Articles de Givrus - Chapitre 2: r?v?lations
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C’était un beau matin d’été. Les coquelicots vacillaient sous la petite brise, ce qui donnait l’impression que les pétales dansaient harmonieusement pour célébrer ce jour ensoleillé.

Les oiseaux chantaient et virevoltaient joyeusement.

Les rayons du soleil perçaient au travers de la fenêtre de la chambre d’Aaron, ce qui le réveilla en douceur.

Il se leva, se débarbouilla, s’habilla et sortit.

Il s’étira allègrement devant sa porte, essayant de sortir de sa « brume » matinale que l’excès d’alcool de la veille provoquait.

Machinalement, celui-ci baissa la tête et vit, sous ses pieds, une lettre.

Il la prit, la déplia et lut.

« En espérant que tu ais bien profité de ta soirée hier, car celle-ci fût ta dernière.. »

Un tout autre destin t’attend, bien plus chevaleresque. Bien que je ne sois certain que ce terme soit totalement approprié.

Rejoins-moi à dix heure au pied du chêne surplombant le village. Je t’y attendrai pour te faire quelques révélations

Qui était l'expéditeur de cette note ? Et que voulait-il lui révéler de si important ?

Aaron regarda le soleil. Il devait être neuf heures. Il mangea un morceau de pain rassis et bût un peu d’eau. Puis il partît en direction de l’arbre du rendez-vous.

Il serait un peu en avance mais cela lui laisserait le temps de réfléchir à la personne se cachant derrière ce message.

Il arriva au point de rencontre une demi-heure plus tard. Il regarda alentour, personne n’était encore là. Il s’assît donc au pied de l’arbre pour attendre son interlocuteur.

Il se perdît dans les méandres de sa mémoire en regardant les nuages passer haut dans le ciel bleu azur. Il pensa à son fils, à sa femme… Aux années heureuses qu’il avait vécu auprès d’eux. Il pouvait même distinguer leur visage incrusté dans les énormes cumulus.

Soudain un bruit de pas interrompît ses pensées. Il se retourna brusquement, prêt à se défendre, et vît l’homme qui lui avait parlé la veille à la taverne de Hurlevent. Oui c’était bien lui là devant lui. Honorius.

-« Alors c’est toi qui m’a fait parvenir ce message ?

Mais que me veux tu vieil homme ? Pourquoi t’intéresses-tu autant à moi ? Et quelles sont ces révélations que tu souhaites me faire ?

-Ohh mon ami… Une question à la fois je te prie. (Rire)

Je suis ici pour t’aider et te montrer ton chemin. Qui je suis exactement, il est encore trop tôt pour te le dire. Mais ne t’inquiètes pas, tu le sauras le moment venu.

Ce que je peux te dire par contre, c’est que ton fils n’est pas mort. »

A ces mots, Aaron sentît un mélange de tristesse et de fureur l’envahir. Comment pouvait-il être au courant de ce drame qui avait frappé sa vie ?

-« Comment peux-tu te permettre d’avancer une telle chose ?!! Et Comment es-tu au courant pour mon fils ?!!! Parles !!!!!!!...

-Ne t’énerve pas. Je ne suis pas ton ennemi, tu dois me croire. Il fallait que tu saches la vérité.

Ton fils Ylan a bien disparu il y a de cela 6 ans pendant une attaque qui a provoqué un incendie ravageant tout ton village n’est-ce pas ?

Tu y as vu ta femme morte. Mais ton fils ? L’as-tu retrouvé ?

Je peux répondre moi-même à cette question sans trop de risque… et c’est non.

Ton fils a été emmené par les armées du Fléau.

-Co… comment ???... … Mais je… Non c’est impossible… Ils n’ont pas pu… Mon fils… Mon fils est vivant ?? »

Aaron sentait les larmes couler sur ses joues. Il ne pouvait les contenir. Il ne savait que penser. Son esprit était embrouillé… Comme si sa mémoire était faussée. Rien ne semblait pareil. Il titubait devant Honorius, le regard dans le vide.

-« Ton fils a été enlevé dans le but de faire de lui un des généraux de l’armée du Fléau. Il en avait les prédispositions. Pourquoi ? Je ne le sais pas.

Une seule chose est sûre. Tu dois l’enlever à ton tour. L’enlever à cette haine personnifiée, à ce mal absolu.

Si tu ne le fais pas, le Fléau gagnera beaucoup en puissance grâce à ton fils.

En revanche, si tu parviens à le retrouver, tu retrouveras Ylan ainsi que ta paix intérieure. Et peut-être bien plus...

 

Publié le 05/07/2008 - Pas de modifications
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