J'ai fais un rêve cette nuit. Ce n'est pas la première fois bien sûr, mais celui çi m'a laissé un goût étrange dans la bouche, une amertume particulière, qui m'a fait prendre conscience, pour la première fois, que mon passé est important.

Mes souvenirs les plus vieux sont étranges, et dénués de sens. Je me tenais sur une falaise, dans la désolation des dragons, et un orc, un grand guerrier, se tenait devant moi.

Alors qu'il sotait son arme, il m'a dit qu'il allait envoyer mon âme au paradis de la Terre-Mère, en hommage à celui que j'étais avant. Le combat s'engageait, et la confiance de l'orc s'effritait, alors que j'envoyais maladies et infections parcourir ses veines, et que les coups puissants de ma lame le frappaient de droite et de gauche, le forçant à reculer.

Il avait peur, mais pas de mourrir. Il avait plutôt peur de ne pouvoir offrir ce repos dont il parlait à mon âme.                                                               

Il fît un mauvais pas, et d'un violent coup de sabot, je l'envoyais par delà la falaise. Je le vis faire une chute de plus de deux cent mètres dans l'eau gelée, mais il m'échappa. Du haut de la falaise, je le vis nager vers un navire de pirates, de flibustiers, ou autre, et le bateau prit la mer, vers le sud.  

C'est mon souvenir le plus vieux, et déjà, à l'époque, je servais le roi liche. il arriva ce que tout un chacun sait, la libération eut lieu, et je recouvris ma volonté, mais pas mes souvenirs d'AVANT ce combat avec et orc inconnu.

Je ne m'étais jamais interessé à mon passé, jusqu'a ce rêve, que je vais coucher sur le papier. Il est temps pour moi de partir à la recherche de mon passé.

Dans mon rêve, mes yeux ne brillait pas de cette lueur qui est la leur aujourd'hui. J'étais torse nu, dans une chaude tente des pitons du tonnère. Je me retournais, pour regader avec amour, car je sais que ce sentiment est l'amour, une taurène couchée, en train de dormir. Mon pelage était encore humide de la nuit d'amour que nous avions passés.

Je me tournais vers l'horizon, et un voile tomba. Alors que j'étais torse nu la seconde d'avant, je me retrouvais en armure, celle de sardonite qu'Arthas donne à ses fidèles.

Mes yeux brillaient à nouveau de cette lueur malsaine, et je me retournais, une arme à la main, pour faire face à l'amour de mon rêve. Celle ni ne dormait plus. Elle aussi était vétu pour le combat, et le canon de son fusil pointé droit vers mon visage.

Je ne puis que lui dire je t'aime, alors qu'elle tirait, en pleurant.

Je me reveillais ainsi, sur cette fin ou l'amour de mon rêve me tire une balle en pleine tête, les larmes coulant sur son beau museau.

Je note ce rêve, et je noterais les autres, ainsi que les recherches que je vais faire sur mon passé. Il faut que je découvre qui je suis. Tout ce que je sais, c'est que mon prénom est Taurkh.

Je n'ai que mon nom pour le moment, mais je trouverais le reste bientôt...

Taurkh.

Dois je me tourner vers les taurens, les taunkas, ou les pirates?

C'est la nouvelle question que je me pose actuellement. Après avoir parlé de mon rêve à Amethiel et une jeune elfe, Nastalia, c'est qu'apparement, il n'y a rien de particulier à comprendre. Cette taurène était importante pour moi, peut être ma femme, qui sait, mais le reste, c'est enigmatique.

Peut être qu'il s'agit d'un avertissement, si cette taurène me retrouve, après ce que je suis devenu, elle me tuera, même si elle ne le veut pas. Par principe? Je l'ai trahie? Ou bien parceque je suis contre nature... qui sait.

Pour le moment, je ne sais quelle piste suivre. Je rend divers services aux taunkas, mais ils refusent de m'aider magiquement. L'un de leurs sages m'a dit "le problème d'un tauren est le problème d'un tauren. Un autre tauren ou un autre taunka ne peut s'en charger". Je ne demandais que conseil pourtant. Mais ils refusent de m'aider.

Aux Pitons du tonnère, il m'a été impossible de retrouver la tente de mon rêve. Elle n'est pas là, et personne ne semble me connaître. De même, j'ai beau chercher, je ne trouve pas de visage famillier, et encore moins celui de la taurène de mon rêve. Une belle taurène aux poils blonds, ca se remarque pourtant. Mais rien, et personne ne semble me reconnaître.

Ne reste plus que les pirates. Je pense aller à Baie du Butin, voir ce qui s'y passe. Peut être que je trouverais plus d'informations par la bas, qui sait. Mais je ne sais pas, ca me gène. COmme si je savais qu'y aller n'était pas une bonne idée. Au final, peut être que ce sentiment signifie que je suis sur une piste.

De toute façon, mes journées sont bien occupés. Entre les taunkas et la horde de Norfendre, mon projet de brute à retravailler, car il ne semble pas plaire à l'empire, je n'ai malheureusement que peu de temps pour moi.

Je verrais bien, de toute façon, ce que donneront mes recherches.

Grande est ma déception en ce jour.

Je dois admettre que l'Empire n'est au final q'un groupe n'ayant cure des autres. Aujourd'hui, Isla, un chaman troll, des nôtres, avait un gros problème. Mais mis à part le tuer, personne n'a tenté de trouver une solution adéquate.

De même, les insultes de ces elfes de sang sur nos différents peuples m'insuporte.

Je ne leur demanderais plus rien, et je ne leur dois plus rien, désormais. Et je réglerais mes comptes avec Yvain et Erryäh. Le jour venu, ils devront payer leurs insultes.

Un pirate sans faction, venu en Norfendre, avec son équipage, pour y récupérer un crâne de dragon.

Je comprend mieux beaucoup de choses maintenant. La haine que me porte le cartel gentepression par exemple, ou bien l'amitié des pirates des mers du nord, le fait qu'il m'ait accueillis comme un frère.

Je tiens ces informations d'Alizabeth, qui elle même les tient d'un elfe de sang, qui aurait attaqué Azrelia. Ce dernier aurait finit par dire qu'il me connaissait, et qu'il était responsable de mon état.

Ainsi donc, j'étais un pirate. Maintenant, quand j'y repense, je me souviens de certaines choses. Le vent salé sur mon visage, sur mon corps, une nuit en pleine mer, à boire et festoyer. Je revois aussi un orc, celui que j'ai affronté en Norfendre, mon plus vieux souvenir en temps que chevalier de la mort. Mais dans ces brûmes, il n'était pas mon ennemi, mais comme un frère.

Je dois les retrouver. On appele mon équipage "les voiles rouges" mais nul ne sait ou mettre la main dessus. Ils se cachent, suite à ce qui s'est passé en Norfendre. Repoussés du cartel gobelin, en fuite, affaiblis par l'echec de notre mission, un piège tendu par un fils du fléau, ils attendent.

Je dois les retrouver.