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Ladies and gentleman, welcome in New-Zealand! Nous y voilà enfin! La Nouvelle-Zélande! On montre nos petits passeports, on montre nos visas, on signe un petit papier et nous voilà partis en quête de nos bagages.

Nous attendons bien cinq minutes devant le carrousel 1 avant de lire sur un panneau que nous devons aller au carroussel 3. Ben oui, ça n'aurait pas été marrant si on avait été sur le bon du premier coup. Pendant ce temps, trois chiens m'ont reniflé, la langue pendante, sous le regard attentif de leur maître en costume bleu. Seulement, le quatrième de ces chiens renifleurs de substances illicites semble m'apprécier un peu plus que les autres et se met à japper. Comble de l'affection, il me mord la jambe! Forcément, le maître rapplique en appelant un collègue, l'air de dire: ça y est, on tiens le dealeur du siècle! De but en blanc, on me demande – après m'avoir pris mon passeport – ce que je transporte comme drogue. Naturellement, je réponds que je n'en ai pas. Mais on insiste, on insiste! Et finalement on m'invite gentiment à faire une présentation détaillée du contenu de tous mes bagages. Et de ceux de celle qui m'accompagne, tant qu'à faire. Durant tout le temps d'attente et d'inspection, je sens Marlène crispée, stressée, un brin nerveuse. Et bien, ça commence déjà! pense-t-elle tellement fort que je l'entends de la chaise en plastique qu'on ma demandé de bien garder.

Je regarde donc la douanière déballer tout mon bazar, l'air aussi serein que possible. Il faut dire que mes yeux rougis par des heures de veille ne doivent pas vraiment me rendre service non plus... D'autant plus que je perds subitement le contrôle de mon canal lacrymal gauche qui se met à sécréter pendant trois minutes son liquide salé. Cependant, je m'amuse en observant la femme douanière dépiauter un vieux mouchoir resté au fond d'une poche de pantalon ou en la voyant lutter pour sortir mon disque dur externe de la gangue de plastique et de scotch dans lequel je l'ai protégé.

Finalement, on nous laisse partir sans rien nous demander de plus. Mais j'ai tenu bon! Ils ont dû me demander une bonne centaine de fois quelle drogue je prenais, me demandant pourquoi le chien m'avait sauté à la poire si je n'avais rien de tout ça, etc. Mais j'ai tenu bon, et malgré les pressions, la vérité et la justice ont triomphé! Parce que oui, je ne suis pas drogué...

Publié le 16/01/2009 - Pas de modifications
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