Articles de nzealand - Mardi 6 janvier 2009
Retour au site de nzealand
Article précédent - Article 4 sur 31 - Article suivant

J’ai acheté hier une carte d’Auckland dans une station service. Le prix de l’essence est d’ailleurs de 50 centimes d’euros le litre. Mais ce qui m’a amusé c’est que la carte valait 4,99$ et le caissier m’en a demandé 5$. Le prix n’était d’ailleurs pas affiché mais le ticket de caisse a parlé. J’avais déjà remarqué au supermarché, le caissier nous avait posé une question à laquelle nous avions répondu à la négative sans vraiment comprendre, puis il avait retiré près de 1$ sur le montant final.  Je me rends d’ailleurs compte que je n’ai aucune pièce de moins de 10 centimes dans mon porte-monnaie. Ils arrondissent toutes les sommes à la caisse !

En me remémorant notre arrivée, j’ai oublié un détail lors du dépouillement de bagage. En voyant l’ordinateur portable de Quentin, la jeune femme chargée de l’exploration a demandé banalement à Quentin si son pc comportait des images pornographiques. J’étais outrée ! Pourtant les néo zélandais ne sont pas issus des USA, alors pourquoi posent-ils des questions auxquelles ils sont sûrs de s’entendre dire non ?

Je continue de passer du coq à l’âne mais j’écris lorsque je pense à quelque chose. Depuis que je suis là, je n’ai vu que trois chiens jouant dans un parc, pour au moins une vingtaine de chats ! Et certains de race, comme un abyssin noir qui se baladait sur le trottoir. En tout cas, ils font tous « miaou », ça c’est international !

 

Ma première journée :

J’arrive une demi heure en avance à cause des effectifs réduits dans le transport public par bus (eh oui c’est toujours les vacances ici).  Je vois trois personnes entrer dans le bâtiment sur une période de vingt minutes avant que quelqu’un daigne venir m’ouvrir la porte. Une indienne, responsable marketing d’après ce que j’ai compris, m’accueille avec un grand sourire et me demande de la suivre dans les escaliers. J’arrive dans une grande salle ou s’étalent des écrans de partout. Deux écrans par personne pour un total de 11 personnes présentes aujourd’hui et une encore en vacance. Je m’installe au bureau de cette dernière, branche mon portable, puis mon hôtesse se charge des présentations. Je n’ai d’ailleurs retenu aucun nom. Je redescends en sa compagnie au rez de chaussé pour rencontrer la directrice avec qui j’ai correspondu jusqu’ici. Elle partage son immense bureau avec, j’imagine, le co-directeur et un petit chien ! J’ai été assez surprise de découvrir que dans un coin de la pièce est garée une superbe vieille décapotable rouge ! Je me demande comment ils ont fait pour la rentrer…

Je remonte m’installer au bureau, et mon voisin, la trentaine d’origine anglaise, vient m’expliquer  comment l’équipe travaille. Ils utilisent des « content management system » c'est-à-dire des logiciels qui font le site à leur place ! Plus besoin de programmer des milliers de lignes de code, il suffit de savoir s’en servir. Bon jusque là tout va bien, il essai d’installer le cms sur mon ordinateur portable tout en continuant de m’expliquer le principe du « white site » (une ébauche du site avec des carrés partout pour simuler, mais des liens qui fonctionnent et des pages reliées entre elles). Résultat, trois heures de trifouillage sur mon pc pour arriver à installer le truc ! Cinq personnes se sont succédées pour trouver le problème ! En plus ils ne comprenaient rien au français, et s’amusaient moyen avec le clavier azerty ! Bref, ça commence plutôt mal.

Mon premier boulot a consisté à tailler presque une centaine d’image selon un certain ratio, les enregistrer, renommer, puis les télécharger au bon endroit dans l’architecture du site. Mine de rien ça prend du temps ! Ensuite j’ai du créer les bons dossiers et fichiers de la dernière version de l’architecture. 10 minutes avant la fin de ma journée, le co-directeur est venu me parler. Soit dit en passant, je comprends le langage de l’indienne, de la directrice canadienne et de mon voisin l’anglais, mais le reste c’est presque impossible à décoder. Je ne sais pas si c’est l’accent, ou la vitesse, mais je ne saisis que certains mots qui ne suffisent pas à me faire comprendre le sens de la phrase. Bref, au final, il m’a demandé de résumer ce que j’avais fait, puis il a parlé avec l’anglais pour conclure sur le fait que les images téléchargées étaient trop lourdes ! Ah je vous jure les patrons ! 10 minutes après, mon voisin se rendait compte que le logiciel compressait automatiquement les pictures ! Ahh c’est beau la technologie !

J’ai quand même eu droit à un petit moment de rire avec mon voisin, (très sympathique pour un anglais, vraiment, je suis bluffée) lorsqu’il a essayé de parler français avec ce qu’il se souvenait de ses lointains cours d’école. Je vous laisse apprécier le résultat :

      -  Bonjour, je m’appelle Jean-Pierre. Où est la discothèque ? La discothèque est dans le centre ville. Merci beaucoup. Où est la gare ? La gare est dans le centre ville. Merci beaucoup.

Tout en imaginant bien sûr l’accent British. Mais quand même, c’était très compréhensible et amusant de le voir tordre la bouche pour prononcer.

Publié le 06/01/2009 - Modifié le 09/01/2009
Retour au site de nzealand