Quelle nuit... Encore. Bonne; et tout aussi mauvaise. Premièrement bonne: Synode et Fortina sont tirées définitivement d'affaire, et vont mieux. Les cataplasmes d'herbes semblent marcher spécialement bien sur les corps humains. Je me demande si Synode est une pirate, une dure de vraie de vraie qui sait se préparer. Son torse va mieux, l'abdomen aussi, mais j'ai dû rester concentré sur ses plaies, malgré le fait qu'elle agite et rigole de ses "arguments". Pareil pour le bas: lorsque j'ai demandé à voir l'état de la jambe, c'est tombé d'un coup: "j'ai pas mis de petite culotte".
Misère de Misère. Quelle idée aussi! Je lui ait refilé mon tabard, qu'elle cache tout ça pendant que je m'occupais de sa jambe blessée. Toute manière, j'étais là pour soigner; faire mon job, rien d'autre, peu importe l'était du reste.
Ensuite; Fortina. Impossible de savoir à quel point ses blessures s'arrangent. Le Hiboux veille sa pouliche. Cons de possessifs. Je lui demanderais directement va. Au final; c'est drôle, mais j'avais raison.
Après être docteur, c'était garde du corps d'Aliciae à Lune d'Argent. Juste à temps d'ailleurs. Il semblerait qu'une Sin Delore est tabassée Layrà, et Aliciae l'emmènait à Kamagua afin d'être soignée et en sécurité. Evidemment, j'ai suivit. Le point noir, car il en faut un, c'est Sintaël. Ce crétin décérébré est si persuadé que Aliciae m'idôlatre, et que j'en profite. Il a la mémoire courte et l'ingratitude tenace. Tant pis, je préfère bosser pour Aliciae et seulement elle. J'espère d'ailleurs qu'aucun S'D ne viendra jouer au con avec Ali. Je n'aurais aucun remord, pour qui que se soit.
Au final, Sintael est partit boudé à cause de mes boutades, et je suis allé le chercher, le pousser vers Aliciae. Quel con, faut lui ouvrir les yeux. Et j'espère le faire.
Alors que j'écris ses lignes, je suis près du feu, à veiller Sin, Ali et Lay. Je dormirais à l'aube, c'est mieux. Les Kalu'aks ont beau être forts et loyals, ils ne me feront pas croire que rien ne peut arriver. Après ce soir... Je me demande si Mary serait fière de moi si elle était encore parmi nous. Au moins pour ce soir; du reste, je sais qu'elle haïssait me voir masqué ou renforgné comme je le suis devenu.
Elle me manque, ce soir, et je donnerais cher pour la revoir, juste une une fois. La revoir et lui parler, lui dire adieu. C'est ça qui m'a manqué. Ne pas lui dire adieu...
J'ai froid...
P.S: A la question "Les Dieux nous pardonneront-ils ce que nous avons fait?", la réponse est toujours non, et, bientôt, elle sera totalement inutile.