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L'animal était en train de partir. Devant moi. Sur le chemin qui se dressait devant nous.


J'avais eu beaucoup de mal à accepter qu'il dut partir, en contrepartie, j'avais mis tellement de temps à accepter sa présence. Il était resté longtemps avec la Tribu. Si longtemps qu'il était devenu habituel pour moi de le voir déambuler à ma suite, jamais au moment qu'il fallait, toujours au pire. Je pense qu'il avait un don. Il y eut des fois où je maudissais la Mère de l'avoir adopté. Ah oui, elle l'avait adopté, comme un petit être. Elle lui offrait tout ce dont il pouvait avoir besoin. La Mère... Toujours le coeur a porté des pauvres et des sans-Tribu. J'en perdrais un jour mon rôle.


L'animal s'est encore un peu plus éloigné. Il se retourne. Comme il est touchant. La Mère se rirait de moi si elle savait mes pensées... Moi qui ait voulu la faire revenir à la raison, sachant que l'animal partirait, retournerait à sa sauvagerie naturelle. C'était elle qui avait gagné. Elle a réussit. Aujourd'hui c'est toute la Tribu qui a l'impression d'avoir perdu un membre. Alors qu'il n'était qu'un animal.


Comble de notre déchéance, voyez comme elle est grande, nous l'avons baptisé ! De quel nom ? "Rossignol Babillant". Pourquoi ? Pour la raison de tout le bruit qu'il faisait sans cesse, à la manière d'un Rossignol.


Voilà, il s'est totalement détourné de moi, de la tribu, il s'est mis à courir vers le nid qu'on fait ses parents.


J'ai jamais compris pourquoi il restait juste sur ses deux pattes avant... On va tellement plus vite sur quatre... Ça y est, les larmes montent à mes yeux jaunes. Il est temps pour moi de mener la Chasse. Cet intervalle de temps où j'ai laissé un peu la tribu se diriger toute seule est terminé. Moi, Alpha, vais diriger ma Tribu hors des Sentiers de faim et de guerre.


Mmmhh, je sens que la traque va bientôt commencer, cette biche m'a l'air si appétissante.

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Créé le 02/02/2009 à 20:25:26 - Pas de modification

L'Etranger l'avait dit. La petite tribu s'enfuyait de la plaine vers les montagnes au Sud. Pas vers celles du Nord. C'était très important, ça. La tribu fuyait, les enfants trop petits pour savoir marcher portés par leurs mères, les possessions de la tribus portés par les hommes.


Bientôt le fleuve de flamme viendra du Nord. Il leur faudra avoir déjà avoir atteint leur refuge.


Tout cela, ce ne sont pas les Dieux qui le leur avaient expliqué, mais un homme, l'Etranger. Peut-être expliqueront-ils, si un quelque membre survit. Peut-être donneront-ils la raison de ces évènements. Pourquoi seulement l'Etranger savait.


L'Etranger... Un homme seul, qui avait soumis à sa volonté l'une des créatures de la liberté. Il appelait cela un "Cheumal" ou quelque chose qui y ressemblait. Il disait aussi qu'il venait d'une très grande tribu à l'est. Il n'était pas le seul à dominer les créatures de la liberté. Encore une chose à demander aux Dieux. Que devait être notre attitude face à ces étrangers dominateurs.



Fatigue. Chaleur. Soif. Fatigue. Soif. Chaleur.


Ces maux tournent autour de la tribu tels les vautours autour d'un condamné. Mais elle leur résiste et continue à avancer, un homme derrière l'autre. Une femme derrière un enfant, lui insufflant du courage. Avançant doucement mais toujours avançant.



Les montagnes devinrent beaucoup plus proches. La chaleur s'accentua aussi. Un bruit sourd se fit entendre. Les enfants se retournèrent et crièrent affolés. Une sorte de vague géante arrivait droit sur la tribu. Une vague de rouge et d'orange. Une vague de chaleur aussi.


Les femmes se tournèrent aussi et virent la même chose. Elles prirent les enfants plus grands contre elles, dans l'espoir de les calmer. Les hommes regardèrent aussi la vague de feu descendre du Nord. « Ainsi l'Etranger avait dit vrai. »


Nul ne comprit pourquoi ils furent épargnés. La volonté des Dieux ? La sagesse de l'Etranger ? Le courage des hommes de la Tribu ? Mais, quoi qu'il en soit, car les hommes sont ainsi, la Tribu survécut sans trop de pertes. La vague, puis le fleuve de feu se cantonna à rester dans la vallée. Ils découvrirent dans les hauteurs leurs frères animaux qui avaient trouvés refuges ici aussi.


La vie continua, et continuera car les Dieux sont là, que les Hommes sont sages et courageux

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Créé le 02/02/2009 à 20:26:22 - Pas de modification

L'automne soufflait sur les arbres couverts d'or et de pourpres. L'hiver tardait à venir. La femme regarda par la fenêtre et entr'aperçut les habitants de cette nature. Ils étaient faits de brume et de rayons d'or du soleil. Mais le temps d'un clignement d'½il, ils avaient disparus. Les arbres les pleurèrent de leurs feuilles marbrées, mais ils ne revinrent pas. Le vent les supplia de revenir, mais rien ne se passa, juste les feuilles, à terre, s'amassaient. Le soleil se cacha, mais se fut sans résultat.


La femme sorti aspirer l'air au dehors...


Elle laissa son esprit dériver au gré des formes de nuages. Un sourire vint sur son visage fatigué. Elle était en paix et ne demandais rien.


Ils réapparurent.


Les larmes coulèrent sur sa peau parcheminée. Ils lui demandèrent " Ne désires tu pas une chose?". Elle ferma les yeux et continua à sourire."Non, je mourrais avant ce soir, en étant heureuse.". "Pourquoi?" lui demandèrent les esprits. "Car je vous ai rencontré, Esprits de Vie, Esprits de Mort.", la fin de sa phrase se tut et quelque part, loin, se réveilla un homme, avec une impression très étrange. Quelques secondes plus tard, il apprit la mort de sa mère, qui était dans le coma.

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Créé le 02/02/2009 à 20:27:18 - Pas de modification
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