Background Azrelia
Race: Elfe de Sang
Classe: Paladin
Guilde: Empire de la Nuit
Niveau: 80
Serveur: Culte de la Rive Noire
Jeu: World of Warcraft
Etat: En pause
Infos
11 articles
0 commentaires
1 images
Rejoignez-nous !
Publiez vous aussi les exploits de vos personnages en ouvrant un compte sur rp.azrelia.fr !
Site hors-charte
11 messages - Cliquez sur un titre pour afficher la page dans une autre fenêtre

Perchée sur une branche d'un arbre centenaire, Azrelia admirait le paysage qui s'étendait à ses pieds. Un petit ruisseau sautait de pierre en pierre avec entrain. Quelques lapins folâtraient dans l'herbe verte, se terrant soudain dans un buisson pour laisser le passage à un tréant errant.

Un couple d'elfes passa juste sous l'arbre, main dans la main. Ils s'enlacèrent et échangèrent un langoureux baiser, avant de poursuivre leur chemin. Azrelia les regarda d'un air amusé puis, songeuse, s'appuya contre le tronc noueux, ses jambes pendant de part et d'autre de la branche sur laquelle elle se tenait. Un jour, elle aussi elle irait se promener avec son amoureux! Et il lui dirai qu'il l'aime, et ils vivraient heureux pour toujours !

- Azrelia, où es-tu?

La jeune elfe sortit subitement de sa rêverie et manqua de peu de basculer de son perchoir. Elle eu juste le temps de s'agripper à la branche et s'y retrouva pendue par les pieds et les mains, la tête en bas. Elle faisait bien moins la fière dans cette posture!

- Ou... oui? demanda-t-elle tout en se hissant tant bien que mal.
- C'est moi, j'ai à te parler. Où es-tu?
- Ici papa ! Non, au dessus !

Son père leva la tête. Voyant sa fille en train de s'acharner à remonter sur sa branche, il ne put réprimer un petit rire moqueur.

- Oh, ça va hein ! C'est toi qui m’as perturbée en plus !
- Descend donc de là, j'ai à te parler !

Azrelia descendit agilement de son arbre, et déposa un baiser sur la joue de son père.

- Qu'y a-t-il papa?
- Viens, marchons un peu.

Intrigué et légèrement inquiète, Azrelia suivit son père sur le petit sentier qui louvoyait entre les arbres à l'écorce dorée des Bois des Chants Eternels.

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 19/06/2008 à 10:44:36 - Pas de modification

Ils marchèrent quelques instants, silencieux. Une brise fraîche faisait voleter leur chevelure soyeuse. Un petit lapin blanc les regarda passer, immobile sur le bord du sentier.

- Tu sais que ta mère n’est pas très en forme en ce moment.
- Oui, j’ai remarqué. Qu’est-ce qui lui arrive ? - Je crois qu’elle ne se sent plus bien ici. Tu sais, elle a toujours voulu parcourir le monde. C’est ce que nous avons fait quelques temps quand nous nous sommes rencontrés. Puis son ventre a commencé à s’arrondir, alors nous avons décidé de nous établir quelque part. C’est pour ça que nous avons acheté notre petite boutique à Lune d’Argent.
- Je sais déjà ça, mais...
- Azrelia... Ma petite Azrelia… Nous avons décidé de partir, elle et moi.
- C'est... c'est vrai? Mais…

Elle semblait troublée. Son expression avait changée et elle arborait maintenant un air affligé, profondément meurtri.

- Oui. Nous partirons d'ici quelques semaines.
- Mais je… je veux venir avec vous !
- Non Azrelia. Tu es une grande fille maintenant, il est temps que tu traces ton propre chemin.

Les yeux de la jeune elfe s'emplirent de larmes. Pourtant, ses parents lui avaient déjà laissé entendre qu'ils quitteraient probablement Lune d'Argent tôt ou tard, mais elle n'avait jamais réalisé à quel point ce départ pouvait l’affecter. Cependant, maintenant qu'elle était en âge de vivre sa vie comme elle l'entendait, elle ne pouvait plus s'imposer à eux.

- Papa...

Elle se jeta dans ses bras. Il l'enlaça et la serra fort contre son cœur. Tout en passant une main dans sa chevelure flamboyante, il lui parla d'une voix douce.

- Ne t'en fais pas mon enfant. Nous t'écrirons, et nous essaierons de venir te voir de temps en temps. Ce n'est pas comme si nous t'abandonnions ma chérie!
- Que... que vais-je faire sans vous?
- Allons, allons! Comme je te l'ai maintes fois promis, nous te laissons la boutique. J'ai passé un accord avec Oriel, il t'aidera. Et si tu souhaites faire autre chose, tu n'auras qu'à vendre notre commerce. Tu es assez grande pour suivre ta propre voie maintenant. Nous t'avons appris tout ce que nous savions, ton avenir est désormais entre tes mains !

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 26/06/2008 à 11:48:52 - Modifié le 26/06/2008 à 11:53:59

Azrelia n'arrivait pas à penser à l'avenir. Elle ne pouvait se résoudre à abandonner ses parents. Tous les jours, ils avaient été là pour elle. Ils l'avaient aimé, ils l'avaient aidé en toutes circonstances. Elle n’avait jamais imaginé pouvoir un jour être séparée d’eux. Et voilà que subitement, ils s’en allaient, sans même l’emmener avec eux et sans aucune explication !

- Où comptez-vous aller ? sanglota-t-elle, sa tête appuyée sur l'épaule de son père.
- Le monde est vaste ma petite Azrelia. Nous allons peut-être faire un tour chez les hommes et...
- Je ne veux pas que vous partiez, murmura-t-elle.
- Allons, Azrelia! Tu es grande maintenant. Je suis sûr que quand nous reviendrons te voir tu vivras heureuse avec un gentil époux et tu nous présenteras toute une ribambelle de petits enfants!
- Papa !

Elle s'était redressée et arborait un teint rouge pivoine!

- Ta mère et moi avons prévu ce voyage depuis bien longtemps. C’est une promesse que nous nous étions faîtes. Je suis vraiment navré. Mais la vie ne s’arrête pas pour toi, bien au contraire ! Elle ne fait que commencer. Regarde, tu as encore de beaux jours devant toi! Et puis où que nous soyons, nous serons toujours avec toi, et tu seras toujours dans notre cœur. Ta mère et toi, nous t'aimons très fort…

Alisthel Naheras regarda sa fille dans les yeux. Son regard bleu comme le ciel ne parvenait pas à cacher une profonde tristesse et une grande détresse, malgré le sourire que l'elfe se forçait à afficher. Une larme perla au coin de son œil et glissa le long de sa joue.
Azrelia se jeta une nouvelle fois dans les bras de son père et lui murmura à l’oreille.

- Moi aussi je t’aime papa…

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 02/07/2008 à 11:55:22 - Pas de modification

Un soleil éclatant brillait dans le ciel de Lune d'Argent. Les hautes flèches de la capitale des Sin'Dorei brillaient d'un vive lueur mordorée. Une douce chaleur baignait les rues pavés de la ville. Les elfes vaquaient tranquillement à leurs occupations quotidiennes, ragaillardis par cette atmosphère printanière.


Cependant, parmi tous ces êtres qui allaient et venaient dans les ruelles de la ville, le sourire au lèvre, un coeur restait fermé à cette douceur et cette apparente sérénité. Le coeur d'une jeune elfe à la chevelure de feu. Le coeur d'Azrelia.
Ce jour-là, ses parents la quittaient. Ils s'en allaient. Ils l'abandonnaient. Elle ne parvenait à admettre ce départ. Tout en elle refusait cette séparation.

Recroquevillée contre le mur de la maison qui l'avait vu naître, grandir, pousser ses premiers cris, faire ses premiers pas, écrire ses premières lignes, elle restait immobile. Les yeux humides, elle observait sans joie son père charger la petite charrette qui allait les emmener, lui et sa mère, bien loin d'elle. Tandis qu'il passait et repassait devant elle, les bras chargés de fournitures et de victuailles, Azrelia semblait revoir toute son enfance défiler devant ses yeux. Les longues heures passées à plier les tissus avec son papa, les cueillettes de fruit et la cuisine avec sa maman, les jeux avec ses amis autour de la fontaine et les promenades avec ses parents qui, lorsqu'elle était toute petite, la tenaient entre eux deux. Une larme apparut au coin de son oeil, glissa le long de sa joue et alla s'écraser sans bruit sur le sol de pierre blanche.

La cariolle fut bientôt chargée, et il ne restait plus qu'à Alisthel Naheras et sa femme à prendre place à l'avant du véhicule et à atteler leur vieux loup.

- Azrelia, tu rêves?

La jeune femme ne répondit pas, le regard perdu dans le vague. Deux doigts fins se posèrent sous sous menton et redressèrent avec délicatesse son visage larmoyant.

- Azrelia, ma chérie, tu veux bien aller chercher Gurok et l'atteler?

Elle ne bougea pas.

- S'il te plait, mon enfant.

Le Sin'Dorei adressa un franc sourire à sa fille. Elle lui répondit d'un petit rictus bien plus triste et discret et se leva finalement pour aller chercher le vieux loup, sans rien ajouter.

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 02/07/2008 à 13:55:52 - Modifié le 12/07/2008 à 15:54:35

Elle amena la créature devant la maison, et lui passa le harnais tout en laissant courir avec affection ses mains entre les poils grisonnants de son cou musculeux.

- Tu veilleras sur eux, hein mon vieux Gurok? chuchota-t-elle à l'oreille pointue de la bête. Je t'interdis de les laisser tomber et de crever en cours de route! Tu ne laisseras rien leur arriver, n'est-ce pas?

La loup lui répondit d'un petit grognement. Azrelia se redressa et annonça d'une voie dénuée de toute trace de joie que l'animal était prêt pour le départ.

- Et bien je crois que le moment est venu ma grande, ta mère doit être en train de ... Ah! Justement, la voilà !

Faelys Naheras venait effectivement d'apparaître devant le voile fin qui masquait l'entrée de la maison. Les pans d'une longue robe d'un bleu profond et bordée de fil d'argent voletaient doucement autour de son corps fin. Sa longue chevelure blond clair tombait en une cascade scintillante le long de son dos. Deux yeux bleus brillaient d'une faible lueur maladive au milieu d'un visage au teint pâle. Elle semblait rayonnante et en même temps extrêmement faible.
Son mari s'approcha d'elle et, main dans la main, ils se dirigèrent vers la charrette. Azrelia les y attendait.

Ils s'étreignirent longuement, n'échangeant que de brefs adieux. Azrelia et sa mère pleuraient en silence, Alisthel paraissait moins affligé, il se voulait plus rassurant.
L'homme pris délicatement son épouse par les hanches et la fit grimper à l'avant du véhicule. Puis il déposa un dernier baiser sur le front de sa fille et prit place à son tour sur le banc de bois.

- Et bien... voilà, nous partons.
- Je sais.
- N'oublies pas de nous présenter à tes enfants qui gambaderont autour de cette maison lorsque nous reviendrons, ajouta Alisthel, avant d'adresser un clin d'oeil à sa fille.
- Tu nous accompagnes jusqu'aux portes? demanda sa mère d'une voix faible.

Azrelia marcha à côté de la charrette, silencieuse. De temps en temps, elle caressait sans même s'en rendre compte la croupe du vieux loup qui avançait lentement, humait l'air et chassait les mouches en agitant ses oreilles velues.
Ils franchirent les portes de la ville sous un soleil étincelant, et s'arrêtèrent quelques instants pour un dernier adieu. Puis ils se remirent en route. Sans Azrelia. Elle restait immobile, telle une statue de marbre, devant l'immense portail.

Poster un commentaire - Commentaires (0)
Créé le 12/07/2008 à 15:57:43 - Pas de modification
Pages: 1   2   3