à Los Angeles. Et là, attention, fini de rire! On arrive aux Etats-Unis quand même! Donc: petit questionnaire habituel avec toutes les questions débiles habituelles (Avez-vous l'intention de poser une bombe sur notre sol? Voulez-vous commettre un meurtre? Et j'en passe et des meilleures...). Mais si ce n'était que ça.. non, non... Après, chacun se fait ficher! Et oui, prise des empreintes digitales et de tout un tas de données morphologiques sur la main, avant de se faire prendre par une caméra. Du moins je n'ose espérer que ce n'était pas une analyse rétinienne, James Bond n'est pas passé par là quand même...

Après les avoir rassurés en leur disant que non, décidément, on n'avait pas l'intention de commettre un attentat terroriste, on nous fait entrer dans une salle de transit. Comprennez: une grande salle glaciale dans laquelle on se pelle les noix en attendant d'être appelés pour réambarquer. Ce que nous faisons quelques temps après. Couverture propre, nouveaux oreillers, nouveaux écouteurs, nouvelle équipe: le grand ménage a été fait pour la dernière étape!

Nous voilà donc repartis pour notre destination finale: Auckland!

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Créé le 06/01/2009 à 08:50:19 - Pas de modification

Ladies and gentleman, welcome in New-Zealand! Nous y voilà enfin! La Nouvelle-Zélande! On montre nos petits passeports, on montre nos visas, on signe un petit papier et nous voilà partis en quête de nos bagages.

Nous attendons bien cinq minutes devant le carrousel 1 avant de lire sur un panneau que nous devons aller au carroussel 3. Ben oui, ça n'aurait pas été marrant si on avait été sur le bon du premier coup. Pendant ce temps, trois chiens m'ont reniflé, la langue pendante, sous le regard attentif de leur maître en costume bleu. Seulement, le quatrième de ces chiens renifleurs de substances illicites semble m'apprécier un peu plus que les autres et se met à japper. Comble de l'affection, il me mord la jambe! Forcément, le maître rapplique en appelant un collègue, l'air de dire: ça y est, on tiens le dealeur du siècle! De but en blanc, on me demande – après m'avoir pris mon passeport – ce que je transporte comme drogue. Naturellement, je réponds que je n'en ai pas. Mais on insiste, on insiste! Et finalement on m'invite gentiment à faire une présentation détaillée du contenu de tous mes bagages. Et de ceux de celle qui m'accompagne, tant qu'à faire. Durant tout le temps d'attente et d'inspection, je sens Marlène crispée, stressée, un brin nerveuse. Et bien, ça commence déjà! pense-t-elle tellement fort que je l'entends de la chaise en plastique qu'on ma demandé de bien garder.

Je regarde donc la douanière déballer tout mon bazar, l'air aussi serein que possible. Il faut dire que mes yeux rougis par des heures de veille ne doivent pas vraiment me rendre service non plus... D'autant plus que je perds subitement le contrôle de mon canal lacrymal gauche qui se met à sécréter pendant trois minutes son liquide salé. Cependant, je m'amuse en observant la femme douanière dépiauter un vieux mouchoir resté au fond d'une poche de pantalon ou en la voyant lutter pour sortir mon disque dur externe de la gangue de plastique et de scotch dans lequel je l'ai protégé.

Finalement, on nous laisse partir sans rien nous demander de plus. Mais j'ai tenu bon! Ils ont dû me demander une bonne centaine de fois quelle drogue je prenais, me demandant pourquoi le chien m'avait sauté à la poire si je n'avais rien de tout ça, etc. Mais j'ai tenu bon, et malgré les pressions, la vérité et la justice ont triomphé! Parce que oui, je ne suis pas drogué...

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Créé le 16/01/2009 à 09:00:15 - Pas de modification

 

Nous voici maintenant hors de l'aéroport. Enfin. Finis les clébards sans cervelle et les interrogatoires dans les règles. Finis les questionnaires stupides pour savoir si on a l'intention de poser une bombe ou de commettre un crime. Finis les bébés qui pleurent parce qu'ils veulent toujours le parent qui est deux mètres plus loin. Terminé le voyage! A nous les vac...! Ah, non, pas tout à fait. J'oubliais. On est ici en tant que stagiaire pour travailler. Oui, je sais, tout de suite, c'est moins classe...

Voici venu les temps des premières impressions sur ce nouveau pays. Premier constat: il fait chaud! Deuxième constat: on est paumés, là!

Après une longue réflexion et un petit temps pour me rendre compte que rien de ce qui était censé marché sur mon portable ne fonctionne ici, nous nous dirigeons vers une rangée de taxis stationnés là. Nous hélons un conducteur barbu et enturbanné (bizarrement, je n'imaginais pas nécessairement les néo-zélandais comme ça). On lui demande un hotel pas cher, près de l'endroit on sont censés habiter les propriétaires de la colocation dans laquelle on doit passer ces trois mois. Après un long débat avec ses collègues, il nous dépose à quelques kilomètres de là, devant un petit hôtel bien sympathique. Nous nous présentons à la réception... full! Et mince, le chauffeur qui est déjà reparti... Bah, il nous a indiqué l'endroit où vivaient ces chers Simon et Roberta, allons voir à pied! Ce que nous faisons, prenant tous nos bagages (ce qui n'est pas peu, notamment pour moi qui ne voyage pas sans toute ma batterie de matériel électronique pour installer tout un tas de périphériques autour de mon beau laptop). Mais sous la pluie qui s'est mise à tomber, chaude et lourde, ça devient vite désagréable. On demande alors notre route à un monsieur dans son jardin. Bientôt, toute sa famille est sur le branle-bas de combat et la fille nous conduit directement sur place en voiture. Que les Néo-Zélandais sont sympathiques! Hélas, une fois sur place.. personne. Et le téléphone qui ne répond pas... on doit vraiment trouver un hotel!

Nous empruntons donc le téléphone du premier hotel, où nous avons été redéposés, pour appeler un autre hotel et demander un taxi. En deux minutes, le taxi est là. C'est déjà ça. Nous arrivons devant l'hotel suivant. Cette fois, on lui demande d'attendre un peu, par précaution. A forte raison! Cet hotel là fait dans le grand luxe, pas vraiment dans nos moyens.

Heureusement, l'aimable chauffeur nous fait faire la tournée de quelques hotels. Hélas, tous complets, ou hors de nos moyens.

Au bout d'un long moment, nous parvenons enfin à notre but! Un petit hotel un peu miteux, mais pas trop cher, qui fera bien l'affaire pour un jour ou deux. Le temps de parvenir enfin à contacter Roberta et Simon!

Il n'est que midi, nous avons le temps de nous promener un peu avant de tomber sous la fatigue. Le soleil est revenu. Tandis que j'exulte d'être réchauffé par ce soleil revigorant, me promenant en T-Shirt dans une rue animée tandis que toutes mes connaissances se les gêlent en France, Marlène se ronge les sangs. Où on ira demain? Est-ce qu'on va arriver à trouver Roberta?

C'est ce qui nous différencie fondamentalement, je crois. Le moindre rayon de soleil peut me faire oublier qu'on est quand même un peu dans la mouise, tandis qu'il en faut bien plus à Marlène pour s'en remettre! Mais est-on vraiment dans la mouise quand on ne s'en rend pas compte?

Enfin, nous avons finalement pu joindre Simon et Roberta ! J’ai réussit à les appeler sur leur portable depuis la cabine téléphonique, après une bonne dizaine de tentatives. Rendez-vous est pris pour le lendemain, à 15 heures !

Entretemps, la famille Ranc a pu joindre Séverine, une autre ex-étudiante SRC qui avait également fait son stage en Nouvelle-Zélande et s’y est installé avec sa petite famille il y a quelque mois. Il a été convenu qu’elle viendrait nous chercher le lendemain à 10 heures sonnantes devant l’hôtel ! Les choses s'arrangent donc!

 

NB: veuillez m'excuser par avance pour les fautes et les structures pas toujours logiques de certaines phrases, mais je n'ai vraiment pas le temps de pondre quelque chose de plus évolué. Ben oui, ce n'est pas parce qu'on est au bout du monde qu'on n'a rien à faire! Et comme il faudrait trois rouleaux de papier toilette pour pouvoir écrire toute la liste des choses en retard que j'ai à faire pour les trois derniers mois, sans compter celles qui sont importantes maintenant, et qui le seront demain...

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Créé le 19/01/2009 à 07:07:56 - Pas de modification

Après nous avoir conduit au sommet de One Three Hill, une colline du haut de laquelle on a un superbe panorama sur la ville d’Auckland, nous nous retrouvons chez Yves et Séverines où nous faisons la connaissance de leurs charmants enfants. Je tiens d’ailleurs à remercier toute cette petite famille pour ce petit coup de main fort bienvenue et leur sympathie pendant cette journée !

Quinze heure – ou plutôt 3 :00 PM, comme on dit ici – arrive et nous nous rendons enfin chez nos futurs logeurs. Première prise de contact avec des gens tout à fait sympathiques et qui parlent avec peu d’accent, ce qui n’est pas plus mal pour nous ! Nous visitons rapidement les lieux, puis viens le temps du choix de la chambre. Le dilemme est terrible. La petite chambre du haut, près du balcon, bien décorée, ou celle du bas, avec vue sur la palissade, un peu moins ornementée, mais plus grande ? Finalement, j’ai hérité de la grande chambre du bas tandis que Marlène s’installera dans celle qui donne sur le balcon.

Quelque consignes supplémentaires nous sont données – ne pas faire de feu par exemple, dans une maison toute en bois, ce ne serait pas très prudent – et Séverine, Yves et leurs enfants nous laissent seuls dans cet environnement inconnu et hostile. Enfin, pas tout à fait hostile non plus, n’exagérons rien, mais inconnu, sans doute un peu quand même.

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Créé le 28/01/2009 à 08:42:48 - Pas de modification
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