« Bing, bang, bing bang.
Aujourd’hui, je ne fais qu’attendre les ajustements des quelques morceaux qu’il voudrait nommer « armure ». Vieux fou ! Ma venue ne semblait pas lui plaire, j’entendais les citadins âgés rire à mon passage qui devint dans mon imaginaire une marche de la honte. J’avais beau au départ, retourner mes autours dans tout les sens : Rien, je ne trouvais rien d’anormal, alors vint la panique d’être juste difforme pour la populace, mais toute ses idées idiotes furent vite envolés quand je toquai à la porte du forgeron.
Je cite : « Quoi ?! Encore s’t’une femme qui m’veut une t’nue d’câtin plaquée ?! Cassez vous ! »
Humiliée premièrement, par les hurlements de rires des habitants observant la scène, ce fut difficile de faire entendre raison à ce forgeron barbu et sénile, bien qu’amusant au début : Quand je lui parlais, il martelait plus fort le fer qu’il modelait pour ne pas m’entendre.
Mais finalement, il accepta heureusement : Aussi car j’affirmais ne pas vouloir de sous-vêtements plaqués pour déambulée mi-nue dans les rues du promontoire. Mais un échange, je ne réussi que grâce à un échange – et le prix de l’armure BIEN ENTENDU. Demain, équipée de ma nouvelle tenue et de ma gracieuse – et grande – épée, j’irais traquer un groupe de saltimbanque qui ont volés des outils et armes à la forge de ce vieux grincheux.
Ce sera toujours un premier pas ! Même si j’espère que ses malandrins ne sont que des enfants qui ont encore une chance de ne pas finir dans les grands-crimes… Pourquoi ? Car je ne veux pas les tués ? Non – Plutôt que je ne veux pas qu’ILS me tuent !
Mais il faut du courage pour vaincre, petit journal, je te raconterais la suite bientôt ! »