Whitie
Race: Humain
Classe: Pr?tre
Guilde: Renaissance
Niveau: 70
Serveur: La Croisade ecarlate
Jeu: World of Warcraft
Etat: Actif
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Je ne me souviens pas de mes parents puisque j'ai été abandonnée dès ma naissance devant l'Abbaye de Northshire, dans la forêt d’Elwynn. Elevée dans la tradition religieuse par les moines, entre prières, concentrations, lecture des parchemins, j’ai appris tous les rudiments et j’ai obtenue le titre de prêtresse à l'âge de 16 ans. Le moine principal était très ancré dans les traditions, et punissait avec sévérité toute infraction aux règles de chasteté et de croyance. Après avoir obtenu le titre de prêtresse, je me suis alors intéressée à la magie. De nombreux voyageurs qui passaient par l’Abbaye nous racontaient leur aventures, les sorts qu’ils lançaient, les monstres qu’ils pouvaient occir. Hélas, la bibliothèque de l’abbaye ne contenait que des livres portant sur les rudiments de la magie sacrée. Dès lors, en cachette, j’étudiais tous les soirs les formules et incantations, si bien que petit à petit, j’arrivais à user d’un pouvoir magique me permettant de soigner. Je m’entrainer d’abord, à l’abris des regards, sur des pauvres écureuils, mais l’abbaye fut attaquée une nuit par des orcs sanguinaires.

L’abbaye possédait quelques gardes de la resplendissante Hurlevent, mais les orcs étaient nombreux et avides de chair fraîche. Un capitaine de la garde me sauva alors, au péril de sa vie, en ce mettant sous l’épée d’un orc puissant et avide de violence. Gravement atteind, il était mort sur le coup, alors que l’orc fut maitrisé par une demi douzaine de flèches tirées par les autres gardes. Bravant tous les regards portés sur moi, j’utilisais alors pour première fois sur un humain, un sort de résurrection afin que mon sauveur puisse revenir à la vie. Sous les yeux écarquillés des moines, une lumière vive s’abattit sur la cour de l’Abbaye, ainsi qu’un son venu d’ailleurs. La fureur éclata alors chez la communauté religieuse, puisque j’avais privé le garde de sa place au paradis. C’est alors, par une nuit ensanglantée, que je dû fuir l’abbaye poursuivie par de nombreux moines en colère. Au bout de quelques minutes, haletante, je réussi à les perdre dans la forêt. Cependant, dans la nuit noire, j’entendais le hurlement des loups et des autres bêtes sauvages. C’était la première fois que je quittais l’abbaye, et j’étais complètement effrayée et paniquée. Pourvue d’un enseignement médiocre en termes de magie du sacré, j’étais complètement inoffensive et impuissante face à toute attaque. C’est alors qu’un bandit masqué apparu. Je n’eu pas le temps de voir plus, car un puissant coup venu de derrière m’assomma net.

Lorsque je retrouva mes esprits, j’étais allongée dans un lit. Une dame nommée Shellene entra peu après dans la pièce pour m’apporter à manger et du linge propre. Elle m’expliqua alors que le capitaine de la garde, le capitaine Durnan, avait suivi mes pas dans la forêt et m’avait sauvé des griffes des bandits qu’on nommait « Défias » dans la capitale. Après être passée par le poste de garde pour savoir où était le capitaine, j’appris qu’il avait du partir précipitamment en raison de troubles au donjon du roi. On racontait qu’un énorme dragon était apparu et avait semé la terreur dans le donjon. Le roi était indemne, mais la plupart des gardes étaient blessés.

Dès lors, je passais mon temps au sein de ma nouvelle famille d’accueil entre les visites du capitaine Durnan, et l’apprentissage de la magie, de l’enchantement, et de la couture. Hurlevent était une capitale propice à exercer ces métiers. Au fur et à mesure que les temps passèrent, d’autres enfants étaient recueillis à l’orphelinat. Shellene était toujours très généreuse et acceptait des enfants venus de terres très éloignées. Je me souviens de Blacky et Browny, deux sœurs, qui me faisaient beaucoup rire, à la fois car ils ressemblaient à des calmars, mais aussi parce qu’ils racontaient que leur parents étaient morts dans l’accident de leur vaisseau volant … n’importe quoi …
Il y avait aussi des enfants elfes. Ils s’appelaient Kouly, et Tomatopé. Ils racontaient que leurs parents avaient été décimé dans leur sommeil par un nain, habillé d’une petite cuirasse, d’un petit bouclier, et d’une petite épée, et qui les avait tué pour leur voler leurs plantes.

Mais pour devenir plus forte, je ne pouvais pas rester là à m’occuper de ces enfants, et il me fallait partir à l’aventure : j’avais besoin de retrouvera ma mère, qui m’avait abandonnée jadis. C’est alors, armée de nouveaux sorts offensifs, que je sorti de la capitale pour partir, comme on me l’avait tant de fois raconté, vers la grande aventure.

Au fur et à mesure de mes aventures, j’engrangeais de nouveaux sortilèges, et les nombreux donjons n’avaient plus aucun secret pour moi. Tout se passait pour le mieux. Cependant, jamais je n’ai réussi à retrouver ma mère, mais mes recherches m’avaient permis de retrouver mes grands parents. Ils s’appelaient Vérolée et Orangy, une gnome exilée de Gnomeregan et un nain buveur et chasseur de loups. Ils m’ont alors présenté deux cousines, Roundup, et Rosymary. Ils me permirent aussi de retrouver Yellowie, ma sœur, qui avait été recueilli par l’orphelinat de Shattrath.

Une fois ma grande famille reconstituée, il ne me restait plus qu’à trouver un mari.
Un beau jour, j'ai pu ainsi rencontrer un nain nommé Bourrepif à l'hôtel des ventes de Hurlevent.
Mes deux métiers nécessitaient beaucoup de transactions, et l’hôtel des ventes n’avait plus aucun secret pour moi. De soir en soir, je retrouvais toujours à la même heure, devant le même commissaire priseur, le même nain, avec ses grands cheveux et ses grands poils oranges. Notre amour double pour les pièces dorées nous rapprocha. Nous nous fréquentions de plus en plus régulièrement : Hotel des ventes, taverne, hotel des ventes, taverne, et j’en passe. Bourrepif était très rustre et très maladroit avec les femmes. Je ne sais pas encore aujourd’hui si c’est sa richesse, son avarice, ou bien sa simplicité de vivre qui m’attirait le plus, mais quand il m’offrit un cadeau de fiançailles et me demanda en mariage, je ne pu pas résister. Devenu une grande dépensière, il me fallait toujours les plus belles robes et les plus beaux habits. Mais Bourrepif est radin, très radin. Je décida alors de me séparer de lui. Il me fallait donc trouver un moyen rapide de me procurer des pièces.

De part mes lectures et mes aventures, je savais qu’il existait en Azeroth une magie encore plus puissante que celle que j’avais apprise. Une magie cruelle, qui pouvait semer la mort et la désolation. C’est lors de mon passage de la porte pour arriver dans l’Outreterre que tout ce déclencha. La vue de tant de morts, de tant de haine, et mon impuissant face aux monstres corrompît mon âme peu à peu. Je sentais cette magie de plus en plus proche, mais jamais je n’arrivait à la trouver. C’est peu de temps après que tout bascula….

Un beau soir d‘été, alors que j’étais occupée à vendre des objets magiques à l’hôtel des ventes, des cris et des pleures venaient de dehors : la horde attaquait la capitale.
Les orcs et les morts vivants en voulaient à la vie du jeune roi, et c’est alors que je me mis en route pour défendre fièrement l’alliance. L‘alliance était nombreuse, et les aventuriers arrivaient de toutes part pour défendre la fière Hurlevent. Une fois le donjon débarrassé des assaillants et jonché de cadavres, les hurlements se dissipèrent. Mais plus loin, j’entendis une voix familière me demandant de l’aide.

C’était Durnan. Il était adossé à l’un des piliers du donjon. Il était ensanglanté, lacéré, et éventré. Je ne sais pas comment il avait trouvé la force de parler. Son bras droit avait été arraché, à coup de hache sans doute, et trainait devant ses pieds. Une épée avait du le toucher au ventre puisqu’on arrivait à apercevoir ses intestins qui se répandaient sur le sol. Il allait mourir sous peu. Il s’éteignit dans une mare de sang, les yeux grands ouverts. Dès lors, un grand vide s’étala dans mon âme. J’avais perdu un ami. Gémissant de douleur intérieure, une aura violette très sombre venait d’entourer mon corps.

La lueur des yeux de Whitie se dissipa. La lumière venait de quitter son esprit, à jamais.

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Créé le 16/07/2008 à 13:50:44 - Modifié le 17/07/2008 à 00:17:59
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