Articles de nzealand - Mardi 3 mars 2009
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J’ai proposé hier soir à Oshar, mon collègue Sri-lankais, de m’accompagner au restaurant indien qu’il m’avait désigné un jour ou je me baladais avec lui. Il était assez surpris mais a accepter de bonne grâce et nous sommes donc partis à midi pétante en direction du restaurant. Arrivé sur place, il me demande si on prend un plat à emporter ou si l’on s’installe à une table, forcément je lui réponds « Comme tu veux » et nous prenons place près de la fenêtre dans une salle complètement vide. Je lui demande des conseils et il passe commande à ma place. Les plats sont similaires à ceux servis dans le restaurant indien expérimenté avec les parents mais beaucoup moins épicé « hot » comme ils disent, simplement parce qu’on a demandé moyennement épicé. Il a choisit du poulet basic dans une sauce au beurre et tomate et un agneau dans une sauce à la noix de coco. Délicieux. Il faut savoir qu’ils amènent le riz dans une petite soupière, de même que la viande qui nage dans la sauce. En fait la sauce prend la moitié de la place dans le plat. J’ai eu aussi droit à une espèce de pain style pâte à pizza gratiné au fromage et oignon pour accompagner la viande ou plutôt la sauce. Mmmmh un régal. Pendant ce temps un groupe de quinze personnes prend place à la table voisine (ben oui il n’y avait pas assez de place ailleurs dans cette salle vide) et je me trouve obligé de faire répéter plus souvent mon interlocuteur. D’ailleurs il a été vraiment charmant, comme à son habitude, mais là il prenait vraiment le temps d’expliquer avec des exemples tout ce que je ne comprenais pas et j’ai vraiment pu tenir une conversation même si c’était plus souvent lui qui prenait la parole ! J’ai réussi à me faire comprendre sans l’aide d’un dictionnaire et sans avoir peu de faire des grosses fautes car il commence à avoir l’habitude de se torturer l’esprit pour comprendre ce que je veux dire. Bref, il m’a causé surtout de son pays et j’ai été vraiment effaré de la façon dont la vie se passe pour les sri-lankais. Par exemple concernant l’école, les enfants se font toujours taper dessus avec un bâton par les professeurs. Plus âgés, ils doivent élire des préfets au sein des écoliers pour qu’ils fassent régner la bienséance dans l’école (arrêter le peu de bagarre qui peuvent éclater, vérifier que les chemises sont correctement rentrées dans le pantalon ou que les cheveux ne sont pas trop long sinon ils taillent aux ciseaux dedans pour remédier au problème…). A l’université, c’est une autre galère, il n’y a pas assez d’école supérieure même pour la plupart des très bons élèves. Ils doivent passer un examen d’entré à l’université pour établir un classement des élèves et ne prennent qu’un pourcentage très bas d’étudiant en fonction du nombre de candidats. En nouvelle Zélande, le concours à lieu mais ce sont ceux qui dépassent une certaine note qui sont acceptés et c’est pour cette raison que beaucoup d’étudiants viennent ici, pour une question de disponibilité des études (même si le prix est élevé)  et que la compétitivité n’est pas aussi forte que chez eux. Il me racontait que la vie était meilleure au temps au sa mère allait à l’école et que ce n’est qu’une histoire de politique. Un jour un directeur d’école a donné une claque à un élève qu’il venait de prendre en flagrant délit de « pousser quelqu’un », manque de bol, cet élève venait d’être engagé par le ministère et il a du présenter des excuses publiques pour ne pas se faire emprisonner. Autre exemple du délire complet au Sri Lanka, lorsque ces amis retourne au pays, en boîte ils n’osent pas danser avec les filles de peur de se faire tuer (par balle la plupart du temps) parce qu’un autre homme aurait des vues sur elle. Bref, c’était très instructif ce repas tant au niveau gastronomique que culturel et linguistique. Ah oui et pour finir, il m’a invité. :-p

Publié le 03/03/2009 - Pas de modifications
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