Articles de Klow - L'origine - 2?me chapitre
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Le gobelin revient avec le cruchon rempli de bière. Il rempli les 2 chopes et se réinstalle sur sa chaise, sort une pipe et commence à la préparer. Bien, vous pouvez continuer votre récit, Mr OmbreGriffe. Le tauren pose la dague, boit une gorgée de bière et reprend son ouvrage.

 

Klow suffira. Me voilà donc prêt à partir, après un tour du camp je repère une seul piste qui part vers le nord. Pour un chasseur du clan, elle aurai été aussi facile à suivre qu’un sentier, pour moi habitué à aider à la forge, et creuser la terre se fut une autre histoire. Tant et si bien que 2 heures plus tard un nouvelle orage éclata, et ma fatigue cumulait au temps me fit perdre la piste.

Je décidai alors de rallier Thunderbluff, comme me l’avait demander l’ancêtre. Jeune et ignorant, troublé par le chagrin, j’étais parti sans armes ; et après 3 jours à fuir ou à me défendre contre la faune sauvage avec encore qu’une branche comme arme je m’évanouis alors aux milieu des tarides. Le tauren marque une pause et le gobelin s’aperçoit qu’il n’a toujours pas allumé sa pipe et s’empresse de le faire. Je me réveillai alors sous arbre, une odeur de viande grillait me vint aux naseau ; je m’assis et vis un orc plutôt âgé assis près d’un feu à faire cuire de la viande.

« Te voilà réveiller mon gars. Eh ça va bien faire une demi journée que tu dors, tu as de la chance que se soit mon bestiau qui t’ai trouver et pas une de ses fichus hyène du coin. Allez viens manger un morceau. »

L’orc me dit se nommer Pralvas, il me dit également être un vétéran des guerres entre la horde, l’alliance et la légion ardente. Ce fut a peu prêt tous ce qu’il me raconta, pour le restant de ce qu’il dit je ne compris qu’une suite de marmonnement. Je lui racontai mon histoire et il décida de me montrer un chemin sûr pour arriver à la ville de Cairne.

 

C’est ainsi que je me liai d’amitié avec ce vieil orc un peu ronchon et pas très causant. L’orc m’ammena dans le village de la croisée, et m’indiqua la route pour atteindre Thunderbluff.

« Voilà p’tit gars, si tu suis cette route et les panneaux tu arrivera à destination, moi je te laisse ici, encore pas mal de choses à faire dans le coin. Ah ! Si un jour tu passes à Ogrimmar, va à la taverne tu m’y trouvera sans doute, sinon si tu me cherches laisse y un mot ils me préviendront. Et essaye d’apprendre à te servir d’une arme avant que l’on se revoie, de mon avis tu devrai essayer la hache bâti comme tu es, ça te sera toujours plus utile que de brasser de l’air avec ton bout de bois. » Et il parti en grommelant sur l’éducation au combat des jeunes d’aujourd’hui qui laissai vraiment à désirer.

Un jour et demi plus tard j’arrivai à Thunderbluff après un long trajet effectué au pas de course, car je n’avais perdu que trop de temps, la vue de cette ville perchée me laissa pantois.

Certes j’avais entendu les récits sur la capitale de mon peuple, mais de là à imaginer ça ! Je restai sans voix pendant un bon quart d’heure. En me dirigeant vers les ascenseurs je me demandai si il était possible qu’une ville pareil puisse disparaître ou même si quelqu’un oserai s’y attaquer ; à la sortie de l’ascenseur je demandai à un garde de m’indiquer la tente de Cairne. Il était connu que Cairne ne refusai jamais de recevoir quelqu’un sans bonnes raisons.

Cairne me reçu et écouta mon récit sans dire un mot, quand j’eu fini il me dis ceci :

 « Voilà une bien triste nouvelle, je vais envoyer quelques taurens dans les tarides à la recherche des survivants de ton clan. Quand à toi, après ce que tu as traverser tu devrais faire un bon guerrier, tu es résistant et possède déjà une bonne force. Si tu t’entraînes il ne fait aucun doute que tu deviendras plus fort, je ne force pas mais prend cela comme un bon conseil. » Je partis alors suivre une formation de guerrier dans la vallée d’entraînement des taurens, j’avais alors 19 hivers.

 

Trois années plus tard, après l’affrontement à armes réel du matin, mon enseignant me convoqua et me dit qu’il n’avait plus rien à m’apprendre. « Pour le reste tu l’apprendra toi-même. » me dit t’il en me donnant un paquetage contenant une armure de mailles et une hache, arme que j’avais appris à manier en suivant les conseils du vieux Pralvas. Je me mis en route le jour même pour la capitale, durant ces trois années où je fus retenu dans la vallée je n’avais eu aucunes nouvelles de mon clan, ni même de message envoyé par Cairne, hélas la nuit me surpris en chemin et je décidai de faire halte au village Bloodhoof. Après avoir souper je sorti me promener sur les bords du lac en regardant les étoiles se reflétaient sur sa surface, quand brusquement j’entendis un son au rythme complètement chaotique parvenir d’un peu plus loin devant moi, j’en découvris la source avec la découverte d’un morceau de minerai noire. Lorsque que je le pris en main le son s’arrêta, intriguer je le mis dans ma sacoche et rentrait me coucher à l’auberge. Le lendemain matin en rassemblant mes affaires, je vis que le minerai été tombé de ma sacoche et puis soudain mon œil griffé le vis sous la forme d’une chaîne. J’empruntais alors les outils du marchand d’armes du village et me rendis au feu de camp du village, quelques heures plus tard non sans difficulté j’avais forgé une chaîne dans le minerai. Je l’attachais à mon bras gauche et repartais pour la capitale voir Cairne Bloodhoof.

Cairne me reçu à nouveau, mais ma visite ne semblai pas le rendre heureux, voir même anxieux.

« - Vous devez vous rappeler de moi Cairne, je suis venu vous apprendre la destruction de mon clan il y a trois ans de cela. Vous avez envoyé vos hommes chercher les survivants, vous m’avez envoyé suivre une formation de combattant. Puis plus de nouvelles pendant trois ans, alors je viens moi-même les chercher.

Cairne jette un regard au dehors, et regarde les allers venus des passants pendant quelques secondes. Puis il commence à parler d’une voix lointaine comme perdu dans ses pensées.

- Je m’en souviens très bien. Mais hélas, le retour du groupe ne ramena aucunes bonnes nouvelles. Le groupe revint deux semaines plus tard, ils avaient trouver trois survivants, enfin survivants ne convient pas trop dans ce cas. Trois cadavres, voilà ce qu’ils ont trouvés. Ils ont remontés une piste qui partait des restes d’un campement de fortune au nord de ton ancien camp. Après deux jours, ils ont trouvés les cadavres de trois adultes ; le premier avait été à moitié dévoré, le torse était ouvert, ainsi que complètement vidait, quand aux bras et aux jambes ils étaient rongés jusqu’à l’os ; le deuxième avait été débiter en petits morceaux, doigts, oreilles, mains, même des morceaux de peaux arrachés traîner sous le cadavre ; le dernier était le moins pire, il était juste décapité la tête posé aussi sous le corps pendu. Mais tous ont une marque dans le dos comme faite avec un fer chauffé à rouge. La marque est ronde, deux traits parallèles passe près du centre du cercle sans en sortir, deux corps avait les traits verticaux l’autre les avait en biais, et pour finir un losange englobait chaque cercle. »

 

Le bruit de la pipe tombant sur le sol, fait relever la tête du tauren de son ouvrage. Il voit le gobelin se précipitai derrière le bar puis l’entend vomir tripe et boyaux. Le tauren reprend son ouvrage avec un léger sourire narquois.

Publié le 21/12/2009 - Pas de modifications
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