Cr-0-Ny
Race: Cast
Classe: Ranger
Guilde: La Mutuelle
Niveau: 55
Serveur: Caelum
Jeu: Phantasy Star Universe
Etat: En pause
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"Le 31ème siècle.
C'est parce qu'Ulysse avait terrassé le cyclope,
Et ainsi sauvé Télémaque, Thémis et Noumaïos,
Que les Dieux de l'Olympe imaginèrent cette terrible vengeance.

Quiconque ose défier la puissance de Zeus doit être puni.
Tu èreras désormais dans un monde inconnu,
Jusqu'au royaume d'Hadès, vos corps resteront inertes.

Ulysse, le chemin de la terre est effacé de ma mémoire.

Papa ! Papa!

Vivants, vous êtes vivants...
"

*PONK*

Un coup frappa. Pas besoin de chercher bien loin pour trouver l'auteur du méfait: il s'agissait tout bêtement du Cast qui partageait le même boulot que moi. Enfin, si on pouvait appeler ça un boulot. Faire le café, c'était pas vraiment un truc genre boulot glorieux quoi. Mais c'était ce à quoi on m'avait relégué, lorsque je suis arrivé pour la première fois sur le Pioneer II. Il fallait dire que ma situation était plutot spéciale. On m'avait en effet trouvé sur Ragol, quelques mois plus tôt, dans un état de délabrement avancé. J'étais, du moins en apparence, dépourvu de toute mémoire. La vérité, c'était que j'avais volontairement masquer celle ci, afin de me faire passer pour l'un des Casts envoyé avec le Pioneer premier du nom. Mes véritables origines étaient toute autres: j'étais la création, l'un des fils de Vol Opt, le super cerveau éléctronique, et j'avais fui le domicile familial. J'en avais juste assez de cette mère bien trop protectrice, et, comme mon "père" l'avait apparement fait lui aussi quelques temps auparavant, j'avais décidé de partir. Maman ne l'a pas supporté, et résultat, elle est devenue folle, ce qui causa d'irréparables dommages à la fois sur le laboratoire et à la fois sur mon propre système. J'étais désormais, et ce, irrécupérablement, virussé. Mais j'avais réussi. J'étais sur le Pioneer II, et un grand avenir s'offrait à moi.


 

Cette fois ci fut celle de trop. Le patron avait repéré mes crises régulières de dysfonctionnement, et il m'avait prit sur le fait. Je fus renvoyé, sans même que l'on prenne la peine de me retirer le dispositif de cafetière que l'on m'avait intégré pour l'occasion. Dispositif qu'à l'heure actuelle, je n'ai toujours pas réussi à retirer de mes parts. Mais j'oubliais les présentations! je suis Cr-0-Ny, cast virussé et ranger. Je mesure dans les 2m30 et possède une tête en marteau, ainsi qu'un corps assez massif, peint entièrement en noir. J'ai actuellement environ une trentaine d'années, mais souffre de problèmes et dysfonctionnement dignes d'un vieillard dépassant les deux siècles d'existence. Maintenant que les présentations sont faites, revenons à mon histoire. Après avoir donc été "viré" lamentablement de mon poste, je me mit en quête d'un job qui collerait plus à mes capacités. Quelque chose de plus.. actif, de plus mouvementé. J'étais, déjà à l'époque, persuadé que j'étais un guerrier dans l'âme. C'est pourquoi, comme le rebelle que je suis, je suis allé me faire greffer une radio, au niveau du dos. Une opération risquée, pour les durs. L'équivalent d'un tatouage pour un organique, mais en plus pratique. Je regretterais toute ma vie de l'avoir fait. Depuis lors, cette fichue radio ne fait que déconner, s'activant d'elle même et captant des stations inconnues et incaptables ailleurs, telle que le Magog en marche, la radio Slig venue d'Oddworld. Toutefois, sur le moment, j'étais fier de mon acquisition, et c'est armé de cette fiéreté que je m'étais dirigé vers le centre du Pioneer II, là où la plupart des habitants passaient. J'étais à peu prêt sûr de trouver une offre d'emploi qui me conviendrait, une fois là bas. Et je n'eus pas tort. En effet, un énorme panneau électronique affichait, en lettres capitales, une offre d'emploi chez les HUNTERS, une guilde de valeureux combattants, menant des expéditions sur Ragol, ma chère planète d'origine. C'était ça, le job qu'il me fallait. Ni une ni deux (ni trois d'ailleurs), je me retrouvais dans le quartier général des HUNTERS, quelques minutes plus tard. Je fus rapidement prit, et engagé en tant que cast Ranger, c'est à dire RAcast. On me fournit ma première arme, un Handgun, ainsi que quelques pièges, et de nouvelles parts, uniforme officiel des RAcasts de la guilde. Ces dernières m'allaient d'ailleurs parfaitement. Tout fier de posséder un bon job, je remerciais l'hôtesse et me dirigeait à toute blinde vers le Mission Counter, endroit où, d'après les explications qui m'avaient été données, on allait me remettre mes premiers ordres de mission. C'est à ce moment précis, sur le chemin, que je fis la rencontre de celui qui allait être à la fois mon compagnon, mais également mon meilleur ami.

Un magnifique choc frontal eut alors lieu, propulsant un Big Mag qui devait faire office de nourriture en plein dans le visage de l'homme, qui tomba alors. Je m'excusais et lui tendit la main pour l'aider à se relever, lorsqu'un cri inhumain sortit de sa bouche, déformée par la rage.


 

-"MON BIG MAAAAAAAAG!"


 

En une fraction de seconde, je me retrouvais également étalé sur le sol, projeté par un kick du jeune humain en plein dans le torse, activant alors ma foutue radio. Je crois que c'est grâce à elle si Sandji et moi sommes amis maintenant, car dès lors qu'il eut entendit "LE MAGOG EN MARCHE, QUE DES INFOS, PAS DES RAGOTS!" il se calma, et s'excusa, me tendant la main pour m'aider à me relever. Il était magnifiquement gron, la sauce du Big Mag encore étalée sur son visage de garçon de 20 ans, la salade dans ses cheveux déjà verts produisant un magnifique effet de style. Il avait déjà toutes les qualités évidentes à une amitié de longue durée. Je lui proposa donc de lui rembourser son Big Mag, ce qu'il accepta avec beaucoup de plaisir, et nous partîmes alors en direction du Mag Gronald, où il pu se laver le visage et commander un autre Big Mag, à mes frais. Au bout d'une dizaine de minutes à discuter, je me souvins alors que j'avais rendez vous au Mission Counter, et ce fut avec surprise et plaisir qu'il me révéla que, lui aussi, il devait s'y rendre. Je n'avais jusqu'ici pas porté attention à son uniforme de hunter, mais maintenant qu'il le disait.. c'était en effet un HUmar, sans aucun doute. Nous nous rendîmes donc au Mission Counter, où une hôtesse nous remit nos ordres de mission. Étant donné que nous venions tous deux de nous engager, nous eûmes la surprise d'être assigné à la même mission. Nous devions aller sur Ragol, mener une enquête à propos d'un scientifique disparu. La mission se déroula sans encombre, et une grande et forte amitié se forgea rapidement entre nous. Malheureusement, au cours de cette mission, Sandji perdit un Big Mag. Ce fut un traumatisme pour lui, et il en garde les séquelles aujourd'hui encore. Dorénavant, chaque fois que nous allions au Mission Counter, le Big Mag le narguait, à la fenêtre, flottant en orbite autour de la Colony.


 

Nous ne fîmes pas beaucoup de missions proprement dites "sur le terrain", seulement une dizaine, au début. En fait, on a été rapidement sélectionné afin de tester le tout nouveau "jouet" du Directeur Colin Tyrell, maître à bord du Pioneer II et surtout fondateur des Hunters, le programme R.E.S, que nous surnommâmes très rapidement, pour une raison qui m'est encore inconnue, programme " Reine Nympho". Ce programme de réalité virtuelle avait pour but de nous projeter dans une reconstitution virtuelle plus vraie que nature, face aux pires créatures que Ragol eut jamais connue. Lors de notre première expédition à bord du R.E.S, nous fumes placés sous le commandement d'Hideyoshi, un HUmar aux cheveux longs d'une quarantaine d'années qui en avait vu plus d'une dans sa vie. Cet homme fut en quelque sorte notre instructeur, et grâce à lui, nous apprîmes beaucoup. Hélas, Sandji lui, détestait cet homme. Encore aujourd'hui, il le déteste, pour des raisons que j'ignore. Pour moi, Hideyoshi est et restera un vieil ami. A partir de ce moment, et ce jusqu'à la fin de notre carrière sur le Pioneer II, nous ne fîmes plus que du R.E.S. Cette expérience fit de nous des combattants aguerris. Dès notre première mission là bas, nous eûmes affaire à ceux qui allaient devenir des ennemis récurrents, en somme, des amis. Le Dragon surnommé Roger, que nous battions au poker à chaque rencontre, le serpent OGM De Rol Le qui nous faisait voguer sur "Sole Mio", ma mère, Vol Opt, qui n'avait toujours pas supporté mon départ, et enfin the big boss: Dark Falz. Notre première rencontre avec ce dernier fut assez traumatisante, mais, finalement, nous en sortîmes vainqueurs. Après un an de bons et loyaux services au prêt de Tyrell à tester son fichu R.E.S, nous possédions l'équivalent de force d'un an de combat sur le terrain, contre les pires créatures de la planète.

Malgré cela, Sandji et moi fûmes mutés de force. Forcés de quitter le Pioneer II, nous partîmes ensemble de la colony, dans un train interplanétaire, en direction de notre nouvelle colony d'accueil. Hideyoshi, lui, avait réussi à obtenir le droit de rester. Les adieux furent tristes pour moi, mais heureux pour Sandji, qui voyait là l'occasion de ne plus jamais revoir notre vieil ami. Nous quittâmes finalement le Pioneer, chacun dans un Wagon différent. Moi à l'arrière, lui à l'avant. Les places avaient été décidées à l'avance, et l'on y pouvait rien. De toute façon, on était sûrs de se revoir dans quelques heures. C'était sans compter ma malchance naturelle, qui détacha mon wagon du reste du train un peu avant l'atterrissage de ce dernier, sur la Guardian Colony du système Gurhal. J'échouais sur la planète Parum, tandis que mon ami pouvait dorénavant commencer une nouvelle vie, sur la Colony fraichement installée. A partir de ce moment, nous nous sommes perdus de vue, pendant une dizaine d'années.


 

 

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Créé le 21/09/2008 à 19:26:02 - Modifié le 16/01/2009 à 04:15:59
Une voix se fit entendre, résonnant au travers tout le train. L'hôtesse était formelle, le terminus était proche. Je n'étais pas heureux, loin de là, d'avoir eu à quitter ce bon vieux Pioneer II. Mais ce n'était pas comme si j'avais eu le choix. Tyrell avait été forcé de nous muter, pour éviter que nous ne perdions définitivement tout. En effet, la fin du Pioneer était proche. Il avait été, parait il, considéré non productif, et placé dans la catégorie "Colonie désaffectée". Une chose bien triste à entendre et à admettre, mais néanmoins vraie. Le directeur avait fait tout son possible, mais rien n'y avait fait. Il se devait de faire évacuer les lieux, et ce, au plus vite. Les plus jeunes recrues étaient celles qui devaient partir en premier, les anciens, plus tard. Cette bonne vieille Ragol, je ne la reverrais probablement plus jamais. Oui, jamais.. . Légèrement intrigué par ce à quoi pouvait bien ressembler ma nouvelle colonie, je me décalais légèrement, afin de pouvoir lorgner à la fenêtre. Je ne pouvais pas la voir d'ici, mais j'avais cependant une vue splendide sur une magnifique planète bleue, entourée de nombreux satellites, et dont la surface semblait très industrialisée. Je pris alors un petit objet carré, et me mit à appuyer dessus. Une légère lumière s'en dégagea, puis une sorte d'écran, semblable à ceux des nombreux livres éléctroniques achetables un peu partout. Je posais mon doigt sur l'image, changeant alors celle ci. En fait, j'étais à la recherche d'informations sur cette planète, à l'intérieur de mon tout nouveau "Le petit Guardian pour les nuls", que j'avais acheté juste avant de partir, pour la modique somme de 10000 mesetas. Une affaire, si vous voulez mon avis. Il m'avait coûté toutes mes économies, mais au moins il était utile. Je trouvis rapidement les informations recherchées.

-"Parum, huh.. une planète Cast, ça doit être pas mal là bas! faudra aller y faire un tour."

Je refermis alors l'appareil, et fixait à nouveau la planète au travers de la vitre. C'était vraiment beau, vu d'ici. Je m'approchais un peu plus de la vitre, puis eu alors l'impression de me rapprocher, lentement, mais sûrement, de la dite planète. Puis, j'eus comme l'impression que le wagon n'avançait plus aussi vite qu'avant, et qu'il commençait à pencher.. ce ne fut que lorsque, via la fenêtre opposée, j'apperçut l'autre partie du train continuer sans moi, que je compris alors ce qui m'était arrivé. Mon wagon s'était décroché, et j'érrais désormais dans l'espace. Je tentais d'utiliser ma radio, mais, malheureusement, mon système freeza à ce moment. Je me mangeais alors une erreur 404, me déconnectant automatiquement. Je sombrais, dans le noir total, et absolu.


Lorsque je me mit à redémarrer, j'étais crashé sur ce qui ressemblait à un assemblage de rochers. Le wagon était dans un sale état, et ma radio ne voulait plus fonctionner. Un rapide coup d'oeil sur l'environnement qui m'entourait m'amena à penser que j'avais échoué sur Parum. De larges étendues vertes, à perte de vue, mais, bizarrement, aucune tour ne pointait au loin. Mon malheur m'avait poussé à atterrir sur la face la plus sauvage de la planète, à des lieues de la première ville. J'étais seul, virussé, et totalement désemparé. J'eu soudain une idée digne d'un génie! mon petit guide du guardian pour les nuls pourrait sûrement m'aider à trouver ma route! je m'empressais alors de le chercher, avant de le trouver, totalement écrasé par une lourde caisse de couleur grise et bleue. L'appareil qui m'avait coûté toutes mes économies était déglingué. J'étais définitivement foutu. Je me serais bien mit à pleurer, mais les larme ne vinrent pas. A la place, se furent des gouttes de café qui s'écoulèrent. Le réservoir de la cafetière avait été percé dans la chute, et le liquide noir et visqueux coulait désormais sur mes jambes artificielles.  Mon gps ne contenait aucune donnée sur cet endroit (et aurait de toute façon foiré même si il les avait contenues) et j'étais donc.. dans la merde. Pendant des jours et des jours, je resta ici, sans bouger, à parler avec ma nouvelle amie, la caisse grise et bleue, à propos de Sandji, du Pioneer, des Big mags, des Boomas.. jusqu'à ce qu'un troupeau d'étranges bestioles, moches, quadrupèdes, avec une grande gueule et un cri de cochon égorgé, ne vienne s'en prendre à moi et à mon campement. Les petits ne me posèrent pas franchement de problème, mais le gros qui vint juste après me chargea avec une force telle que moi et mon amie la caisse firent un vol plané de quelques kilomètres au Nord.. ou au Sud.. ou peut être à l'Ouest.. en fait j'en sais rien, mais on l'a fait! A partir de ce moment là, j'ai érré avec ma caisse pendant au moins 5 ans, sans jamais croiser âme qui vive dans ces foutues plaines.


Jusqu'au jour où, enfin, le miracle s'accomplit. Au détour d'une forêt, j'aperçut ce qui ressemblait à un camion. Mes parts pleines de mousses et autres végétaux, complètement rouillées, la caisse sur le dos, je m'approchais en courant du véhicule et fit la rencontre de Marcel, le marchand itinérant. Si si, vous savez ce Cast à lunettes, habillé en rouge avec un chapeau à la con, que l'on croise un peu partout où il devrait pas être.. Marcel quoi! Constant mon état de délabrement plus qu'avancé, il me vint en aide, me procura un anti rouille, m'aida à récurer mes parts, et enfin, me fit monter dans son camion (hmm le vilain) en direction de la capitale. Quelques heures plus tard, je rejoignais la civilisation, après 5 ans de vie sauvage. Je remerciais alors Marcel, mais celui ci ne me laissa pas partir, m'indiquant qu'il n'avait pas fait tout cela gratuitement. Je dû me séparer de mes armes, de mes parts, et même de mon amie la caisse, afin d'obtenir de l'argent. Pour ne pas me laisser nu, il me refila tout de même des parts de très mauvaise qualité, bonnes pour le recyclage, et partit. J'étais désormais de retour à la vie civilisée, mais me rendit bien vite compte que l'argent amassé.. ne suffirait jamais pour rejoindre la Guardian Colony. J'eus bien tenté de trouver du travail, mais les Casts de Parum, me considérant obsolète, me méprisaient. Je ne trouvit aucun travail, ni aucun ami, rien. Pire même, la plupart des gens m'évitaient, la rumeur que j'étais virussé s'étant déjà rapidement propagée. La belle planète Parum, qui autrefois m'apparaissait comme un rêve, était désormais un véritable cauchemar. Je vécu ce cauchemar pendant 5 années de plus, vivant dans la rue, devenant de plus en plus obsolète et virussé chaque jour. Elle était loin, la gloire passée, le R.E.S, Tyrell, Sandji.. j'ai de nombreuses fois, au cours de cette période, pensé à la déconnection finale, ne plus jamais redémarrer. Mais même lorsque j'éssayais, ce foutu système trouvait toujours moyen de redémarrer tout seul. Ma vie était devenue, plus qu'avant encore, un Epic fail.

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Créé le 16/01/2009 à 06:15:38 - Pas de modification
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