-Pfff sa commence à être long les mecs.

-Rooooh mais ferme la....

Cela fesait bien six heures que le groupe d'elfes patientaient sous le couvert des arbres, et la plus jeune, une elfe avec une pudeur à en faire frémire une succube, ne cessait de se plaindre sur le décors si pauvre en arbre. Ils étaient trois, trois chasseurs d'apprés leurs armes, et s'étaient placer en embuscade sur la route quittant la messa de Nuage-Rouge en espérant attraper un jeune Tauren en formation.

Bien sur, Rönön ignorait tout de cela, il ne savait qu'une chose: un bon elfe est un elfe mort. D'aprés ses instructeurs, les elfes étaient d'eccellents chasseurs car il pouvaient voire aussi loin qu'un aigle, et un  Tauren n'est pas une cible difficile à rater. C'est pour cela que les elfes, dans leur arrogante suffisance, ne comprirent même pas pourquoi ni comment ils se firent attaquer. Une balle atteignit le leader, un mâle aux cheveux verts, en plein millieu du front. Les autres furent prompts a réagire, mais aucun d'entre eux ne localisa d'où provenais le tir. Malgrés leur méfiance, le deuxième mâle reçut une balle dans la cuisse, et fut achever par une seconde en plein coeur. La dernière survivante, tremblante de peur, ne perçut que trop tard l'énorme masse du Tauren qui lui trancha proprement la tête avec une hache.

Récuperant toutes le têtes dans un sac, le chasseur continua sa route et atteignit Sabot-de-Sang où il reçut une prime pour les trois elfes morts.

Le commencement d'une légende, le commencement d'une vie.

La vie n'est pas si dure avec les chasseurs, il nous suffit de tuer, de cuisiner et de savourer. Cependant, en tant que débutant, j'était bien loin de cette vie paradisiaque. Jeune, non formé à la maîtrise de la vie sauvage, j'était de ceux qui en sont réduits à aller tuer quelques malheureux loups et trotteurs pour gagner de quoi m'offrire un entrainement adapté.

Les voila donc, mes premières quêtes hô combien glorieuses. Mais étant un adepte de l'auto-dérision, je me surpris a penser que c'est bien le moins que je pouvais faire. Un héro ne sort pas de nulle part, mais de la simple jeunesse d'un peuple. Sur ces pensée philosophiques bien peu adaptées au chasseur que j'était, je partit battre la plaine a la racherche de mon gibier.

Ha oui c'est vrai je ne me suis pas présenter. Je m'appelle Rönön Crinière-sombre, ex-membre du clan du même nom. Mon père m'ayant banni pour avoir choisis la voie de la chasse alors que l'ensemble de notre clan se consacrait au chamanisme et au druidisme. Sur ce constat peu interessant, et sous le coup de mon impétueuse jeunesse, je partit pour le camp Narache afin d'y suivre un enseignement de la voie que j'avais choisis. La chasse fut cependant plus ardue que je ne l'avais penser, apprendre à pister un animal, viser la tête pour éviter une riposte ou, dans le cas d'un sanglier ou d'un Kodo, viser l'artère du cou et finir l'animal agonisant à la hache. Bref, un enseignement compliqué mais que je pris plaisir à suivre.

Aprés quelques petites chasses sans grande importance, mon maître m'indiqua que je devais me rendre à Sabot-de-sang afin de poursuivre mon apprentissage. Sur le chemin, je n'eu guère de difficultée a tuer trois jeunes elfes ayant eu l'imprudence de se trouver sur nos terres. Ramenant leurs têtes à l'auberge de Sabot-de-sang, j'appris que le metier de chasseur de primes payait bien mais il est dur d'en vivre à cause de la concurence. Laissant cela de côter, je fit le tour du village afin de savoir qui avait besoin de quoi, et put ainsi remplire mes premières quêtes.

C'est donc ici que nous nous retrouvons avec mon histoire de loup. D'ailleur y sont où les loups ? A peine me suis-je poser cette question qu'une meute de canidés se met a courire dans ma direction. Fort de mes reflexes, et de mon imposante musculature, je dégaine mon arme et tire trois fois, trois loups s'éfondre mais les deux survivants sont déja sur moi. Jouant des muscles, je les repouses tant bien que mal, sort ma hache et me met en position pour les reçevoir. Je les vois alors trembler, la queue entre les pattes puis disparaitre sans demander leur reste. Pensant que je devais faire plus peur que je ne le pensait, je me retournai pour faire face à...une horde de Kodo dont je n'avais pas perçut l'approche a cause du combat. J'eu juste le temps de m'écarter avant de me faire piétiner, cependant, la matriarche me vis et du croire que j'était une menace car elle chargea.

Une chose à savoir, seuls les plus forts des Taurens ont le droit de tenter d'abbattre un Kodo et ce pour une simple raison, c'est qu'un de ces monstres en mouvement ne peut etre aretter. la seule solution qui s'offrit a moi était de fuire, mais la matriarche était rapide et seul un saut a terre m'évita de mourire encorner. Dans la manoeuvre, je perdit mon fusil et ma hache, échapant de justesse à plusieurs coups de cornes, je fonçait en direction de mon arme a feu, la rammassait et tirait. Un seul coup peut suffire mais seule la chance me permit d'y survivre. La femelle Kodo me suivait de tellement prés qu'au moment du tir, le canon se trouvais contre la peau de son cou. Le choc fut si violent que je fut assomer sur le coup, la suite relevant d'un simple brouillard noir tout juste ponctué de voix inquiètes.

A suivre...