Selsynn
Race: Humaine
Classe: Sorci?re
Guilde: --
Jeu: Guerre Tribale
Etat: Actif
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Selsynn avait toujours vécue un peu en retrait des autres... Toujours à l'écart, jamais parfaitement intégré dans les groupes d'enfant qui font et défont le monde... et surtout les cultures.

Oui, Selsynn était une petite fille secrète au comportement étrange. Ses parents étaient de petits bourgeois de la petite bourgade... Alors, ce n'est que dans leurs dos qu'on la traitait de "Sorcière"...
D'ailleurs ça correspondait bien à la première lettre de son nom, non ? Si...

Et la vie continuait, apportant son lot de malheur et de bonheur, distribuant généreusement les premiers, et avec parcimonie les seconds. Selsynn eut un frère, puis plus de frère... Elle redevint la fille unique...
Et toujours cette rumeurs qui courait...

"Ouh la sorcière !" lui criait souvent les enfants...

Et elle, petite fille devenue grande, n'y accordait aucune importance. Elle vivait dans son monde. Un monde de magie et de merveilles... Un monde où personne ne mourrait de faim... Un monde utopique...

Un jour la jeune femme rencontra un vieillard... C'était un drôle de vieillard. Pas une fois il ne la traita de sorcière, mais il écouta sa vision du monde et lui parla d'un royaume merveilleux, le royaume de Layarrhian...
Il lui dit que dans ce royaume, tous les rêves étaient possibles, et que le plus précieux trésor était un cœur pur...

Elle se mit en route le lendemain, après avoir salué ses parents...
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Créé le 10/07/2009 à 17:34:02 - Pas de modification
Elle voyagea de jour, elle dormit la nuit. Elle vola des poules pour se nourrir, piqua des framboises et des cerises...
Elle alla même jusqu'à s'introduire de nuit dans un grenier pour avoir des céréales...

Jamais, jamais elle ne perdais la foi. Elle trouverais le pays de ses rêves au delà de sa route. Le chemin serait ardu et difficile, mais elle pouvait le faire.

Un jour, elle trouva un étrange animal, un animale qu'elle n'avait encore jamais vu. Il mesurait sa taille, était muni de quatre pattes et avait une étrange couleur violette... Sa tête était munie d'un rassurant grand sourire, tandis qu'il dit à peu près ces mots :
Au delà des sources blanches, vit un troupeau de moutons. Mène les aux pâturages et ton rêve pourra se réaliser
Elle resta un instant sous le choc... Depuis quand les animaux parlaient ? Jamais, jamais elle n'avait parlé çà un animal. elle n'avait non plus jamais entendu parlé qu'une telle choses fut possible...

La réalité la frappa alors qu'elle se remettait péniblement en route : n'avait elle pas rêvée ? La constatation était douloureuse... Elle avait les connaissances... Ne s'était elle pas trompé ?
Entre une plante hallucinogène et empoisonnée, et une plante fortement nourrissante...

Tout les éléments étaient là... Elle percevait la réalité avec tant de réalité, la couleur de l'animal avait semblé si réelle, si vraie...

Elle tomba à genoux et se prit la tête dans les mains...
Elle ne bougea plus pendant le reste de la journée... Elle ne voulait plus rien, que mourir, et ne pas souffrir...
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Créé le 10/07/2009 à 17:34:31 - Pas de modification
Ainsi, Selsynn s'endormit... Sa nuit se passa mal, très mal, et quand elle se réveilla, elle ne reconnut pas l'endroit. Il faisait très sombre, et elle avait très mal à la tête. Une douleur assez puissante au niveau du ventre aussi.
Plus elle prenait conscience de son corps, plus elle avait mal. Plus elle se rappelait ses derniers souvenirs, moins elle comprenait comment elle avait fait pour être là...

Elle était allongée. A l'ombre... Sous elle s'était assez mou... Elle découvrit vite qu'elle ne pouvait pas bouger. Ficelée ? Qui et Pourquoi ? Paralysée ? Comment ?

Lui revint alors comme une vague amère le relent du poison qu'elle avait ingurgitée, de son plein gré ! surement que c'était la plante qui la mettait dans cette état...

Alors qu'elle souhaitait mourir au plus vite elle entendu des bruits. Des pas. Une femme, vieille femme fut dans son angle de vision

Ma fille ? Tu vas bien ? N'essaye pas de bouger, le poison court encore dans tes veines. Demain soir tu n'auras plus rien, je te soigne...
Vous... Vous savez soigner ?Ce fut la seule chose qu'elle parvint à articuler...
La vieille femme opina tranquillement de la tête et apporta aux lèvres de la jeune femme une mixture au gout âpre et à la texture visqueuse...
Puis ses paupières se fermèrent...

La vieille femme reposa le bol qui avait contenu la mixture sur une table non loin du corps inanimée, fit bruler des cierges et commença quelques incantations...
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Créé le 10/07/2009 à 17:35:19 - Pas de modification
Une douceur... une fragrance... Une légère brise se lève. un gout salé vibnt à ses lèvres...
Le soleil se lève... un bruit dans les herbes à ses pieds, comme un chouintement. Très rapide... Puis... le vide
Selsynn pose son regard sur ses mains... Elles luisent, faiblement, d'une couleur près de l'indigo :
Que... Que se passe t'il ?
Sa voix n'est plus la même. Elle ne se reconnait plus. Le monde autour d'elle se brouille tandis qu'elle perçoit le roulement d'un tambour.

Des cri de guerre, des cris de paniques... Une voix qu'elle reconnait... Sa mère. Sa mère qui lui dit de fuir, de partir de cet endroit maudit...

Le dernier souvenir qu'elle a de sa mère, la veille de son départ... une discussion qu'elle avait oubliée jusqu'à maintenant, jusqu'à ce qu'elle ressorte, avec cette atmosphère oppressante.

Selsynn hurle et crie. Mais rien ne viens perturber le déroulement de la scène qui se passe devant ses yeux : elle voit sa mère torturée par un homme dont le visage est caché. Elle voit sa mère hurler de douleur, mais ajouter qu'elle ne dira rien. Elle voit le corps de sa m-ère se briser sous ses yeux, et dans le dernier souffle de vie, son nom...

Sa mère est morte pour elle. Changement de décor, changement de pensées. Le décor est bien loin de la salle de torture, c'est un décor uni, de couleur bleu nuit qui l'entoure.
Une voix très faible, un murmure plutôt lui parvient :

Selsynn ! Reviens à la Terre... Ne néglige pas ton être ! Viens vers moi, appelle-moi... Descends ! Reviens !
L'appel est étrangement attirant, et la jeune femme se sent tomber, tomber, comme si elle n'était rien, et ne tenait sur rien...

Elle hurle à nouveau de peur, et l'appel se tait.
Plus rien ne semble arrêter sa chute, car elle est au milieu de nul part, mais pour autant plus rien ne semble la pousser plus bas.
Elle a trouvé un équilibre.
Le premier équilibre : l'équilibre du rien... l'équilibre de l'absence. Elle ne pense plus, elle ne rêve plus, elle n'entend plus et ne parle plus.
C'est aussi le plus fragile...
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Créé le 10/07/2009 à 17:36:30 - Pas de modification
Et le temps fila... Selsynn ne sut pas combien de temps elle resta ainsi en équilibre de nulle part, comme pendue à un fil, sans être pendue pour autant.

Puis un hululement vint percer l'univers. Et ce hululement signala un début. Un temps, qui passait, passait, sans s'arrêter. Ce hululement rappela à Selsynn les lois de la gravité et son esprit fut empreint de questionnement. De pensées.
D'interrogations plus terre à terre les unes que les autres.

Et elle tomba, tomba, se rapprochant toujours plus du sol, toujours plus près du cri sauvage. Et ce cri sauvage emplissait sa tête...
L'absence d'équilibre engendra une panique, mais elle tombait plus vite que la panique et donc fut très peu touchée par elle. C'était des pratiques bien étrange, et Selsynn ne comprenait que très peu, il faut l'avouer.

Ensuite, comment décrire les affres par lesquelles elle était passée, le décor changea. Il lui sembla que son monde se limitait à un monstre, muni de plumes, d'un bec crochu...
Et Selsynn tombait dessus... toujours dessus. Toujours plus près...
Il s'avéra que c'était la masse de plume qui provoquait ces hululements.

C'était une... chouette. Enfin, une chouette bien plus grande que n'importe quel autre oiseau que Selsynn avait été amenée à découvrir... à moins que ce ne soit elle, Selsynn, qui soit bien plus petite ?
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Créé le 10/07/2009 à 17:36:59 - Pas de modification
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