Articles de Klow - L'origine - 4?me chapitre
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Le gobelin se rassoit, rallume sa pipe, et écoute le tauren poursuivre son récit.

Une échelle de corde descendait dans le puits. Après avoir vérifier qu’elle supporterais mon poids, je descendis dans le puits. Ce que je découvris en bas me donna un frisson à l’époque, j’avais atterri sur un balcon qui surplombait une grande salle. En bas se tenait une douzaine de satyres qui portait de grands manteaux à capuches. Un couple de jeune taurens, d’une douzaine d’années, était attaché sur une sorte d’autel. Je reconnus alors 2 enfants de mon clan, lors de l’attaque c’était encore des petits qui traînaient dans les jupes de leurs mères, mais l’autel attira mon regard, je m’aperçu que celui-ci était fait d’une pierre noire mais qui reflétai la lumière comme ma chaîne. Et c’est sur cette constatation que tout tourna de travers.

 

Ma chaîne se mit à siffler et à briller d’un coup, ce qui attira évidemment l’attention de tous les satyres. J’étais découvert, alors n’hésitant plus, ma hache à la main, je sautais du balcon, écrasai deux satyres  à ma réception et enfonçai ma hache dans le thorax d’un troisième. Je  me retrouvais à faire face à cinq satyres armés qui m’empêchaient d’atteindre l’autel derrière eux. Le sifflement brillant de ma chaîne s’arrêta pour être remplacé par une sorte de deux rythmes de battement mélangés de façon chaotique. Avant d’avoir eu le temps de comprendre ce qui se passait deux gigantesques satyres sortirent de derrière un rideau, saisirent les deux enfants et les emmenèrent avec eux derrière le rideau, trois satyres les suivirent également.

A ce moment, j’entendis plusieurs chocs suivit d’une sorte de bruits de roulement sur le balcon d’où je venais. Les satyres levèrent la tête pour voir, et moi j’en profitais pour tenter une percée. Je saisi celui devant moi à la gorge et l’envoyer violemment au milieu de ses camarades, le chemin jusqu’à l’autel étant libre je m’y engouffrais, bondissait sur l’autel, resautai par-dessus le satyre qui restai et atterri devant le rideau. Je l’arrachais, le jeter sur le satyre derrière moi et en profitai pour lui décrocher un coup de sabot qui le jeta contre l’autel. Je n’attendis pas que les autres réagissent et je partais dans le passage où les enfants avaient été amenés. J’entendis des coups de feu parvenir de la salle que je quittais, le bruit du balcon devait être les soldats qui avaient atteint cette salle.

 

Le passage débouchais au milieu d’une paroi à pic, en bas coulait la rivière furie du sud. Des embarcations flottaient contre la paroi et un satyre ramenait à lui une échelle de corde, une douzaine de taurens se trouvaient également sur ses embarcations. Les plus éloignés étaient trop loin pour voir si je les connaissais, mais pour ceux qui étaient dans l’embarcation au pied de la falaise je pus en reconnaître quatre ; les deux enfants vus plus tôt, un tauren qui été sans cesse avec les cueilleurs, et une tauren qui elle s’occupait à tanner le cuir du clan ; les deux derniers devaient à peine avoir un an de moins que moi. Une lueur m’éblouit à ce moment, elle venait du bracelet que portait la tauren la plus âgée.

Le tauren tapote sa chaîne.

Je remarquais alors que tous les taurens avaient  une sorte de collier ou bracelet dans lequel on avait serti un éclat de cette pierre noire. Et ma chaîne repris son manège de lumière sifflante pendant quelques secondes, mais plusieurs rythmes semblaient s’être rajouter après que le sifflement est disparu. J’allais sauter dans la rivière quand soudain le bruit de ma chaîne s’arrêta, ce qui me surpris et me fit stopper nette.

 

« T’as bien fait de t’arrêter mon gaillard. Maintenant pas de gestes brusque et tu te retournes doucement. »

L’ordre venait de derrière moi, et je le suivais à la lettre. Un orc se tenait au milieu de deux autres qui me tenait en joue de leurs fusils. Ils semblaient s’être arrêté de presser la gâchette au dernier moment.

«  - C’est bien lui mon adjugent, la balafre et l’œil ne trompe pas.

- Bien, tout semble prouvais que vous êtes le soldat Klow Ombregriffe des troupes de Thunderbluff. J’ai ordre de vous traîner devant le conseil des chefs de la horde, les mobiles sont désertion et désobéïsance à un ordre direct d’un chef de la horde. Alors tu vas me donner tes armes et rester tranquille, d’accord gamin ? »

Je voyais l’orc s’avançait parlant et souriant en même temps. Je me mis à réfléchir à toutes vitesse. J’aurais dû deviner qu’on me collerait un avis de recherche aux basques, un coup d’œil  me permit de voir les embarcations remonter la rivière en restant bien au milieu pendant que j’enrageais à être retenu par des crétin de soldats. L’orc s’arrêta face à moi, le sourire disparu de sa face cicatrisé verte.

«  - Donne tes armes ou le conseil jugera un tas de plomb troué. »

Je décidais que c’était quite ou double, je levai ma main, le manche de la hache vers l’orc, celui-ci fit un geste rassurant à ses collègues qui se détendirent, je fit alors décrire un arc de cercle à ma main et je frappais sa mâchoire avec le manche de ma hache à tous vitesse, celle-ci claqua avec un craquement, des dents cassées sans doute. A vrai dire je ne restai pas pour vérifier, je continuais mon mouvement pour me retourner et me jetai dans le vide. J’entendis une balle ricochait sur mon épaulière et je tombais à l’eau.

 

Le tauren saisit sa chope et bois. En la reposant il voit le gobelin à la tête d’un vert  pâle. Comme si il venait de voir sa dernière heure arrivait. Et puis il se met à bafouillez.

- Vo…Vou…Vous êtes un déserteur ?

Le tauren part d’un grand éclat de rire.

- Non, non. Cela c’est passé il a bien … trois mois et des poussières. L’affaire a été réglée depuis longtemps.

Le gobelin soupire de soulagement, et se met à regarder la chaîne accrochai au bras du tauren.

- Si j’ai bien compris, vous êtes lié aux autres taurens par cette chaîne ? Et depuis que vous en avez parlé il me semble entendre un battement chaotique, mais de façon très légère.

- Vous n’êtes pas loin. Je m’explique, rare sont les personnes qui arrivent à l’entendre. On peut l’entendre que dans trois cas, soi en étant une personne maniant les arcannes et qui la voit directement, pour les non arcanistes il faut d'abord que je les y autorise, mais comme vous il faudra encore la voir directement et se concentrer pour seulement l’entendre un peu, soi et c’est le cas le plus rare, en étant une personne aveugle. Tous les aveugles n’y arrivent pas, mais certains l’ont entendu alors même qu’elle était cachée sous mes vêtements. Ils semblent que pour eux les règles précédentes ne rentrent pas en compte.

Mais noter bien que seul un aveugle "spécial" ou un arcaniste peut l'entendre de lui même si il est courant quel fait du bruit. Pour les autres il faut que je les guide.

Bref, pour en revenir sur votre histoire de lien, j’en est déduis depuis le temps que ma chaîne me transmet les battements de cœur d’une personne qui porte une pierre noire qui est synchronisé avec ma chaîne, ce qui cause ce battement chaotique est dû au nombre élévé de pierre auquel ma chaîne est synchronisé. Evidemment un rythme disparaît si un porteur de pierre ne la plus près de lui, ou si un porteur est mort, et quand à moi je l’entends en continu sauf peu de temps avant que je me retrouves en grand danger, mais cette règle est instable car cela ne se produit pas toujours.

- C’est vraiment un drôle d’objet que vous av…

Trois coups frappés à la porte de l’auberge interrompent le gobelin dans sa tirade. Celui-ci fait un petit geste vers le tauren, se lève et se dirige vers la porte en essuyant les mains dans son tablier et en braillant qu’il arrive. Dans l’auberge, le tauren écoute le silence que seul le bruit de pas traînant  du gobelin trouble.

 

Publié le 21/12/2009 - Modifié le 06/01/2010
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