Articles de Klow - L'origine - 3?me chapitre
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Le gobelin revient quelques minutes plus tard avec un sac. Le tauren le regarde d’un œil amusé.

- Souhaitez vous que je m’arrête ?

- Non, non ça va passer. Ca m’a juste rappelé de mauvais souvenir, continuez à raconter.

- Bien. Alors à ce moment Cairne se retourne vers moi et poursuit son récit.

« Au pied de l’arbre ils ont découvert plusieurs traces, celle appartenant à des taurens et les autres étaient celle de satyre, ils ont comptés une vingtaine de satyres, environ huit jeunes taurens d’une quinzaine d’années maximum d’après la profondeur des traces.

Le groupe s’est alors séparé en deux, certains restaient pour enterrer les corps et revenir me faire un rapport, les autres ont continué de suivre la piste du groupe. La traque les a menai dans la forêt d’ashenvale, mais les satyres ont tenu un rythme de voyage rapide rendant la poursuite ardu, et lorsque que finalement mes agents les ont rattrapés ils ont du se battre et une partie des satyres à emmener les prisonniers dans leur camp au plus profond du bois. Mes agents étaient trop fatigués ou blesser pour continuer la traque et ils sont revenu me faire leur rapport, qui est le récit que je vient de te faire.

- Mais cela c’est passé il y a plus de trois ans ! M’exclamai-je. Vous n’avez pas envoyé un autre groupe pour attaquer le camp des satyres et les sauver ?

- Et tout le monde connaît la situation qui règne là bas depuis ce temps ! La horde et l’alliance se batte pour le contrôle de cette forêt. Sans compter les autres menaces qui y rôdent, depuis toujours et aussi depuis la grande guerre contre la légion… La horde a quand même put installer un poste avancé. Les espions sur place n’ont remarqué aucuns changements dans les camps satyres connus, mais je suis tenu informé de toutes nouvelles découvertes que la horde fait. Et je ne t’ai pas tenu informer car cela n’aurez suffit à rien qu’a te déconcentrer de ta formation.

- Alors je demande à être en poste à ashenvale.

- Non, cela a déjà été choisi. Tu pars pour les tarides, voici ton ordre d’affection.

Cairne demande à un garde de s’approcher.

- Les tarides ont pas mal changé en trois ans, la faune est devenue plus agressive. Ce garde te servira d’escorte jusqu’à la croisée, c’est là que tu es affecté. Ceci clos notre entretien, bonne route, guerrier.

Le tauren regarde sa gravure non terminée, rengaine sa dague avec un soupir, prend sa bière et gigote sur sa chaise pour trouver une position plus confortable.

- C’est ainsi que j’ai été envoyé dans les tarides dans une campagne contre les hurans locaux. On me trouva un talent pour dessiner les cartes et je fus groupé dans l’unité d’exploration et de relevés. Un mois plus tard, je reçus une lettre de Cairne qui me disais que la horde avait découvert me dernier camp des satyres, mais que néamoins je devais rester en poste dans les tarides, la horde avait suffisament de soldats entraînés en Ashenvale pour remplir cette mission.

Mais moi je décidais n’avoir que trop attendu, ne pas participer à la mission cela je le comprenait, mais qu’il ne me permette pas de revoir les membres de mon clan dés leur libération, je n’étais pas d’accord. J’eu vite fait de mettre mon plan sur pied.

Mon travail de cartographe me permis de faire une copie des cartes d’Ashenvale et de la route qui y mener, ces contrées mettant inconnus. Je réunissais rapidement des vivres et un équipement pour un long voyage solitaire et les cacher loin du camp lors d’une sortie pour soi disant remettre à jour mes cartes.

2 jours plus tard, je profitai de ma journée de repos pour m’esquiver. Je fis semblant de partir vers Ogrimmar voir mon ami Pralvas, et je bifurquais loin des regards vers Ashenvale. Passer le poste frontière fut un jeu d’enfant, mes cartes m’indiquant une brèche dans la palissade à l’est. La traversée de la forêt fut plus rude que prévu mais je réussi quand même à atteindre le poste du pays après, cela m’avais prit un jour et demi de marche et de course forcé. Je me cachai alors sur une corniche qui surplombais le camp, et attendit.

Le lendemain, un régiment parti du camp. Tous étaient en armes et prêt pour la bataille, cela ne pouvait être que pour cette attaque. Suivre un bataillon pareil fut un jeu d’enfant, ils tombèrent sur le camp des satyres à l’aube du jour suivant. Ils ne laissaient aucuns survivants derrière eux, je n’ai eu qu’à suivre ce chemin fait de sang et de morts, ceci me mena droit à un arbre immense. On avait tailler un renfoncement dans l’arbre, duquel partais un couloir qui descendait sous terre.

Je dus faire attention à ne pas glisser dans les flaques de sang, ou même chuter sur les cadavres. Je sorti finalement du couloir, celui-ci débouchai sur une salle souterraine, le plafond et les murs étaient envahis par un enchevêtrement de racines qui descendaient jusqu’au sol. Des 2 couloirs qui partaient de cette salle montaient des échos de luttes, je me demandais lequel prendre quand soudain j’entendis des bruits de sabots qui venaient de derrière un mur de racines. Je n’eu que le temps de précipitai dans l’ombre du couloir duquel j’arrivais, avant que les racines ne s’écartent pour voir un nouveau couloir duquel plusieurs groupes de satyres armés en sortirent. J’eu un choc en m’apercevant que tous les satyres avaient le même regard que le centaure qui m’avait attaqué.

Les groupes se séparèrent dans les 2 couloirs où avaient lieux les batailles. La salle redevenu calme, je m’approchais des racines et me tailler un passage à l’aide de ma hache. Je découvris au bout de ce couloir un puits d’où montait une étrange litanie.

 

Un choc sourd résonne soudainement contre un des murs de l’auberge, faisant sursauter le gobelin et le tauren attablés. Ils remarquent que la cause n’est qu’un volet décroché par le vent. Le gobelin se lève pour le raccrocher et le tauren rengaine discrètement la dague qu’il tenait caché sous la table.

Publié le 21/12/2009 - Pas de modifications
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