Aly
Race: Draenei
Classe: Chevalier de la Mort
Guilde: Brumes
Niveau: 80
Serveur: Culte de la Rive Noire
Jeu: World of Warcraft
Etat: Actif
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* Le manuscrit est recouvert d'une couverture de cuir épais, d'un brin sombre, finement gravé. La gravure représente un griffon terrassant une chimère, les deux enlacés en une multitude de traits. Le cuir est usé, frotté par endroit, et le livre est tenu fermé par une courroie de peau. L'ouvrir découvre les pages de fin parchemin blanchi, emplies d'une écriture fine et élégante, tracée rapidement. *


Hurlevent. Troisième jour du premier mois de l'an 2X.

Ma soeur. J'ai décidé de porter ceci par écrit dans l'espoir qu'un jour, tu puisse apprendre la vérité. Si la lumière le veut et que tu revienne à nous...
Ces pages recevront donc ma mémoire et mes actes présents (et passés, si je trouve le courage de t'en parler). Notre histoire pourra enfin être achevée et les démons qui me hantent, peut être, chassés à jamais. Le jour venu, tu prendra possession de ce manuscrit. Cela voudra dire que je me suis rachetée - enfin. J'attend ce jour avec impatience, mais ce n'est pas encore le propos.
Ce que tu trouveras ici, je vais l'écrire lorsque j'en ressentirai le besoin, sans ordre, sans logique, sans règle. J'espère que tu sauras être indulgente, je n'ai jamais été très douée pour ce genre d'exercice, tu le sais.

Ta très dévouée et aimante soeur,

Alyæ

 

* La signature emplie de fioriture prend la moitié de la page. Celle-ci ne comporte que ces quelques lignes. *

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Créé le 16/03/2009 à 21:26:45 - Modifié le 16/03/2009 à 21:26:55

Hurlevent. Septième jour du premier mois de l'an 2X.

 

Ma très chère soeur,

Je suis désolée de ne pas avoir usé de ce journal plus vite, mais j'étais plongée dans de multiples recherches. Sais tu que les connaissances en alchimie des peuples de ce monde sont prodigieuses et font des miracles? J'ai enfin trouvé ce dont j'avais besoin pour palier aux faiblesses de ma constitution – tu te doute que je ne suis pas revenue à ce monde sans quelques désagréments.

Je t'épargnerai les détails, mais je peux enfin à nouveau porter une armure et manier une arme. Cela ne va pas sans difficulté car alors, je sens que mon esprit s'affaiblit et je dois lutter pour garder le contrôle péniblement acquis, mais j'ai enfin retrouvé une indépendance que je n'imaginais plus. Oh bien sûr, il me faut chaque fois plusieurs jours pour m'en remettre, mais c'est un moindre mal.

Ceci pour te dire que je suis partie loin de toi pendant toute cette période, loin de ce monde même, dans cet endroit que les gens appellent « Outreterre » et qui fût chez nous, un jour... J'espérai y retrouver des bribes de notre vie mais je n'y vu que ruine et désolation. Plus rien n'a subsisté de nos souvenirs, ou si peu. Partout la légion a laissé ses immondes traces et les orcs ont achevés le reste...

Te rappelle tu, Alixxe, de nos journées passées au bord des grands lacs, jusqu'à que les soleils se couchent? Une draenographie de ce temps est tout ce que j'ai pu sauver de nos souvenirs; je l'ai trouvée à l'Exodar, les restes du vaisseau qui nous amena ici, dans tes affaires. Mais même ça, tu dois l'avoir oublié. Je suis revenue près de toi après avoir parcouru ce qui reste des anciennes terres en long et en large. Je n'y retournerai plus, plus rien ne m'y relie. Mais je pense que c'était nécessaire car j'ai pu retrouver une certaine paix intérieure.

J'ai appris que durant la même période, étrange coïncidence, tu avais fugué, personne ne sais où, avant de revenir. J'ai vu que cela a eu l'air de te faire du bien, tu a l'air plus sûre de toi. Je n'ose toujours pas me montrer à toi, j'ai peur du choc que cela pourrai te faire. Les médecins humains ont fait tout leur possible, désormais toi seule peut changer les choses, mais peut être ne le désire-tu pas... Si je pouvais moi même effacer certains de mes souvenirs, sache que je ferai. <l'écriture montre quelques ratés sur les derniers mots, comme des hésitations à les écrire.>

J'ai pu payer ton internat pour plusieurs mois à l'avance, avec ce que j'ai économisé de mon voyage. Je te quitte une nouvelle fois, je vais partir pour une région qui m'est encore inconnue. Les terres du Nord sont pleines de promesses et de possibilités de revanche sur celui qui. .. <la phrase s'achève dans une bavure>

En bref, j'ai l'espoir de pouvoir trouver une nouvelle vie au nord, là où personne ne risque de m'avoir connue. Je vais faire mon possible pour trouver des réponses à la source du mal et peut être enfin pouvoir aider à me racheter.

Ta bien aimée soeur,

Alyæ

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Créé le 07/01/2010 à 19:00:42 - Modifié le 07/01/2010 à 19:01:32

Alyae était absente ces temps. Partie sans laisser de message, sans rien dire de ses buts, elle ne donnait de ses nouvelles qu'occasionnellement par l'orbe. Certains indices laissaient à penser qu'elle se trouvait quelque part en Outreterre. Pour quelles raisons? Mystère.

.................................................

Seule. Dans ces terres qu'elle ne reconnaissait plus, elle tentait de retrouver une partie de ce qu'elle fût bien avant tout ça. Ces derniers temps, depuis sa rencontre avec Angélus et les gens regroupés sous ce terme, Brumes, elle avait changé. Énormément. Le glaçon de son coeur et de son âme se fissurait lentement sous quelques influences combinées. Elle s'en rendait compte, bien sûr, et cela l'effrayait tout en lui faisant miroiter un espoir de vie nouvelle qu'elle n'espérait plus depuis des années.

Que s'était-il donc passé pour que la sombre âme en peine ne restant en vie que pour accomplir une hypothétique rédemption ne devienne ainsi à nouveau sensibles aux émotions? Car oui, quelque part au fond d'elle même son trouble était dû à ce qu'elle arrivait à ressentir de nouveau. Pas autant, pas aussi intense que pendant sa vraie vie, mais un frémissement de sentiment apparaissait de plus en plus souvent.

Amitié, chaleur humaine? Etait-ce d'être considéré à nouveau comme une personne? Etait-ce dû à ce jeune humain..? Tout cela ensemble? Elle ne pouvait se le cacher, quelque chose l'avait touchée plus profondément qu'elle ne voulait le reconnaître. Sa solitude forcée au milieu des terres hostiles, emplie d'une force nouvelle autant physiquement que psychiquement, lui permettait d'y réfléchir. Face au danger, elle redoutait l'ennemi. Face à la mort, elle en venait à ne plus l'espérer. Ses pensées, souvent, revenait à un point précis qui lui faisait prendre conscience que, peut être, elle avait à nouveau une place en ce monde... Peut être...

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Créé le 24/06/2010 à 22:04:45 - Modifié le 24/06/2010 à 22:05:45
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