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Alrik se rendit aux écuries, devant lesquelles il avait pensé donner rendez-vous aux vaillants guerriers qui auraient du l’accompagner pour cette mission. Mais aucun ne s’étaient présenté, jugeant probablement la tâche indigne de leur rang … à moins qu’ils ne soient trop couards pour tenir tête à quelques gobelins ?

Mais qu’importe, même s’il était seul, il ne pouvait attendre plus longtemps : les gobelins continuaient à harceler les paysans ! Bien déterminé à sauver ce petit village et exterminer jusqu’au dernier les infâmes créatures à la peau verdâtre, il sella sa monture et grimpa en selle. Il jeta un dernier regard plein d’amertume en direction de l’auberge du Clair de Lune, puis détourna les yeux et se mit en route. Il enfonça ses talons dans les flancs de son imposant destrier et partit au grand galop, sans même se retourner.

Il chevaucha toute la matinée, à un rythme soutenu, tantôt au galop, tantôt au petit trot ou au pas pour laisser souffler sa monture. Il traversa plusieurs villes et villages, parcourant à grande vitesse les allées autour desquelles étaient construites avec plus ou moins d’organisation des maisons de pierre ou de terre. Les gens le regardaient passer avec curiosité, apercevant sous les pans de son manteau porté par le vent son armure étincelante. Sa longue épée qu’il portait dans son dos ne laissait planer aucun doute sur son statut de chevalier, de même que le caparaçon qui protégeait son cheval. Les plus jeunes habitants des villages le regardaient avec envie et une certaine curiosité joyeuse lorsqu’ils le voyaient filer à toute allure entre leurs taudis, soulevant des nuages de poussière grise.

Lorsque l’après-midi arriva, le paysage se fit plus désertique. Il n’y avait plus aucun village, et de vastes étendues mamelonnées s’étendaient à perte de vue. L’herbe rousse bercée par le vent se dandinait au gré des bourrasques, et seuls les lapins et les renards tournaient la tête pour le regarder passer avant de vaquer à leurs occupations, à savoir courir aussi vite que possible, l’un pour tenter de croquer l’autre, l’autre pour éviter d’être croqué.

Publié le 18/07/2008 - Pas de modifications
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