Le Worgen s'effondra, tandis que je nettoyais ma lame. Je détestais ces bêtes mi-hommes mi-louves. Chaque jour, c'était une lutte constante pour les habitants de Sombre-Comté, car les Worgens assaillaient ce village tout autant que le Fléau.

Je ne connaissais pas beaucoup leurs ruses, car j'étais fraîchement arrivé de Hurlevent. Je suis Yann Norfoal, fils de boulanger. J'ai décidé de rejoindre les rangs de l'armée lorsque j'ai vu, étant enfant, des démons ravager les portes de Hurlevent.

Bref, fini pour la présentation.

Après avoir dépouillé le Worgen, je retournais à Sombre-Comté à cheval, tandis que des loups se précipitaient à travers les bois, faisant décamper des lapins. Que leur arrivaient-ils?

Après être arrivé au petit village, j'allais voir le maire, et lui donnais la lettre qu'un homme que j'avais aidé m'avait demandé de transmettre au maire. Ce dernier s'aperçut que la lettre était écrite dans la langue des runes, et me demanda d'aller voir un historien qui pourrait traduire la lettre. J'allais voir l'historien en question, qui, après avoir traduit la lettre, blêmit et me dit d'avertir tout de suite le maire. Celui-ci blêmit en apprenant qu'un certain personnage ( Il ne me dit pas son nom ) allait mettre un de ses plans à exécution. Au même instant, un commandant entra dans la salle et déclara que des loups, ceux que j'avais vu tantôt, se dirigeait vers la ville. Le maire me confia une tâche importante: Tuer un mort-vivant réanimé par l'Embaumeur, qui était l'homme dont il m'avait parlé avant. Je montais sur mon cheval, et fonçais vers le cimetière de Colline-Aux-Corbeaux. Je voyais au loin un monstre énorme, blanc, se diriger vers Sombre-Comté. Mais, je n'avais guère la force ou le temps de l'arrêter. Je me dirigeais donc vers une tombe assez éloignée, et plutôt creusée à la va-vite. Déjà, j'entendais des grattements, et je sus que c'était la bonne tombe. Je commençais à creuser avec mon bouclier, jusqu'à tomber sur un cerceuil d'où provenaient les grattements. Je repris mes armes, et ouvrit avec précaution le cerceuil, et entendit alors une voix glacée qui dit:

" Est-ce toi, mon amour? "