Articles de Klow - L'origine - 1er chapitre
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La taverne est presque vide, seul une table est occupée par un tauren et un gobelin dont le tablier le désigne comme le propriétaire des lieux. Les chopes et le pichet presque  vident indique qu’ils sont là depuis un moment. Malgré les volets fermés on peut entendre la tempête de neige qui fait rage dehors. Le tauren s’occupe à graver avec sa dague, un dessin dans un morceau d’écorce grand comme sa main. Après quelques secondes il lève les yeux de son ouvrage et regarde le gobelin.

 

Donc en échange d’une histoire vous m’héberger pour la nuit … Vous êtes pas banal pour un gobelin, enfin moi ça m’arrange je vais donc vous racontez mon histoire.

Je m’appelle Klow OmbreGriffe. Je viens d’un clan qui a toujours vécu dans les tarides, pour suivre l’enseignement de notre esprit gardien : OmbreGriffe, un esprit que l'on ne voyait que la nuit ou par les  rares journées pluvieuses des tarides. Nous l’honorions et il nous protégeait.

Mon clan avait un moyen très simple de choisir la voie que devais suivre ses enfants, lors les chamans du clan le décidaient, les jeunes taurens partaient seul dans les tarides pour rencontrer OmbreGriffe. Plus tard le tauren revenait, porteur d’un signe laisser par l’esprit lors de leur rencontre qui désignai quel serai la voie qui lui conviendrai le mieux. Aucuns membres ne s’en étaient jamais plaints, bien aux contraires tous étaient fiers de ce qu’ils faisaient.

 

Et me voici à mon tour à errer dans les tarides, attendant de voir OmbreGriffe. La pluie est tombée toute la journée et l’orage commence à s’éloigner avec la venue du crépuscule. C’est alors que je ressenti une étrange sensation sur ma nuque.

Je me retourne, l’esprit est bien là, à 5 mètres, ces yeux semblables à 2 charbons ardents luisent dans l’ombre des hautes herbes, elle est comme l'ont décrite les rares membres de la tribu qui ont pu le voir. Un félin à la fourrure noire comme la nuit avec 2 bandes blanches sur les flancs, et ses griffes rougeoie comme du métal en fusion. L'animal - esprit lève la tête et regarde le ciel, le tonnerre gronde au loin et la pluie s'arrête pour de bon, sa tête se rabaisse et il me contemple de son regard de braise. Puis d’un coup ! Il me bondit dessus, je tombe à la renverse, le félin s’éloigne d’un bond souple. Je sens une grosse branche noueuse sous ma main, je me relève en la saisissant et me tourne vers le félin, celui-ci court dans ma direction pour un deuxième assaut … La lutte fut violente, et elle se termina aussi violemment. Alors que la bête me saute au visage, je tente de l'esquiver mais pas assez rapidement, elle me lacère le visage, de la mâchoire jusqu'à l'œil ; sa force me projette au sol et me sonne. Alors que je me relève, encore étourdi, un rugissement venu d'un autre monde retenti derrière moi. Faisant demi-tour j'aperçois un centaure, tenant la hampe d'une lance qui traverse le cou de l’animal - esprit, souriant comme un démon en regardant le cadavre. Il retire la lance d’un mouvement sec déclenchant une pluie de sang qui lui asperge le torse.

Le tauren lâche la dague, saisi la chope boit une gorgée et reprend son ouvrage.

Les évènements qui suivirent je les vois comme à travers un fin voile rouge sang. A la vue de cette scène je sens une rage sans bornes me submergeait. Je fonce ainsi sur le centaure, celui-ci s’en aperçoit et recule en dégainant une épée et tente de me porter un coup par la même occasion. J'esquive son coup, en roulant à terre et me relève derrière lui, je place un de mes sabots sur une patte arrière et le force à baisser son arrière train, je place alors mon autre sabot à la base de son torse et utilise tout mon poids pour le clouer au sol. Le centaure se débat pour se relever mais il est trop tard pour lui, je saisis sa tête à deux mains juste sous le menton et commence à tirer dessus,  la créature essaye de résister tout en poussant des hurlements de plus en plus fort tandis que son dos descend jusqu’à toucher sa partie chevaline dans une suite de craquements sourds. Je pars ensuite chercher ma branche et revient près du centaure affaler sur le sol.

 

Le tauren marque une pose. Donne un léger coup de dague un peu plus fort, le visage serré et le regard dur, puis il reprend.

 

Mes coups répétés finirent par lui faire éclater sa tête comme un fruit trop mûr. Je me sens alors vider de toutes mes forces, et le voile rouge avait disparu. Je contemplais  les corps gisant à mes sabots, quand soudain je sens une odeur de brûlé venant de l'est là où se trouve le campement de mon clan. Je mis précipite aussi vite que mon corps fatigué le permet, hélas à mon arrivé tout n’est que désolation, je commence à parcourir le camp silencieux tel un fantôme, marchant à sur des restes de tentes éventrées et brûlés, enjambant les corps de mes proches comme ceux des pillards centaures.Quand tout à coup ! Une main s'agrippe à mon sabot, un ancêtre du clan est encore vivant gisant parmi les corps de dix centaures.

 

« Klow! Tu es vivant! Que soi remercié la Terre-Mère, je t'ai cru mort lorsque OmbreGriffe a rugit dans son dernier souffle. Ces centaures n'étaient pas normaux leurs yeux brûlés du feu des démons. Pour nous tuer ils ont été jusqu'à passer un pacte avec la légion ardente, mais ils sont tous morts aucuns n'a survécu à cette bataille. » L'ancêtre tousse en crachant du sang « Quelques jeunes ont pu s'enfuir vers le nord, trouve les, Klow! Et ensuite allez prévenir Cairne Bloodhoof à Thunderbluff et demander leur de vous aider. De sombres évènements vont se produire, le peuple tauren doit être mis au coura…» Sa phrase meurt dans son dernier souffle.

Je contemple ses yeux vides que toute vie à quitter, son âme est partie rejoindre la grande chasse près de la Terre-Mère. Je me relève, je dois effectuer une tache que moi seul peut faire. Je me regarde dans une flaque d'eau et de sang, et là j'aperçois ma blessure au visage pour la première fois: la cicatrice semble rougeoyer comme un feu, le sang ne semble même pas avoir couler, tandis que mon oeil qui fut touché est devenu noir comme un puit d'obscurité. Mais j'y vois parfaitement bien avec. Mais cela m’importe peu. Je me relève et  commence à rassembler les corps de mes proches.

Le tauren s’arrête de graver et c’est d’une voix lointaine qu’il dit.

Le soleil apparut à l’horizon, quand les dernières langues de feu du bûcher funéraires moururent. J’ai dû me résoudre à brûler les dépouilles ne pouvant toutes les enterrer rapidement.

Le tauren reprend sa gravure et poursuit d’une voix normale.

 Quand aux cadavres des centaures, les mouches qui leur tourne autour de leur vivant ce sont fait une joie de continuer de le faire dans leur mort.

Puis je rassemblais quelques affaires, et commençait à chercher la piste de ceux qui avait réussir à fuir le champ de bataille.

Le gobelin lève une main. Votre histoire m’intéresse beaucoup et je sens qu’elle n’est pas encore fini, mais permettais moi d’aller remplir le cruchon de bière nous serons plus à l’aise pour la suite. Le tauren hoche la tête en souriant, et le gobelin part vers le comptoir en emmenant le cruchon.

 

Publié le 21/12/2009 - Modifié le 21/12/2009
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