Gibon
Race: Humain
Classe: Guerrier
Guilde: Crois?s ?carlate
Niveau: 80
Serveur: Culte de la Rive Noire
Jeu: World of Warcraft
Etat: Actif
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"Vous voulez en savoir plus? Et bien, bon, d'accord. Même si je raconte mal les histoires. Oncle Gilles était meilleur à ça, quand il n'avait pas deux bouteilles d'eau de vie dans le nez... Bref. Commençons par ce que vous savez déjà. Je suis Gaston Gibon, homme de Lordaeron. J'ai 41 ans.

Je suis né dans la capitale, mon père, Urbain, et ma mère, Colombe, venaient de la campagne. Mais ils n'avaient pas la main verte pour le travail aux champs. Donc, laissant derrière eux la famille, avec qui ils gardèrent d'excellents rapports, d'ailleurs ce bon à rien d'oncle Gilles se décida quelques temps plus tard à quitter aussi la ferme. Mon père ouvrit une horlogerie, et aidé de ma mère il se fit une clientèle. Je naquit bien vite, suivit de deux... Sœurs. Mon enfance fut heureuse, tout du moins normale.

A douze ans, j'arrête l'école, pour devenir apprenti dans une taverne. Pas très doué pour les bricolages de mon père, je réussissait en revanche à faire de bons plats, du genre pleins de lards et de patates. De toutes façons les clients de la taverne étaient trop soûls pour faire attention à ce qu'ils mangeaient.
J'avais quinze ans lorsque la Horde déferla pour la première fois sur Azeroth. Je me voyait déjà combattre ces monstres avec mes amis. On s'entraînait beaucoup avec des épées en bois dans les vertes prairies de Tirisfal entourées des rassurants sapins... Héhé... En y repensant on était ridicule, mais ça plaisait aux filles je crois. Et puis se prendre pour Lothar ce n'était pas désagréable.

Bref, cinq ans plus tard, je célèbre comme la plupart des gens la fondation de cette chère Alliance. Je n'ai pas hésité une seconde le jour où je me suis engager en tant que volontaire dans l'armée. Je n'ai pas trop connu les combats, mais je n'aurais pas aimé être un orc lors de la mort de Lothar. Enfin bon, la menace s'éloignant de Lordaeron, je devint un vrai cuisinier. J'avais acquis une petite réputation, et je parcourait tout le royaume pour participer à telle fête, tel banquet. C'était bien... C'était parfait même.

Une dizaine d'année plus tard, alors que Thrall s'échappait du Fort de Durn, je parcourait les contreforts de Hautebrande. Ahah, je crois que j'ai eu de la chance de ne pas croisé cet animal. Mais... Deux ans plus tard, c'est là où tout à commencer à partir en vrille. Le Fléau. Stratholme réduite en cendre... Des villages anéantis, des morts qui se relèvent. Et ces traîtres, partout. Le Culte des Damnés était, et est partout. Ils ont détruits Lordaeron. J'ai vu Arthas revenir de Norfendre. Il avait l'air bien, sous cette pluie de pétales... Mais non. Il nous avait abandonné. Il avait tué le grand Térénas II. Très vite, la Peste arriva à Tirisfal. Mon oncle Prosper et son fils, Hemet furent les seuls à ne pas succomber à la Peste à la ferme familiale. Mes parents, oncle Gilles, mes soeurs et moi durent bientôt voir de près ce fameux Fléau... Ahah... Mes deux soeurs, pauvres anges, sont mortes bien vites. Père les avait mise à la cave, sans avertir mon alcoolique d'oncle. Elles l'ont dévorées puis se sont enfuies, et on ne les a plus revu. Alors que mes parents quittaient la ville, je rejoignait les rangs de l'armée du fameux Garithos, un homme que je tenait, et tient toujours en admiration. Il avait tout compris notre général. Pas faire confiance à ces fourbes d'elfes qui prenaient l'Alliance pour un moulin, la quittant et la rejoignant au gré de leur humeur. Bref. Des combats, à la pelle. Un jour, mon escouade s'est trouvée séparer du reste de l'armée. Une embuscade. Je... Seul survivant. Coincé sous un tas de cadavres. Pendant deux jours. Deux jours où je dû entendre des bruits de mastication et des cris d'agonie... J'avais faim, trop faim... Et ce bras coupé devant moi, il avait pas l'air atteint par la Peste. Je n'en ai laisser que des os. Je sais que vous me jugerez pas, ma chère, vous êtes la seule à ne pas critiquer Gaston Gibon! Par la Lumière... Ils m'ont poursuivis, les morts-vivants, pendant des heures jusqu'à ce que je retrouve le camp de Garithos.

Encore un retournement de situation lorsque cette catin elfe a fait tuer notre bon Garithos. Moi et mes compagnons avons rejoint peu de temps après la Croisade Ecarlate. Mes parents, que j'avais envoyé en sûreté à Austrivage, sont morts de chagrin et de fatigue peu de temps après.
Bah après, vous connaissez la suite, Dame.

Voilà, vous savez l'essentiel. C'est décousu? Je vous l'ai dit : les histoires, c'est pas pour moi."

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Créé le 22/01/2009 à 00:39:27 - Modifié le 24/07/2009 à 20:21:22

Je demandait alors à Gibon ce qu'il fit lorsque le Grand-Maréchal Garithos fut trahi et éxécuté par Varimathras, le bras droit de Sylvanas Coursevent. Il m'expliqua alors qu'il s'échappa de la capitale de Lordaeron avec une poignée d'autres soldats, et qu'ils marchèrent à pied à travers la région de Tirisfal pendant plusieurs jours. Lordaeron était alors plongé dans le chaos total, les troupes du Fléau, les rebelles sous l'égide de Sylvanas et l'armée de Garithos en déroute parcouraient tout le royaume, et Gibon et ses compagnons faillirent mourir plusieurs fois. Au bout d'un certains temps, ils arrivèrent dans la partie Ouest des Terres du Nord, nommées à présent Maleterres. Alors que la situation empirée pour eux, et que des morts-vivants les poursuivaient, ils furent sauver par une troupe d'un ordre créé récemment. Il s'agissait de la Croisade Ecarlate. Gibon et ses frères d'armes rejoignirent cet organisme sans hésité, et de toutes manières, s'ils voulaient vivre, ils n'avaient pas le choix. Où seraient-ils allés, alors que leur pays était plongé dans les ténèbres?

Cette troupe de la Croisade Ecarlate les escorta, eux et une dizaine de réfugiés, vers la cité d'Âtreval, une ville qui avait résistée à plusieurs assaut du Fléau. Quelques jours plus tard, Gaston Gibon enfila son premier tabard de la Croisade Ecarlate. Il aurait ou rejoindre la vie civile et recevenir cuisinier, mais il préférait régler la question des morts-vivants avant de repenser à vivre normalement. Il fut affecté dans un premier temps à la reconnaissance dans les Clairières de Tirisfal, qu'il connaissait aussi bien que sa cuisine. Cela dit, il changea d'affectation plusieurs fois, en effectuant notamment des patrouilles dans la forêt des pins argentés et dans les Maleterres de l'Est. Il reprit contact avec son dernier cousin vivant, Hemet, qui de fermier était passé au statut d'éclaireur dans les environs de Brill. Hemet apprit à Gaston que seul son père Prosper était encore en vie de leur famille, hormis eux deux. Il avait fui vers l'Ouest en navire, s'exilant probablement dans le royaume de Kul'Tiras. Gaston jura alors qu'il contribuerait à l'anéantissement des morts-vivants et au renouveau du Lordaeron des temps heureux.

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Créé le 22/01/2009 à 18:38:50 - Pas de modification

Gaston servit sous plusieurs chefs, et participa activement à des escarmouches contre le Fléau ou les réprouvés. Il haïssait ces derniers autant que les morts-vivants du Roi-Liche. Il savait qu'on ne pouvait pas leur faire confiance, le Grand-Maréchal Garithos en avait payé le prix. De plus, il souffrait beaucoup que les survivants de Lordaeron soient traqués comme des bêtes par les réprouvés, désireux d'établir une société nouvelle sur les ruines du royaume. Une société où les vivants n'avaient pas leur place et étaient considérés comme des nuisibles. GAston savait qu'il était passé du statut de citoyen à celui d'animal pour ses anciens compatriotes. Ils le chassaient? Très bien, il saccageait les avant-postes réprouvés avec hargne et rancoeur et prenait plaisir à pendre les sbires de Sylvanas que lui et ses compagnons parvenaient à capturer. Mais bientôt, il fut désigné pour partir vers Hurlevent, afin d'y accompagner des diplomates.

Car en dépit de l'indifférence de l'Alliance face aux graves problèmes rencontrés par les survivants placés sous l'égide protectrice de la Croisade Ecarlate, des émissaires partaient d'Âtreval et de la Main-de-Tyr pour se rendre à Hurlevent, afin d'y établir une mission diplomatique. Gaston était sous les ordres d'un derniers pisteurs nains de Lordaeron. Ce nain dirigeait une petite unité de soldat chargés de la protection du frère Crowley.

Gaston n'était jamais allé plus au Sud de Ménéthil, et il fut dépaysé par Forgefer, puis à son arrivé d'Hurlevent, il se rappella de Stratholme. Il espérait renouer avec le lointain royaume d'Azeroth. Mais il déchanta vite. La population était indifférente, et les aventuriers lui manquaient de respect. Tout ça pourquoi? Parcequ'il portait un tabard de la Croisade Ecarlate? C'était absurde. Il ne comprenait pas qu'on le déteste autant que les réprouvés ou le Fléau. Même les réfugiés de Lordaeron, du moins une bonne part, lui tournaient le dos. On lui dit qu'il était un fanatique et un criminel. Que son ordre avait massacré des réfugiés. Gaston essayait de leur expliquer qu'ils étaient contaminés, et que le culte des damnés était partout. Mais ils ne voulurent rien entendre. Il les prit alors en aversion, particulièrement les elfes de la nuit. Il les trouvait hautain et bien trop impertinent envers leurs hôtes d'Hurlevent. Et surtout, il se demandait comment des païens pareils pouvaient lui en vouloir pour son zèle.

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Créé le 23/01/2009 à 20:25:43 - Pas de modification

Peut-être faut-il décrire Gaston Gibon, non? Si. Donc, Gaston est un homme de taille moyenne, plutôt costaud, la peau mate, le regard perçant. Ses yeux sont marrons et entourés de cernes. Il a 41 ans. Dans sa jeunesse il devait être beau garçon. Ses cheveux noirs de jais sont attachés par deux couettes qui pendant de chaques côtés de son visage. Il a une moue un peu boudeuse, et sa bouche est encadrée par une belle moustache. Gaston Gibon est un individu qui, lorsqu'il se décide à parler, utilise autant de gestes que de mots. Sa voix est puissante et marquée par un petit accent. Enfin, l'ensemble de son visage est très expréssif.

Allez vérifier vous-même.

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Créé le 29/01/2009 à 02:21:00 - Pas de modification

Gibon n'aimait pas le royaume d'Azeroth, et encore moins la capitale, Hurlevent. Non, en dépit de sa promotion au grade de lieutenant, puis de commandant, il ne supportait pas la plupart des gens qu'il rencontrait. D'un tempérament sanguin, il répondait souvent par la violence aux quolibets. Il eu à faire des malfrats, des incroyants et même à des réfugiés de Lordaeron trop lâches pour retourner au pays et trop cupides pour ne pas s'insurger contre les "profiteurs" écarlates et réprouvés. Ah, pour Gibon, même les réprouvés étaient plus méritants que ces chiens au final.

Heureusement, il fit aussi d'heureuses rencontres, quoique rares. Il se noua d'amitié avec un ancien paladin de la Main d'Argent, Othon Tanaka Sonnecor, qui devait rejoindre bien assez tôt les rangs de la Croisade écarlate. Il devint également ami avec trois femmes, très différentes de l'une à l'autre. D'abord Nacara Amakiir, une mercenaire mélancolique très discrète. Vélina Miller, gentille prêtresse de l'abbaye de Comté du Nord. Et enfin Irlan El'Sori, une jeune chapardeuse très vive. Sans oublier sa rencontre avec un ancien lordaeronnais, un gnome du nom de Dreack Semtex, individu charismatique.

Toutefois, ces quelques amis ne pouvait faire oublier à Gibon le mépris dont les aventuriers firent preuve avec lui. Jack Campillo était peut-être le pire. Un homme sans morale et sans vertue pour Gibon. Il eu de nombreux démêlés avec lui. Et avec beaucoup d'autres personnes.

Le temps passait, puis d'un coup la Peste arriva dans le royaume d'Azeroth.

 

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Créé le 25/02/2009 à 05:45:39 - Modifié le 27/02/2009 à 04:49:34
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