Ph?be
Race: Mort vivant
Classe: Chevalier de la Mort
Niveau: 70
Serveur: Culte de la Rive Noire
Jeu: World of Warcraft
Etat: Actif
Infos
2 articles
0 commentaires
0 images
Du même auteur
Rejoignez-nous !
Publiez vous aussi les exploits de vos personnages en ouvrant un compte sur rp.azrelia.fr !
Site hors-charte
2 messages - Cliquez sur un titre pour afficher la page dans une autre fenêtre

En ce temps là, les peuples des Hommes, des Nains et des Hauts-Elfes se partageaient le continent d'Azeroth. Seules quelques escarmouches avec les trolls venaient perturber la paix qui régnait sur ces terres. Les Hauts-Elfes de Quel'Thalas passaient leur temps à approfondir leurs connaissances des arcanes, les Nain de Khaz Modan exploraient les profondeurs de la terre, et les Hommes, eux, batissaient de grandes cités et étendaient leur terres toujours plus.

En ce temps là, les nations humaines étaient aux nombre de sept, réparties sur tout le continent. Elles étaient dirigées chacune par un roi, dont les plus puissantes étaient Lordaeron au nord et Hurlevent au sud.

En ce temps là, sur les terres de la nation d'Andorhal, au sein d'une famille de paysans, naquit un petit garçon, Bloedeoras. Ce nom, mélange de la culture Elfique et Humaine signifiait « Sang des Justes ». Ses yeux bleus et sa chevelure dorée en faisaient la fiereté de ses parents. Ses parents de simples cultivateurs, travaillaient la terre à longueur de journée pour fournir en blé, orge et autres céréales, le bon roi d'Andorhal, qui, lui, assurait la protection des gens vivant sur ces terres. C'est dans cette ambiance de travail, de goût de l'effort que grandit Bloedeoras, loin des gloires que connaissaient les soldats du roi.

Bloedeoras les voyait passer au loin, sur leurs grands et fiers chevaux, et rêvait qu'un jour, lui aussi, deviendrait un grand chevalier. Il rêvait de grands combats contre les trolls et de découverte de lointaines contrées inexplorées.

Les paysans de la ferme voisine avaient une fille, née à quelques jours prêt en même temps que Bloedeoras, Phèbe, qui passait le plus clair de son temps en compagnie de son voisin. Cette jolie petite fille au cheveux d'un noir intense s'était liée d'une très forte amitié avec le petit Bloedeoras. Amitié réciproque qui fit, qu'au fil des années, une grande complicité s'installa entre ces deux enfants. Ensemblent il jouaient aux soldats, ils combattaient, avec des épées de bois, des trolls immaginaires, et se mariaient plusieurs fois par semaine sur des souches d'arbres qu'ils immaginaient comme étant les tours de leur château. Nos deux petit paladins grandirent ensemble, ainsi, dans le rêve et la joie qui rend l'enfance si merveilleuse.

A l'age de quinze ans, Phèbe et Bloedeoras, sous les encouragements de leur parents, partirent étudier à Andorhal, ne voulant pas passer leur vie à se tuer à la tâche dans les champs comme leur parents. Partir du cocon familial où ils avaient toujours vécu ne fut pas une décision facile à prendre, mais à deux, ils seraient plus forts.

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 23/06/2009 à 08:32:07 - Pas de modification

- Tu es prête Phèbe ?

A la fois impatient et angoissé à l'idée de partir, Bloedeoras, le baluchon sur l'épaule attends que son amie soit enfin prête.

- J'arrive, j'arrive !

Phèbe sort enfin de sa chambre, chargée bien autant que Bloedeoras.

Après avoir longuement embrassé leur parent respectifs, le petit couple entame sa marche vers l'ouest en se retourant tout les dix pas pour faire des signes d'adieu. D'après le semblant de carte que leur avait déssiné leur parents, ils auraient à longer le lac vers l'ouest jusqu'à ce qu'il devienne rivière, puis continuer toujours vers l'ouest et ils tomberaient sur la cité d'Andorhal. Le voyage ne serait pas long, le soir ils seraient arrivés, mais jamais ils ne s'étaient éloignés de leurs fermes.

- Que compte tu étudier Bloedeoras, une fois en ville ? Demanda Phèbe à son compagnon, tout en marchant.

- Je ne sais pas... Mais ça aura un rapport avec la chevalerie. Je n'ai pas le sang noble qui m'autoriserais à devenir chevalier, mais je peux toujours... Ah oui tient ! Forgeron ! Pourquoi pas !

Pèbe se mit à rire à l'idée de voir son frèle compagnon manier le fer rouge.

- Moi, je ne sais pas encore, j'attend de voir quelles surprises nous attendent. J'ai tant entendu de choses à propos des villes... Tu sais à quoi cela ressemble ?

- Pas du tout, mais nous verrons bien, d'ici la nuit nous devrions arriver.

Vers midi, après plusieurs heures de marche, ils étaient toujours au bord du lac et décidèrent de s'arrêter pour grignoter un morceau. La tête pleine de projets, il mangèrent rapidement et, pressé d'arriver, reprirent immédiatement la route.

Le soleil commençait à disparaître à l'horizon quand des fumées apparurent au loin.

- Andorhal ! Nous voici arrivés ! S'écria Phèbe

- Enfin ! Cette marche m'a épuisé ! J'éspère que nous trouverons où dormir cette nuit ! Répondit Bloedeoras.

- Je dormirai à la belle étoile s'il le faut, de toute façon je suis tellement fatiguée !

Les tours des remparts d'Andorhal se déssinèrent peu à peu, et les deux voyageurs finirent par passer les énormes portes de la ville. De grandes portes de bois et de fer, de plusieurs mètres de haut et de large, comme ils n'en avaient jamais vu aupravant. Plus un mot ne sortaient de leur bouche. Tout était si grand ici, et si entassé à la fois. Des maisons tout en pierre, accolées, toutes plus grandes les unes que les autres. Ils marchaient sur des pierres qui formaient un tapis rigide au sol.

- Que de maisons ! Pensa Bloedeoras. Il doit en vivre du monde ici, ce doit être animé la journée !

- Dis, Bloedeoras, où allons nous dormir ? Et manger aussi ?

- Demandons à cette homme. Répondit Bloedeoras en désignant un individu balayant son palier.

- Bonsoir monsieur... Voilà.. moi et mon amie, nous venons chercher du travail dans votre ville, et nous aimerions savoir où nous pourrions passer la nuit ?

- Et bien mon petit, répondit l'homme, vous tombez bien ! Je suis aubergiste, vous pouvez passer la nuit ici, et même manger un morceau si vous voulez.

Bloedeoras regarda Phèbe, le sourire au lèvres.

- On y va ?

- On y va ! Répondit elle.

Bien installés à une table, ils mangèrent jambon et saucisses et se laissèrent même tentés par une chope de bière malgré leur jeune age. Puis l'aubergiste les accompagna à leur chambre, et avant de fermer la porte :

- Nous verrons demain pour le payement, bonne nuit jeunes gens !

Une fois la porte fermée, Bloedeoras et Phèbe se regardèrent fixmement.

- Payer ! Je crois que nous n'avions pas pensé à ce détail. Dit le jeune garçon.

Il tournèrent en rond dans la chambre, à la recherche d'une solution. Phèbe s'arrêta. Tourna la tête vers Bloedeoras en laissant s'esquisser un sourire.

- Et si... nous passions par la fenêtre cette nuit...

- Passer par la fenêtre ! Mais ce serait du vol Phèbe ! Non, jamais !

- Tu as une meilleure solution ?

Bloedeoras, hocha la tête dans un grand soupir. Mais réalisa que finalement, c'était la seule chose à faire pour éviter les ennuis.

A la nuit tombée, une corde de fortune réalisée avec les draps se leurs lit, Bloedeoras à Phèbe ouvrirent discretement la fenètre donnant sur l'arrière de la taverne. Une fois la corde solidement attachée à une patte du lit, ils entamèrent leur descente. Phèbe passa la première, puis Bloedeoras, mais une fois à mi-hauteur, le lit commença à glisser, provoquant la chute du jeune garçon dans un fracas terrible. Ce bruit réveilla le tavernier qui, surpris, ouvra sa fenêtre pour apercevoir Phèbe en train d'aider Bloedeoras à se relever.

- Attendez, petit voleurs ! Vous allez voir !

La porte de devant s'ouvrit, laissant passer deux énormes chiens. Bavant, aboyant férocement, les deux molosses se lancèrent à la poursuite des deux enfants appeurés. Ils coururent au delà des portes de la ville pour finir par s'arrêter en pleine campagne, à bout de souffle. Les chiens avaient fini par rebrousser chemin.

- Phèbe... ça va ? Demanda Bloedeoras entre deux respirations

- Je pense oui... Et toi ? Qu'elle course hein ! Répondit elle en souriant

- Ne m'en parle pas...

Ils prirent quelques minutes pour récupérer, avant de se rendre à l'évidence.

- Bon... pour ce qui est de trouver du travail à Andorhal, je pense que c'est fichu maintenant. Lança Bloedeoras.

- Tu connais une autre ville ?

- Et bien... Le royaume voisin, celui de Lordaeron à l'ouest, est construit autour d'une grande cité parait-il. Répondit Bloedeoras.

- Qu'attendons nous ? En route !

Las jambes lourdes, n'ayant pas dormi de la nuit, les deux voyageurs reprirent leur route vers l'ouest, vers les terres du roi Terenas, Lordaeron.

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 23/06/2009 à 08:49:20 - Pas de modification
Pages: 1