Givrus
Race: Gnome
Classe: Mage
Guilde: New Hope
Niveau: 70
Serveur: Dalaran
Jeu: World of Warcraft
Etat: Actif
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PROLOGUE :

La forêt des pins argentés comptait parmi les plus belles de tout le continent. Ces arbres avaient une diversité parfaite où chaque espèce trouvait sa place. Tout était en harmonie… Aussi bien les animaux que les plantes. Au milieu de ce petit « paradis » était implanté un petit village. Ses habitants étaient, pour la plupart, des paysans, fiers de travailler leurs terres, ainsi que des bûcherons, formés à alimenter le village en bois et à replanter aussitôt là où ils avaient coupé. Ces travailleurs du bois avaient un camp bien à eux non loin de ce dit village. Ainsi, les machines servant à couper, tronçonner ou défricher, qui fonctionnaient de jour comme de nuit, ne dérangeaient guère les habitants du village. Parmi les bûcherons, vivait un homme du nom de Aaron. Marié à la belle Elane, ils avaient eu un fils ensemble. Il se démenait pour faire vivre sa famille. Son patron, Kaleon, n’était pas ce qu’on appelle un enfant de cœur. Il savait ce qu’il voulait et n’acceptait aucune excuse de la part de ses employés.

 « -J'ai besoin de quelqu’un pour assurer le service de nuit. Le village a besoin de grosses quantités de bois pour le nouvel hôtel de ville. J'espère compter sur toi, petit...

-Euh, chef je suis désolé mais c'est l'anniversaire de mon fils aujourd'hui, il va avoir 13 ans...

-Je te rappelle que c'est moi qui finance ta famille, que c'est moi qui vous fait vivre, toi, ta femme…et ton "fils"!

-Pardon? Mais chef vous ne pouvez pas me faire ça ! Je m’étais justement arrangé avec Oghart pour qu’il me remplace ce soir, et je vous avais informé de ça il y a 2 semaines !!

- J’ai besoin de Oghart demain matin aux aurores pour aller livrer du bois !! Mais si tu veux te faire virer continues comme ça !!!

-Non chef, du tout, je travaillerai de nuit si c'est vos ordres...

-tu commenceras au coucher du Soleil, à ce soir Aaron.

-bien chef. »

Une fois sa journée de travail terminée, Aaron avait une pause de 3 heures avant de reprendre pour le service de nuit. Il rentra chez lui et ne savait pas comment annoncer la nouvelle à sa femme et son fils. Ils seraient probablement très déçus. Il n’aimait pas voir cette expression sur leurs visages.

« -aaahhhhh, mon chéri tu es rentré, ton fils t'attend avec impatience!!!

-Malheureusement… j'ai passé une sale journée au travail et le chef veut que je recommence ce soir! Je n’ai pas le choix…

-tu as dit non j'espère?

-que veux tu que je dise? J'ai été obligé!

-QUOI???? ET TON FILS TU EN FAIS QUOI??? C EST PAS TOUT LES JOURS QU ON A 13 ANS. IL SERAIT PEUT ETRE TEMPS POUR TON CHEF D APPRENDRE A RESPECTER LA VIE PRIVEE DES GENS !! TU L’AS PREVENU IL Y A PLUSIEURS SEMAINES !! IL NE PEUT PAS NOUS FAIRE UN COUP PAREIL !! (Les larmes aux yeux)

-Il a menacé de me virer...

-Ylan a dit à tous ses copains qu’il allait passer une soirée inoubliable avec toi !! Il attendait cette soirée avec impatience !! Kaleon n’a pas de cœur !! Ce n’est qu’un égoïste qui ne pense qu’à ses profits !!!

-Elane, ma chérie, comprends moi je n’ai pas le choix…

-Alors deviens fermier ! le travail y est dur aussi mais le patron de la coopérative est plus compréhensif lui !

-Non ! J’irai travailler !! Laisses moi me reposer un peu maintenant ! Je n’ai que peu de temps… »

Attristé par cette dispute avec sa femme Elane, Aaron ne pût dormir pendant le temps passé dans son lit. En regardant dehors, il s'aperçût que le soleil commençait déjà à se coucher.

Soudain, Ylan fît irruption dans la chambre.

 -PAPA!!!!! C'est mon anniversaire!!! Qu’est ce que tu as prévu comme surprise papa !!?? Une nouvelle canne à pêche qu’on va essayer à la rivière ce soir !!?? Allez papa dis le moi !!

-Je ne peux pas rester mon fils, je dois aller travailler je n’ai pas le choix…

-Mais papa tu avais dit que…

-Je sais ce que j’ai dit !!! Mais je t’ai dit que je n’avais pas le choix Ylan !!! Alors tu restes avec ta mère pour le fêter ! C’est comme ça ! Il est temps que tu comprennes un peu qu’on ne fait pas toujours ce que l’on veut dans la vie !!

Le pauvre petit sortit de la chambre de son père en larme. Aaron désolé de voir son fils dans une telle déception, s’habilla et quitta silencieusement la maison. Une demie heure plus tard, il commençait déjà à couper du bois. Au même moment, sa femme et son fils mangeaient silencieusement. Tous deux n’avaient guère le cœur à la fête.

Pendant ce temps là, dans les collines avoisinant le village, des troupes de cavaliers approchent.

« -Maître, les troupes sont presque prêtes mais la légion d'Orczi et celle de Herzbor ont été décimées par des cavaliers humains plus au nord ! Les mortels sont au courant de ce que nous préparons... !

-Aurais-tu perdu la foi envers la puissance du Roi Liche misérable avorton?! Crois-tu vraiment que notre seigneur n'a pas prédit cette défaite? Je pense que tu as beaucoup trop de doutes envers lui ...Et on ne peut pas se permettre d’avoir des soldats qui doutent…tu vas payer le prix fort.

-Non Seigneur !! Nooonnnnn !!!

L'acolyte s'effondra sur le sol.

-Que cet exemple vous serve à tous de leçon! Personne n'a le droit de douter du Roi Liche! Vous lui avez peut être donné vos âmes, mais sachez que vous êtes encore de simple mortels! Qui plus est, vous avez trahi votre patrie! Nous vous avons à l'oeil, humains!

Les troupes acquiescèrent d'un signe de tête, l'air terrifié et la mine pâle.

-Ô grande et puissante liche, on nous informe que Kel'Thuzad a importé les échantillons de la grande peste que le Roi Liche a crée, il sera bientôt parmi nous.

Soudainement, la liche sentit une âme mortelle non loin, elle ordonna à ces gardes du corps d'aller la dénicher et de l'amener devant elle...

-Seigneur, voici le sale espion que nous avons trouvé dans les buissons!

-Retire tes pattes de là! Tu ne sais pas à qui tu as à faire! Je suis peut être humain, mais toi tu n'as même plus de conscience propre!

-CA SUFFIT!!!!!!!!! (Un séisme parcourut la région). Pour qui te prends tu humain ? Que faisais tu ici?

-Je suis envoyé par notre maître à tous pour livrer cette cargaison (un chariot de tonneaux apparût à côté du mage). Elle vient tout droit de Norfendre parait-il. On dit aussi qu'elle est très fragile et très volatile.

-Pousses toi mortel! Que j'examine ce que tu apportes!

-Comme vous voulez...

Le mage recula de quelques mètres, juste assez pour laisser le champ libre à la liche.

-Qu'est ce que cela ?

-L'avenir cher amis, c'est l'avenir du Fléau.

-Qui es tu?

-Il y a des dizaines d'années, j'étais simple mage étudiant à Dalaran et sous les ordres du Kirin'Tor.

Maintenant on me surnomme "le traître", ou encore "l'ennemi", voir "l'assassin", mais je suis surtout connu sous le nom de "Nécromancien". Je me nomme Kel Thuzad. Toute la troupe se mit à genou… Toute ? Non, la liche resta figée...

-t... tu... toi ? C'est toi Kel'thuzad ??! C'est impossible! Aux dernières nouvelles tu étais en Norfendre!

-Doutes-tu vraiment de la puissance du Roi Liche? Et en plus tu as l'impertinence de me tutoyer? Tu n'es qu'un insecte comparé à mon grade dans le fléau… INCLINE TOI DEVANT TON MAITRE !

La liche s’exécuta…

-Acolytes! Savez vous si les forces sont en place?

-Maître, à part quelques soldats égarés, notre armée est prête au combat.

-Et les goules? Ont elles remarqué des mouvements de troupes ennemies?

-A part quelques bûcherons travaillants de nuit, quelques chiens de garde et quelques voyageurs, non aucun signe de l'armée royale de Lordearon, ni de l'armée du Kirin'Tor.

-Bien, Azral'Mag!

La liche se redressa.

-Les troupes sont sous commandement jusqu'à nouvel ordre, détruisez ce village, et utilisez ce tonneau de la peste pour voir ce qu'elle vaut. Après ça, retrouvez moi dans mon repaire, à Scholomance.

-Bien Ô Maître ! »

Kel"Thuzad disparu en un éclair, emportant avec lui la majeure partie de la cargaison.

Pendant ce temps, au camp bûcheron, Aaron ressassait toujours les mêmes complaintes à un de ses compagnons. Il ne pouvait s’empêcher de revoir le regard de sa femme et la déception de son fils. Celui-ci devait d’ailleurs dormir à cette heure… Dormir sans avoir fêter son anniversaire. Mais il devait tout de même reconnaître que sans Kaleon, beaucoup ici seraient probablement morts de faim, lui et sa famille y compris. Alors qu’il se remettait à l’ouvrage de plus belle, tout le monde stoppa net le travail pour regarder au dessus des arbres. Des ombres virevoltaient dans tous les sens. Le vent se leva et tout à coup, quelqu’un cria.

-« LE VILLAGE ! LE VILLAGE EST EN FEU !!!! VITE !!! »

Tous les hommes lâchèrent leurs outils et coururent aussi vite que possible. Mais lorsqu’ils atteignirent le village, il ne restait que des ruines. Un paysage de désolation s’offrait à eux. On pouvait entendre des pleurs et des gémissements. Aaron se précipita chez lui… N’en croyant pas ses yeux, il pénétra dans ce qu’était autrefois son foyer. C’est là qu’il aperçût, gisant sur le sol, la dépouille de sa femme Elane. Les larmes coulaient sur ses joues sans que celui-ci ne s’en aperçoive. Il tomba à genou ne réalisant pas totalement. Il se disait que ce n’était qu’un mauvais rêve et que tout ça allait finir. Il resta sans bouger devant le corps inerte, pendant de longues minutes.

Soudain, il réalisa… son fils … où était son fils ?! Il se releva et se précipita dans la chambre mais il n’y était plus. Aucune trace du corps.Il comprit alors que son fils avait été enlevé. Il hurla de douleur et pleura toutes les larmes de son corps…

6 années s’écoulèrent depuis ce drame.

Dans une des tavernes de la ville de Hurlevent:

« -vous désirez?

-comme d'habitude, une pinte

-très bien je vous l'apporte de suite.

L'auberge était vide, comme tous les soirs de chasse aux sangliers.

-s'il vous plait. Voici votre bière.

L’homme la bût en une seule traite.

-Tenez, gardez la monnaie.

Tout à coup, quelqu'un vint lui parler.

-Bonsoir, magnifique soirée n'est-ce pas ? Je m'appelle Honorius, et vous? »

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Créé le 05/07/2008 à 22:32:35 - Modifié le 05/07/2008 à 23:27:46

La nuit venait de tomber sur Hurlevent. Ville aux mille lumières, fierté des hommes. Ville de transit où passaient des personnes de tous horizons et de toutes races. Ses tavernes festives et accueillantes attiraient les foules qui arpentaient les rues en quête de joie et de plaisir.

Les soldats étaient partout dans la ville, mais personne ne les remarquait. Ils étaient discrets, prévenants, n’étaient là que pour rassurer les citoyens, pour les renseigner, pour les écouter.

La Majestueuse cathédrale de Hurlevent surplombait et dominait tout ce royaume. Chef d’œuvre architectural, celle-ci abritait les plus nobles et les plus respectés des évêques.

Elle rassurait par sa stature. Elle imposait sa bienveillance sur la population.

Dans une taverne reculée du centre de la ville, non loin de la cathédrale, un homme effacé, restait là, assis dans un coin plus sombre que le reste de la pièce. Il ne disait mot. Il avait pour habitude de venir chaque soir pendant quelques heures, à la même place. C’était devenu un rituel. Il pensait à tout, à rien. Son regard dans le vide laissait deviner un passé douloureux.

Il buvait son énième pinte lorsque un homme l’aborda. Il se prénommait Honorius.

Celui-ci commença à lui faire la conversation quand le premier l’interrompit.

-« Pourquoi me parlez-vous? Vous ne me connaissez pas, je ne vous ai jamais croisé. Je n’ai pas tendance à être bavard envers les étrangers… Ni à leur faire confiance d’ailleurs.

-Je ne suis pas un « étranger » ni un vagabond, loin de là. Considérez moi juste comme une personne pouvant vous aider à aller mieux et à retrouver un sens à votre vie.

-Mêlez-vous de vos affaires! Vous ne connaissez rien de ma vie et vous n’en saurez jamais rien ! Occupez-vous de la vôtre bien remplie plutôt … et pas de la mienne qui est le néant à elle seule … Laissez-moi…

-Calmez-vous mon ami. Buvons un verre et parlons un peu vous voulez bien ?

-Non !! Je n’ai aucune envie de parler à qui que ce soit depuis des années !! et c’est aussi bien comme ça !! Alors Je vous en conjure, laissez-moi !!

-Je ne suis pas sourd ! Arrêtez de crier de la sorte et laissez moi juste une chance s’il vous plaît… Vous ne le regretterez pas.

Garçon !! Une pinte pour mon ami, et une pour moi également !

-Bien monsieur, je vous les apporte !

Aaron ne savait que penser face à l'attitude de son interlocuteur.

-Alors … Comment vous prénommez-vous mon ami ?

Pendant plusieurs heures, ces deux hommes apprirent à ce connaître.

Cependant Aaron ne lui parla pas de l'attaque de son village six ans auparavant et qui avait fait de lui l’homme qu’il était devenu… Sans but.

-Au fait, vous pouvez m'appeler Hono. Honorius est un nom réservé aux inconnus ou lors d’évènements officiels.

-Et que faites-vous ?

-Mmh…, il nous faudrait une autre nuit pour vous expliquer en détails mon travail.

-Bon, je vous remercie pour cette conversation mais je suis exténué. Je vais aller me coucher maintenant.

-Bien bien, bonne nuit Aaron. Nous nous reverrons.

-Oui peut-être. Nul sait de quoi sera fait demain.

Pendant ce temps, quelque part dans les Terres dévastées de Lordearon, bien loin de Hurlevent et de sa chaleur, les derniers survivants de la peste s'étaient réfugiés dans les montagnes ou dans des canyons.

Le Fléau les dénichait lentement. Les morts-vivants avaient acquis une puissance phénoménale en peu de temps.

Bien que les réprouvés avaient fait leur apparition, à la suite de la perte de pouvoir du roi liche, personne ne se serait douté que le prince déchu Arthas aurait fusionné avec Ner'zhul.

La majeure partie des survivants pensait que l'humanité n'était plus, que le monde entier avait sombré sous la puissance du Roi Liche. Ils ne savaient pas qu’au sud du continent, les humains avaient résisté et qu’ils représentaient le seul espoir aujourd’hui.

« -Maljour à vous Maître...

-As tu assassiné le paladin? Si ce n'est pas le cas, attends toi aux fureurs du Seigneur!

-Oui Ô Maître, le paladin n'est plus. J'ai amené sa dépouille aux nécromanciens comme vous me l'avez ordonné.

-Parfait, ils vont pouvoir en faire un de nos plus puissants alliés.

-Puis-je vous poser une question?

-Tout dépend de laquelle Xorc…

-Pourquoi le roi liche s'intéresse-t-il à la réanimation de paladins morts? N'as t'il pas assez de légions sous ses ordres pour mener son plan à exécution?

De plus, ils ont quand même appartenu à la lumière. Pouvons-nous réellement leur faire une confiance totale même une fois déchus?

-Je ne peux être totalement sûr… Mais une chose est importante : Nous ne devons pas douter … jamais.

Notre Seigneur sait ce qu’il fait et il arrivera à dominer ce monde. Notre devoir est de lui obéir…

Les fous ne croyant pas en son pouvoir resteront, pour les uns, ou redeviendront, pour d’autres, de simples réprouvés errants.

-Bien maître.

-En tout cas, tu as bien prouvé ta loyauté au Roi liche, jeune chevalier de la mort. Il m'a envoyé une missive spéciale pour toi.

Apparemment tu lui rappelles un jeune paladin, qui avait donné son âme au fléau il y a de ça fort longtemps.

Mais restes sur tes gardes, car rien n’est acquis. Tu dois faire tes preuves chaque jour et aider le Seigneur même au péril de ta « seconde » vie.

-Oui mon Maître. Je ne vous décevrai pas…

Que disait la lettre?

-Il t'ordonne de te rendre dans les plus bref délais aux fief de Kel'thuzad !

-Vous voulez dire en Norfendre ? Dans sa nécropole?

-Non non, le roi liche a ordonné à son bras droit de déplacer Naxxramass dans les maleterres de l'ouest. Les éclaireurs indiquent déjà une augmentation de l'activité de notre peste là bas. Elle ne devrait plus être loin.

-Très bien je m’y rends immédiatement Maître. »

C'est ainsi que débuta le voyage de ce jeune chevalier de la mort vers le domaine de Kel'thuzad.

Les Maleterres de l’Ouest était la région où la mort avait élue domicile.

Ce qui fût jadis une des plus grande étendue de verdure n’était aujourd’hui que pourriture, décrépitation, désolation. Les êtres résidants encore dans cette partie du monde n’étaient plus que des ombres errantes, des humains transformés en goules cherchant quelques charognes.

Tout ce domaine avait été infecté par la peste du Fléau. Plus rien ne pouvait être sauvé.

Le ciel n’était plus bleu mais rougeâtre. L’air y était suffoquant.

En quelques mois, les morts vivants avaient réussis à détruire 3 puissants royaumes: Lordearon, le Kirin Tor et Quel'Thalas. Mais les mortels essayaient de reprendre leur territoire, et plus particulièrement les forêts corrompues de Quel'Thalas. Le fief du fléau en ce lieu n'était rien d'autre que la puissante forteresse de Mortholme. Le traître Haut elfe Dar'khan était le roi en ces lieux maudits.

« -Maître Dar'khan, nos éclaireurs affirment que Lune d’Argent a accéléré sa reconstruction. A ce rythme, les elfes de sang seront bientôt assez puissants pour nous lancer une offensive de grande envergure.

-Pauvre petite illuminée, crois-tu vraiment qu'une race presque éteinte pourrait m'atteindre? Aucun mortel n'a réussi à passer les murs de ma citadelle, aucun!!

Et je tiens bien à ce qu'aucun d'entre eux ne la traverse un jour.

As-tu porté la missive que je t’ai confiée hier à l’abattoir ?

-Oui maître, mais le responsable du bâtiment refuse d'exécuter votre souhait. Il exige l’autorisation d'un grade supérieur au vôtre.

-Comment !!?? … Mais pour qui se prend ce cancrelat !!!!! Amènes le devant moi immédiatement !!!

-Bien Seigneur. »

La réprouvée partît de ce pas accomplir sa tâche... Pendant des heures entières, le maître de l'abattoir fût torturé. Ses cris d'agonie résonnaient à travers la forêt entière.

 Pendant ce temps, loin des regards et des soupçons, dans les ruines d'un village elfe de sang, la résistance s'organise.

Un petit groupe d'elfes de sang avait réussi à percer les défenses frontalières entre la zone contrôlée par leur peuple, et celle appartenant au Fléau

« -Nous avons cherché pendant des jours entiers d'hypothétiques survivants. Tout n'est que mort et désolation dans cette forêt!

-Ne perds pas espoir Sylmiron. L'ordre sera rétablit en ce lieu antique. Des renforts réprouvés arrivent de Fossoyeuse!

-Des réprouvés? Ici? Avec nous? Combattre le fléau ... Cela ne te paraît pas un peu étrange?

-N'oublies pas qu'ils étaient jadis comme nous.

-Oui mais sommes-nous sûrs de leurs intentions?

Nous ne sommes sûrs de rien alors restons vigilants. Ils pourraient bien être toujours sous le Joux de Ner'Zhul!

-Si tel était le cas, la Horde s'en serait rendu compte bien avant nous. Ne t'en fais pas, ces terres nous appartiendrons de nouveau !! Sois patient … et regardes …

-Bien commandant.

Soldats !! Au garde à vous!!!

Toute la compagnie se mît en rang et écouta les paroles de leur chef.

.

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Créé le 05/07/2008 à 23:31:26 - Pas de modification

C’était un beau matin d’été. Les coquelicots vacillaient sous la petite brise, ce qui donnait l’impression que les pétales dansaient harmonieusement pour célébrer ce jour ensoleillé.

Les oiseaux chantaient et virevoltaient joyeusement.

Les rayons du soleil perçaient au travers de la fenêtre de la chambre d’Aaron, ce qui le réveilla en douceur.

Il se leva, se débarbouilla, s’habilla et sortit.

Il s’étira allègrement devant sa porte, essayant de sortir de sa « brume » matinale que l’excès d’alcool de la veille provoquait.

Machinalement, celui-ci baissa la tête et vit, sous ses pieds, une lettre.

Il la prit, la déplia et lut.

« En espérant que tu ais bien profité de ta soirée hier, car celle-ci fût ta dernière.. »

Un tout autre destin t’attend, bien plus chevaleresque. Bien que je ne sois certain que ce terme soit totalement approprié.

Rejoins-moi à dix heure au pied du chêne surplombant le village. Je t’y attendrai pour te faire quelques révélations

Qui était l'expéditeur de cette note ? Et que voulait-il lui révéler de si important ?

Aaron regarda le soleil. Il devait être neuf heures. Il mangea un morceau de pain rassis et bût un peu d’eau. Puis il partît en direction de l’arbre du rendez-vous.

Il serait un peu en avance mais cela lui laisserait le temps de réfléchir à la personne se cachant derrière ce message.

Il arriva au point de rencontre une demi-heure plus tard. Il regarda alentour, personne n’était encore là. Il s’assît donc au pied de l’arbre pour attendre son interlocuteur.

Il se perdît dans les méandres de sa mémoire en regardant les nuages passer haut dans le ciel bleu azur. Il pensa à son fils, à sa femme… Aux années heureuses qu’il avait vécu auprès d’eux. Il pouvait même distinguer leur visage incrusté dans les énormes cumulus.

Soudain un bruit de pas interrompît ses pensées. Il se retourna brusquement, prêt à se défendre, et vît l’homme qui lui avait parlé la veille à la taverne de Hurlevent. Oui c’était bien lui là devant lui. Honorius.

-« Alors c’est toi qui m’a fait parvenir ce message ?

Mais que me veux tu vieil homme ? Pourquoi t’intéresses-tu autant à moi ? Et quelles sont ces révélations que tu souhaites me faire ?

-Ohh mon ami… Une question à la fois je te prie. (Rire)

Je suis ici pour t’aider et te montrer ton chemin. Qui je suis exactement, il est encore trop tôt pour te le dire. Mais ne t’inquiètes pas, tu le sauras le moment venu.

Ce que je peux te dire par contre, c’est que ton fils n’est pas mort. »

A ces mots, Aaron sentît un mélange de tristesse et de fureur l’envahir. Comment pouvait-il être au courant de ce drame qui avait frappé sa vie ?

-« Comment peux-tu te permettre d’avancer une telle chose ?!! Et Comment es-tu au courant pour mon fils ?!!! Parles !!!!!!!...

-Ne t’énerve pas. Je ne suis pas ton ennemi, tu dois me croire. Il fallait que tu saches la vérité.

Ton fils Ylan a bien disparu il y a de cela 6 ans pendant une attaque qui a provoqué un incendie ravageant tout ton village n’est-ce pas ?

Tu y as vu ta femme morte. Mais ton fils ? L’as-tu retrouvé ?

Je peux répondre moi-même à cette question sans trop de risque… et c’est non.

Ton fils a été emmené par les armées du Fléau.

-Co… comment ???... … Mais je… Non c’est impossible… Ils n’ont pas pu… Mon fils… Mon fils est vivant ?? »

Aaron sentait les larmes couler sur ses joues. Il ne pouvait les contenir. Il ne savait que penser. Son esprit était embrouillé… Comme si sa mémoire était faussée. Rien ne semblait pareil. Il titubait devant Honorius, le regard dans le vide.

-« Ton fils a été enlevé dans le but de faire de lui un des généraux de l’armée du Fléau. Il en avait les prédispositions. Pourquoi ? Je ne le sais pas.

Une seule chose est sûre. Tu dois l’enlever à ton tour. L’enlever à cette haine personnifiée, à ce mal absolu.

Si tu ne le fais pas, le Fléau gagnera beaucoup en puissance grâce à ton fils.

En revanche, si tu parviens à le retrouver, tu retrouveras Ylan ainsi que ta paix intérieure. Et peut-être bien plus...

 

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Créé le 05/07/2008 à 23:32:38 - Pas de modification

Le jour suivant la discussion entre Xorc et la liche, le jeune chevalier de la mort entreprit son voyage vers la sombre nécropole.

 

« -Palefrenier! Ma monture est-elle prête?

-Nous venons juste de la soigner, chevalier.

-Ecartes-toi de mon chemin, vermine !!

-Bien maître. Le chemin est libre, adieu ! Et que les vents de la peste vous soient favorables! »

Le serviteur s’écarta et laissa passer le chevalier en s’inclinant.

Xorc se précipita sur sa monture et partît aussitôt.

Durant plusieurs heures il traversa les maleterres de l'ouest. Le jour était brumeux et inquiétant. Mais cela était chose courante dans cette partie reculée du monde. Le brouillard enveloppait chaque bruit. Rien ne transperçait ce mur invisible.

Arrivé à un croisement dont le centre était un arbre desséché au bout duquel se balançait un pendu, mort depuis quelques jours à peine, mais dont les vautours s’arrachaient allègrement les entrailles, il croisa une compagnie du fléau amenant des dizaines d'abominations au front. Il n'avait encore jamais vu de pareilles « difformités ». Xorc fût impressionné par le macabre défilé auquel il venait d’assister. Un peu plus tard, harassé, Il s’arrêta dans un endroit paisible dans lequel il pût passer la nuit à couvert des loups enragés et des soldats de la Croisade Ecarlate.

Il fît un rêve étrange... Un être lui murmurait au sein même de son esprit...

« -Réveilles toi jeune humain ! Le danger approche… … …

-Pardon? Qui a parlé ?

-Tu l'apprendras en temps voulu, mortel. Je sens la présence d’humains près de ta position. Lèves toi … » … …

Xorc s’éveilla en sursaut, couvert de sueur… se demandant encore si tout cela était réel. Quand il entendît des voix au loin.

« -Sergent, les chiens s'agitent !!

-Vas-tu te taire imbécile !! Tu vas révéler notre position à l’ennemi !! Et fais taire ces sacs à puces bougre d’idiot !

Xorc alla à leur rencontre, passant au travers les lames de brouillard épais.

« -Puis-je vous aider? Mortels?

-Un chevalier de la mort! TUEZ LE!!!!

-Taisez-vous bande d’incapables !! Je suis le seul à donner des ordres ici !! Alors attendez !! »

Xorc ne bougeait pas et observait. Ce qui intriguait la bande de voyageurs.

« -Mmh, alors un, deux, deux et demi si je compte le sergent, trois, quatre, cinq. Que font cinq humains dans un endroit aussi mal famé? Que faites vous donc dans pareil endroit ? Etes-vous aussi stupides pour venir tenter la mort elle-même sur ses terres ? Au-delà de votre bêtise, je dois reconnaître votre témérité… Ce qui n’est pas le cas de tous vos compatriotes.

-Nous chassons mon seigneur !

-Laissez-moi deviner, vous êtes débutants, l'état major de la Croisade Ecarlate vous a envoyé patrouiller aux frontières les plus éloignées de votre cité … et apparemment il se moque bien de votre survie à tous …

Comme vous pouvez le constater je suis en voyage également, et je dois me rendre loin derrière vous.

Alors il y a deux solutions: soit vous me laissez passer et je vous promets de ne rien vous faire, pour cette fois… Soit nous nous battons. Je suis très agile à manier l’épée ainsi que la dague. Il me sera aisé de vous massacrer un à un. »

La troupe fût comme... pétrifiée face à un discours aussi terrifiant...

« -Passez donc seigneur ! Euh … Nous ne sommes ici que pour chasser quelque pitance… et pour patrouiller. Nous n’avons pas reçu l’ordre de capturer d’ennemi …. »

La voix du sergent était particulièrement vacillante… On pouvait percevoir sa difficulté à avaler sa salive.

« -Sage décision messieurs … Je reprends donc mon chemin… Dites à vos généraux que Xorc sait dorénavant que vous patrouillez dans les parages. Hahahahahahaha !!!!!!! »

Son rire glaça le sang des jeunes soldats qui n’osaient bouger même une fois le chevalier parti au galop.

Quelques heures plus tard, Xorc arriva à la frontière des deux Maleterres: celle de l'Ouest, et celle de l'Est. Pendant l'âge d'or de Lordearon, ici même, avait été érigé un magnifique pont. A présent il ne restait plus que quelques tronçons de bois permettant de traverser la rivière asséchée.

Il chevaucha à travers les terres dévastées. La peste y était omniprésente, des cadavres en voie de décomposition jonchaient le sol maudit. On ne sentait que la pourriture et la décrépitude. La vie avait abandonnée cette partie du monde.

Xorc réfléchissait sur la façon dont le fléau était devenu maître en ce pays... Mais une voix le dérangea...

-"Ne pense plus jamais à ça! L'ordre que j'ai établit en ces lieu n'est qu'une étape de mon plan plus... global. Tu peux devenir la main qui façonnera la nouvelle facette du Fléau, une armée plus puissante, plus grande et encore plus destructrice. Maintenant je t'ordonne de chevaucher vers Pestebois. Dépêche toi, ton destin approche !".

Ce dernier obéît.

Plus l’apprenti du roi liche progressait vers le coeur de ces terres, plus la présence de morts-vivants s’accroissait. Il traversa des dizaines de camps d'entraînement de soldats noirs, de chevaliers de la mort et même d'apprentis nécromanciens. Tout cela ressemblait à une préparation en vue d’un futur assaut du Fléau... Les mortels étaient-ils si proches de leur fin ? Nul ne peut y répondre pour le moment...

Le lendemain, après avoir passé une nuit mouvementée sous la tempête, l'air devenait de plus en plus irrespirable. De sombres cris s'entendaient au loin, certainement ceux d'une patrouille de la résistance se faisant décimer par les gardes noirs.

Xorc déballa quelques aliments de provenance plus qu'étrange. Il les dévora en quelques bouchées. A peine ce modeste repas consommé, il revêtît son armure et monta sur son destrier. Les derniers kilomètres à parcourir lui tendaient les bras. Juste après être monter sur son cheval, un squelette s’approcha :

« -Attendez chevalier. Je vous apporte les ordres de Mograine en personne. »

Xorc prît la lettre et la lût. Il était écrit :

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"De la part du grand commandant Mograine, nouveau chef des légions de chevaliers de la mort des terres dévastées, à Xorc, chevalier de troisième distinction :

La grande nécropole de Naxxramass est enfin arrivée. Nous survolons actuellement les ruines fumantes de Stratholme. Sous ordre du roi liche, vous devez vous rendre dans mes quartiers dans les Terres fantômes tout au nord avant que le soleil soit à son zénith. Ceci est votre premier test.

Mograine, l'Ashbringer"

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Le torchon de papier sur lequel était écrit ces quelques phrases disparût en fumée juste après la lecture.

« -Je dois donc me rendre là bas avant midi? Il me reste au moins sept heures de chevauchée pour y arriver ! »

Une voix murmura à nouveau dans sa tête:

« -Ne perds pas de temps avec ce serviteur décérébré ! Va, je t'aiderai sur ton chemin. Tu as ma parole.

-Ner'Zhul? Est-ce-vous? Mais c'est impossible! Je ne pourrai jamais !

-Ais confiance en ton destin… »

Xorc partît dans un galop effarouché et disparût au loin...

 

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Créé le 07/07/2008 à 23:41:20 - Modifié le 14/07/2008 à 19:53:34

CHAPITRE 4 : PRISE DE CONSCIENCE

Partie 1:

Aaron n’avait rien voulu savoir de plus lors de son entretien avec Honorius. Il savait qu’il reverrait ce dernier. Mais là, il devait faire le point sur sa vie, sur ce qu’il en avait fait.

C’était comme si il avait oublié son fils et sa femme pendant ces années de beuveries… Alors qu’ils continuaient à vivre en lui. Il était résolu à leur faire honneur et à changer radicalement le cours de sa vie.

Son fils qu’il chérissait tant était vivant. Il devait rattraper le temps perdu et le retrouver au plus vite. Ylan devait savoir qu’il avait un père l'aimant qu’il ne l’avait jamais oublié.

Aaron ferait tout pour que son fils soit fier de lui.

Après plusieurs jours de « vagabondage » qui lui permirent de réfléchir à tout cela, il repris contact avec le vieil homme qui lui avait fait ces révélations. Il restait le seul être à pouvoir l’aider dans sa quête.

« -Bonjour Honorius. Tu sais pourquoi je suis ici … N’est-ce pas ?

-Oui bien sûr. D’ailleurs je t’attendais. Il faut que tu saches une chose. Ton fils a changé, vraiment beaucoup changé. Il a été endoctriné par le Fléau. Je ne sais pas ce qu'il est devenu, ni quel rôle il joue dans cette armée de non vivants. Mais si tu veux le retrouver, saches qu'il faut que tu sois préparé et entraîné.

-Je suis prêt Honorius ! Je veux aller retrouver mon fils !

-Ne sois pas si impatient ! Cela ne te mènera qu’à la mort mon ami. »

Honorius lui tendît une lettre.

« -Tiens, prends ceci Aaron. C'est une lettre de recommandation pour un ami de longue date. Son nom est Daliän. C’est un expert en combat. Il t’apprendra à manier l’épée et la hache comme personne. Il saura faire de toi un valeureux combattant si tu sais te montrer à la hauteur de ce qu’il te demandera. Je te rejoindrai là bas en temps voulu. J’ai d’abord quelques petites choses à régler.

-Mais, attendez une minute vieil homme… Où habite votre ami ? Comment puis-je me rendre chez lui ?

-Suis la route à l’Est d’Hurlevent. Traverse la forêt. Mon ami se trouve là bas de l’autre côté, à Comté-Du-Lac. Rends toi à l’auberge. Il est déjà prévenu de ton arrivée et t’y attendra.

Mes prières t’accompagnent mon ami. Ais confiance en ton destin.

Sois prudent en chemin. Les dangers rôdent. Prends cette épée. Elle n'est pas du tout magique, mais elle tranche bien la chair.

-J’arriverai à Comté-Du-Lac sois en sûr. Nous nous retrouverons là bas. Je suis déterminé. Plus rien ne sera comme avant. A bientôt … … mon … ami … »

Aaron partît chez lui pour préparer son sac. Il emporta simplement quelques affaires et un peu de nourriture.

Il fît un passage à Hurlevent, pour revoir sa ville de cœur une dernière fois avant longtemps. Puis, il se mît en route. Le vent venait de tourner. Un nouvel espoir était en train de grandir au fond de lui.

Il s’enfonça dans la forêt d’Elwynn. Celle-ci était magnifique toute ornée de fleurs diverses jonchant les bordures de chemin. Malheureusement Aaron n'avait pas pu s'en rendre compte pendant ces années de deuil.

Au bout d’un moment, des bruits étranges se firent entendre. Aaron surveilla les alentours jusqu'à ce que la nuit tombe. Après être persuadé qu'il n'y avait aucun danger, il s’arrêta dans une petite clairière et fît un feu. Il mangea un morceau de pain et bu une gorgée d'eau et s'endormit profondément.

Profitant de son sommeil, plusieurs ombres s'approchèrent petit à petit. Quand tout à coup celui-ci entendit le craquement d'un bout de bois. Il se réveilla, voyant toute une meute de loups se précipiter sur lui.

Notre héros ne se laissa pas intimider. Il avait déjà dû faire face à ces bêtes lorsqu’il était bûcheron.

Il prît plusieurs bouts de bois et les alluma. Puis il lança les torches enflammées vers les animaux. Il dispersa des torches derrière lui afin de s’assurer qu’aucun loup ne viendrait dans son dos.

Puis il sortit l’épée qu’Honorius lui avait offerte. Il était prêt à se battre. C’était pour lui, un premier test. A lui de faire ses preuves.

Les 2 premiers loups se jetèrent sur lui. Il esquiva le premier pour enfoncer son épée dans le ventre de l’autre. Il sentît la chair céder sous la pression de son arme.

Sa main tremblait et sur son front perlaient des gouttes de sueur dues à la peur qu’il ne maîtrisait pas encore. Il ne réfléchit pas, se retourna dans un élan de rage et transperça le second loup de toutes ses forces.

Les rôdeurs moins téméraires regardèrent leurs semblables se faire tuer. Ils se méfiaient de cet humain. Ils tournaient, grognaient… quand un autre attaqua. L’animal prît son élan et sauta droit sur Aaron. Celui-ci empoigna la torche près de lui et, voyant la gueule béante de la bête s’approcher dangereusement, il ne réfléchit pas et enfonça férocement son arme au fond de la gorge de son assaillant.

L’ancien bûcheron haletait. Il ne contrôlait pas la montée d’adrénaline qui s’opérait en lui. Ses yeux étaient écarquillés. Dans un dernier élan, Aaron, une torche dans une main et son épée dans l’autre, brandît ses armes et poussa un cri de rage.

Voyant et entendant cela, les 2 bêtes restantes, aussi affamées qu’elles pouvaient l’être, prirent peur et s’enfuirent.

Ca y est le combat avait pris fin. Tout modeste humain qu’il était, il avait vaincu.

Il resta sans bouger quelques instants écoutant les moindres bruits.

Il écarta les carcasses des loups qu’il avait tué puis retourna près de son feu, pensif.

Il réalisa que cela ne faisait que commencer. Que d’innombrables épreuves bien plus terribles que celles-ci l’attendaient. Mais c’était le prix à payer.

L’aube n’allait pas tarder à dorer la clairière de ses premiers rayons.

Notre héros ne perdît pas de temps. Il éteignit le feu et rassembla ses affaires.

Il mangea et bu puis reprit sa route.

La route n’était plus très longue jusqu’à Comté-Du-Lac.

Le paysage commençait à changer. D’une forêt verdoyante, il venait de passer à un décor plus poussiéreux. Le sol était sec et les plantes avaient du mal à y pousser.

L’air était doux. A mesure qu’il avançait, il pouvait distinguer un lac gigantesque et magnifique aux reflets bleus et verts. Juste en bordure de ce lac, il apercevait une petite ville.

Il était arrivé à Comté-Du-Lac. Il ne lui restait plus qu’à se rendre à l’auberge et trouver Daliän.

Il demanda son chemin à un garde appartenant à une garnison de Hurlevent en train de patrouiller dans la ville. Celui-ci lui indiqua l’auberge.

Aaron entra et scruta l’intérieur de l’auberge. Un homme était assis au milieu, regardant dans sa direction. Ce devait être son interlocuteur mais il devait s’en assurer.

Il s’approcha et se présenta.

« -Bonjour à toi ! Pardonnes moi mais connaîtrais tu un homme prénommé Daliän ?

-Hey hey ! Tu l’as devant toi l’ami ! Tu viens de la part de cette fripouille d’Honorius n’est ce pas ? Je t’attendais !!

Allez ne te fais pas prier ! Installe toi et trinquons à ton arrivée !!

Chef !! Deux bières !! »

Partie 2:

Quelque part dans les terres fantômes, une bataille entre les forces du fléau et la résistance elfique éclatait...

« -Archers! Bandez vos arcs! Tireeez !! »

Les centaines d'archers présents pendant la bataille tirèrent leurs flèches simultanément. L'ombre qu'elles causaient représentait la mort de leurs ennemis. Plusieurs dizaines d'entre elles s'écrasèrent sur leurs assaillants, mettant ainsi en déroute plusieurs compagnies.

« -Préparez-vous à contenir leurs assauts !! Soldats, levez vos boucliers !! »

Tous les guerriers voulant se venger de l'horreur que l'armée du fléau avait fait subir à leurs terres levèrent leurs boucliers. Celle-ci s'approchait dangereusement de leur position. L'ordre fût donné aux elfes de commencer la charge… La rencontre des deux armées fût sanglante. Des cris d'agonie aussi bien du côté des non vivants que de celui des mortels se faisaient entendre. Des duels entre soldats s'effectuaient partout sur le champ de bataille. L'armée du fléau perdait de plus en plus de terrain face à celle des elfes. La volonté de vengeance de ces derniers était beaucoup plus forte que la supériorité numérique de l'armée noire.

Soudain, une voix à glacer le sang se fît entendre:

« -

Un bruit métallique retentit au loin, les longs cris de ces difformités traversèrent tout le champ de bataille. Quelques secondes plus tard, les elfes pouvaient voir les silhouettes déformées de ces monstres. Ces monstres décimaient les rangs elfiques. Certaines d'entre elles tombèrent, mais emportèrent avec elles plusieurs dizaines de leurs ennemis dans la mort.

Un corps de bataille éclata derrière l'armée des serviteurs du Roi-Liche.

« -Il est grand temps de montrer à ces squelettes décérébrés la puissance de l'armée de Sylvanas !! Etes-vous prêt à combattre ces monstres !? Voulez-vous donner une leçon à Ner'Zhul qu'il n'est pas prêt d'oublier !? VOULEZ-VOUS MONTRER LA PUISSANCE DES REPROUVES A LA DAME NOIRE ?!! »

Des cris de défi firent trembler les branches des arbres de la forêt pétrifiée. L'heure avait sonné...

« -CHARGEZ !!!! Pour dame SYLVANAS !!!! »

Toute la compagnie des réprouvés se jeta dans les rangs ennemis. La bataille était totale, les nécromanciens de Dar'khan se faisaient transpercer par d'innombrables lames, faisant ainsi disparaître leurs invocations. L'armée ennemie se faisait décimée. Les forces unies des Sin'dorei et des réprouvés étaient bien trop puissante pour une armée de cette ampleur. Soudain, le chef des elfes tomba. Poignardé par la dague d'un nécromancien agonisant de ses blessures.

La même voix retentit à nouveau:

« -

Soldats du fléau, repliez-vous !!! Défendez les murs de Mortholme à tout prix !!! »

Les troupes survivantes se retirèrent dans la direction de leur plus puissante citadelle. Le corps de Sylmirion avait également disparu. Les forces de la Horde creusèrent des tombes pour enterrer leurs morts comme ils le méritaient. Quelques heures plus tard, ils ramenèrent les blesser au camp. Pensant leurs blessures, les survivants se reposèrent. La nuit tomba sur la forêt...

Vous avez peut-être gagné cette bataille, mais j'emporterai avec moi l'âme de votre si puissant commandant !!!
Pauvres fous! Espérez-vous vraiment vaincre l'armée du Roi-Liche en personne !? Nous sommes le Fléau! Il est temps pour vous de subir la colère du véritable maître de ces terres... ESCLAVES, lâchez les abominations! POUR DAR'KHAN !!! »

 

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Créé le 14/07/2008 à 19:49:35 - Modifié le 14/07/2008 à 19:52:56
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