Sinta
Race: Elfe de sang
Classe: Paladin
Guilde: Le Lotus Pourpre
Niveau: 77
Serveur: Conseil des Ombres
Jeu: World of Warcraft
Etat: Actif
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Ma naissance... On m'a raconté souvent ma naissance. Quand j'étais môme, les amazones adoraient nous tourmenter avec des histoires cruelles.. Elle nous parlait de l'émasculation de nos pères. Des rivières de sang dévalaient leurs histoires et gonflaient notre imagination d’images atroces.

Mais, le soir, lorsque nous étions entre nous. On se racontait nos versions… l'histoire de nos pères. Ca nous rassurait... On les imaginait, l’arme au poing, venant nous libérer… ou d’autres conneries de ce genre…

Mais je ne me cache pas la vérité, je connais l'histoire de mon origine. On nous l'a assez ressassé comme ça :


 « L'elfe leva la tête un instant, pour contempler la nuit naissante, dans la cime des arbres. Il avait les joues rosées et fraîches. Cette brise qui s'engouffrait dans la vallée s'était décider à ralentir la caravane de ce groupe de hauts elfes. Il se faisait tard. Elune s'apprêtait à recouvrir Azeroth de son voile. Mais pressés, aveuglés par le temps, les imbéciles… ils ne voulaient pas s'arrêter. Trop pressés… pressés de revenir dans leurs lits confortables et leurs maisonnettes remplies d'illusions.
 Mon père était l'un d'eux…

 Ils ont pressé le pas, regardés droit devant eux. Quels cons! Ils n'ont pas pu s'apercevoir des étranges lueurs, comme des reflets métalliques. Les halos bleus dansaient sur des visages de jeunes femmes. Les filles d'Elune. Leurs beautés étaient glaciales, comme l'acier de leurs lames. Perchées sur leurs branches, légèrement vêtues, elles paraissaient frêles et pourtant si sûr d'elles. 
 Ma mère était l'une d'elles.

 Bon, je vous préviens tout de suite. Je n'ai jamais cru que leurs rencontres sentait la rose et la romance. Non… je crois plutôt que le souffle rauque empli du plaisir de mon paternel, fut son dernier. Il se perdit en buée dans cette nuit glacée, et mon père contempla la nuit… mourant. C'est dans ce moment glauque que moi, Sintaël, je fus créé. Pathétique n'est ce pas ? » 
  


 

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Créé le 17/04/2009 à 16:52:33 - Modifié le 17/04/2009 à 17:04:48

Deux jours depuis ma libération, je ne m’y fais toujours pas. Je ne veux pas croire que je me suis battu pour cette ville ! 
Je me suis battu pour Sylvanas ! pour Elwyn et son épouse, pour les enfants de Meloïhu dans leurs petits cercueils. 
Mais je n’ai pas lutté pour ça !
Bassesses, corruption à coups de sac d’or ou de sexe. Ce pouvoir…
Je ne suis pas chez moi ici.
Mais je n’ai plus rien, aucun moyen de quitter Lune d’argent.
Je rêve d’un village où tout se monnaie à coups de sueur, de sang et de poignées de main. Un village côtier où les regards se croisent.
Qu’ils aillent se faire foutre !
Je me suis trouvé un coin dans une ruelle, ils l’appellent l’allée du meurtre. Quelle putain d’ironie !
Les passants sont riches mais me crachent à la gueule. Je ne suis qu’un chien pour eux. Je dors dans leurs détritus. Et pourtant j’ai misé ma vie dans LEUR guerre. Leurs mains sont propres. Ils portent des habits rouges et des armes d’apparat… du TOC ! Bon sang ! Il est impossible de lutter à armes égales contre eux, ils possèdent tout ! Je n’ai plus que ma parole, ma dernière arme… mon verbe. Merci Meloïhu, petit poète, pour m’avoir appris à m’en servir pendant toutes ces années.
Je les appelle « culs talqués », ça me défoule. Mais quelque chose de malsain brûle en eux. J’ai peur. Est- ce la même soif qui coule dans mes veines ? 
 

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Créé le 19/04/2009 à 21:05:52 - Pas de modification

Qu’Elune me protège ! Qu’est ce qui m’arrive ?
Le velouté de sa langue m’a marqué à jamais. Je donnerais cher pour croquer à nouveau dans la chaire de ses lèvres. J’y boirais le nectar qu’elles renferment de tout mon saoûl. Je serais ivre de sa salive.
Cette sensation, c’est comme regarder en bas à la fin d’une ascension. Une brise de picotements chatouille la plante des pieds et la paume des mains.
Chaque déglutition s’accompagne désormais d’un frisson. Son galbe trahissait ses seins en les pressant contre le tissu. Ma langue n’aspire qu’à former un écrin autour de deux rubis rosés.
Je peux entendre mon sang souffler dans mon oreille. Il gicle à gros flots dans mes vaisseaux, ressac d’une mer orgasmique. 
Sa sœur l’accompagnait à la frontière des terres fantômes.
J’ai bricolé une histoire de chevalier de sang. Je me voyais mal m’annoncer comme le chien errant que je suis. De toutes façons, elle l’a sûrement remarqué.
Dame Caelistis Aliciae ! Une Dame ! de la noblesse !
Moi qui n’ai connu que des filles faciles et des putes de ports ! Cabot !
Elle rythmait ses rires de chuchotements soufflés à sa sœur. Elle doit se jouer de moi. Une fille comme elle se fout d’un bâtard miteux.
Bordel… Ma petite impératrice ! Quand te reverrais-je ?
 

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Créé le 19/04/2009 à 21:07:09 - Modifié le 19/04/2009 à 21:34:14
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