Hatake Jioshu
Race: Elfe de sang
Classe: Voleur
Niveau: 80
Serveur: Conseil des Ombres
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
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Je crois, que je dois dresser le portrait de ceux qui me hantent encore aujourd'hui, surtout les disparus.

 

Tout d'abord, feu ce qui fut d'abord mon ami, puis mon frère: Swormer.

Pour ainsi dire, nous avons grandit ensembles, sur de différents chemins. Lui, avec ses parents d'arcanes et les miens de lames. Le Fléau, et surtout la traîtrise des déshérités ont eut raison des siens et nous l'avons prit sous notre aile sans se faire prier. Swormer, mon ami, mon frère, toi qui avec ton zêle m'a dépassé il y a longtemps dans les arts de la morts. C'est amusant, de se voir dépasser de la sorte, alors qu'avant, manier un couteau relevait du défi pour lui. On se suivait mutuellement, allant à gauche, à droite. Et puis, tu as eus envie de voir ailleurs; la curiosité des arcanistes hein. Tu as rejoins les pirates et tu m'a embarqué avec toi. Au final, c'est bien grâce à toi que je suis là. D'abord le Solstheim, et ce fut ton dernier acte que de m'embrigader chez les "Sans Dieu ni Maître". Au fil du temps, ta fascination pour le Léviathan, et la sienne pour toi t'as consumé plus que lui. Au fil du temps, tes accès de folies et de meurtres sont devenues pressantes, et récurentes. Puis... Tu as disparu soudainement, sans rien dire, enlevé, emmené, on ne saura jamais. Je sais juste que je t'ai retrouvé avec les pirates en haut d'une tour, en slip, avec ton tabard comme seul atout et ton couteau fétiche. Tu es revenu parmi nous, quelques temps seulement. Belletrogne et toi avaient des accès de folies, surtout toi.

Au final, tu es reparti, sans rien dire. Juste un mot. J'ai. comme toujours, caché ma rage et rancoeur derrirère mon masque, mais j'aurais voulu te revoir et te dire tant de choses.

Que t'es mon frère, que je t'aime comme tel, que j'aurais voulu finir dos à dos en pleine bataille, côte à côte dans les égouts et souterrains d'une ville pour la piller sous le Pavillon Noir.

Tu me manques mon frère, et j'espère que, où que tu sois, la vie est à ton goût, à ta guise, et que tu ne te fais plus de soucis. Mon ami, mon frère, Swormer.

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Créé le 02/04/2009 à 14:35:34 - Modifié le 02/04/2009 à 14:36:25

Aliciae.

 

Voilà un visage que je suis pas prêt d'oublier. Un des rares visages Sin Doreï qui ne me donne pas instantanément envie de le rendre à l'état de bouillie. Je me rappelle l'avoir rencontré à son mariage, ironique non? Swormer était un ami de son mari, l'entêté ahuri d'impulsif Sintaël. Heureusement, ou non, je n'ai pas eut un seul vague sentiment en la voyant. Ce n'est que plus tard qu'elle a craqué quelque chose de censé rester immobile. Je me souviens que Sin' avait disparu de la surface de la terre sans rien dire. Que Klow, que je tenais en haute estime depuis quelques temps, l'avait recueillie pour l'aider ou la protéger. Je n'ai jamais vraiment demandé, ce n'était pas mes affaires et je devais juste veiller sur ces deux elfes. A l'époque, cette tâche était pire que récurer les chiottes du Sols' après une beuverie, et c'est rien de le dire. Et puis, allez savoir comment je ne m'en souviens pas moi même, quelque chose a craqué pour cette hystérique manipulatrice. Quelque chose a craqué et ce que je pris pour une fière amazone est devenu une elfe. En ces temps, encore plus que désormais, les femmes sont un luxe que je ne peux m'offrir et dont je ne ressens pas le besoin. Aliciae est, elle, souvent revenue à Cabestan, très souvent même. Elle venait pour Klow, Klow qui ne venait pas, et alors elle s'énervais de cette colère qui m'a ensuite plue. A force de la calmer, j'ai finis par l'apprivoiser, ou était-ce l'inverse?

Plus tard encore, mon masque est tombé, encore une promesse de perdue. J'aurais pas dû, Klow nous a surpris, et assez vite; quoi de plus normal, un limier pareil ça ne s'invente pas. nous avons parlé longuement de ce sujet, et j'ai su calmer l'ardeur du tauren, et sa colère silencieuse. Klow est pire qu'une anguille.

N'empêche; j'ai vu Féandil morte de curiosité et de haine contre Aliciae, et ça, ça valait tout l'or du monde. J'ai eus ces bons moments, comme ces crises d'hystérie à envelopper pour la calmer.

C'est d'ailleurs comme ça que l'histoire se termine: une crise d'hystérie et mon réveil à la réalité. Elle porte un anneau, qui la relie à Sintäel, quand bien même il a fui comme le dernier des lâches finis. Cet anneau m'a réveillé et m'a arrêté. Je n'ai pas le droit de prendre celle d'un autre. Du moins, ça c'est terminé officiellement. J'ai longtemps nourrit le désir de cette amazone, cherché un regard, quelque chose, me réprimant à chaque fois. Heureusement, Lune d'Argent n'est pas l'endroit de mes rêves ni de mes convotises et je ne m'y approche en réalité pas, mais c'est pour elle.

Récemment, Sintaël est revenu, à mon grand damne, mais sa joie, donc la mienne. Oh, bien sûr, j'ai connu d'autres, mais une amazone vous laisse une trace comme un fouet.

Pour ce qui fut d'Avà, c'est une autre histoire...

Toujours est-il, lorsque ma reine est en danger, je me retrouve assez près pour m'interposer. Le garde du corps de sa Majesté, un titre qui m'a manqué. Avant de m'exiler ici à Nagrand, je l'ai emmenée à Kamagua selon ses désirs, afin de la protéger des Sin Delore, elle et Layrà. La protéger, mais avec son mari, mort et rongé par la peur et la jalousie, tentant de me prendre un beau rôle que je ne pense pas avoir. Partant même, sous une phrase bien sentie, j'ai lutté pour ne pas profiter d'un moment de solitude avec Aliciae. Non, ce n'est pas correct, je suis monté voir Sintaël, lui dire des choses qui sonnaient par mes gardes, fausses dans ma bouche. Non, il n'a pas à s'en faire. Quand bien même je suis fragile à sa femme, je ne manquerais pas à l'honneur et m'en défend.

 

Je l'attends tout de même au tournant, le mari. Il ne vaut pas mieux que moi au final. Sauf que je suis un crevard de pirate qui ne laisse rien transparaître. Lui c'est un serveur impulsif trop démonstratif.

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Créé le 02/04/2009 à 16:13:37 - Modifié le 02/04/2009 à 16:14:24
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