Klow
Race: Tauren
Classe: Guerrier
Niveau: 81
Serveur: Conseil des Ombres
Jeu: World of Warcraft
Etat: Termin
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A la pauvre épaisseur de ce journal, je m'apercois que le simple résumé de mes journées ne mènera pas loin.

Je me suis donc dis que je pourrais y rajouter quelques souenirs, et commencer à y mettre mes réflexions personnels sur la manière de gérer les affrontements : Mes techniques de combats.

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Créé le 02/05/2009 à 16:56:59 - Pas de modification

La brume l’entoure de toute part. Il continue de marcher, la seul chose dont il soit certain de faire. Marcher en avant comme le lui dicte son instinct.
Ne pas réfléchir, ni penser à ce qu’il vient de se produire. Ni à ce qu’il laisse derrière lui. Seulement avancer. C’est le seul chemin qui peut le ramenait chez lui, et il ne doit pas se perdre dans les espaces entre les univers.

Le problème est que plus on cherche à oublier une chose volontairement et plus cette chose vous envahit l’esprit.

La brume couvre tout. Il ne voit même plus devant lui. Il avance en aveugle. Rien ne prouve que c’est le bon chemin, seul une intuition sans fondement le guide dans cet univers de brume blanche.

 

La brume semble s’éclaircir. Difficile à dire quand tout vous entoure d’un blanc bien clair. Folie de l’esprit ou vrai impression ?

Mais ce n’est pas une impression. Les enroulements de la brume se font moins étouffants. Ce qui ressemblait auparavant devant ses yeux à un nid de gros serpents blancs se tortillant sans cesse, devient au fur et à mesure l’étiolement d’un simple brouillard chassé par le vent.

 

Et le brouillard disparaît en s’effilochant, tandis que certaines choses reviennent de la même façon…Ce blanc plus brillant que celui de la brume et scintillant quand les rares rayons du soleil joue dessus. Ce sol bleu ; lisse et dur ; semblable à du cristal mais tellement plus fragile.

 

Il arrive au bout du chemin. La certitude est là quand parmi tout ce blanc apparaissent doucement les couleurs sombres de la pierre.

Il pourrait lui sembler avoir tourner en rond. Après tout devant sa vue se trouve le même décor qu’il a quitté…Mais son corps, son âme et son esprit le lui hurlent !

Ce sentiment le prend au ventre. Ce sentiment que l’on a quand on revoit un décor familier en revenant d’un long voyage. N’est ce pas ce qu’il a fait dans un certain sens ? Un long voyage.

 

Et le lien s’est renforcé à nouveau. Il ne l’avait pas senti s’atténuer. Mais à le percevoir avec une telle intensité ne laisse plus de doutes possibles. Il est de retour chez lui…

 

L’épuisement le prend. Sa vue se trouble.

- - - - -

Nul besoin de chercher à oublier pour se concentrer. Ici la lutte pour cet instant seulement prend fin. Tout revient en mémoire.

La lente progression vers l’île sans croisée personne. Espoir et désespoir quand l’île est déserte des bruits de l’Académie et de ses occupants. L’odeur de la salle qu’il avait appris à reconnaître les yeux fermés tandis qu’il pose la lettre sur la table. Puis un arrive. Puis un deuxième, suivit de bien d’autres. Espoir et désespoir. Elle arrive finalement. Cette personne qu’il connaissait mieux qu’il ne l’aurait voulu croire, mieux qu’elle n’aurait voulu l’admettre. Et pourtant ce n’est pas cette personne là. Son lien est rattaché à une autre. Ca ne s’explique pas, c’est ainsi.

 

Il n’arrive pas à dire clairement la vérité. La peur. Toujours la peur.

Passait pour un fou. Il pourrait mais certaines fois, sa fierté et son amour propre, bien qu’il ne s’en occupe pas souvent, prennent le dessus. Il modifie, contourne, change la vérité. Ca ne veut pas sortir. Ca reste coincé au fond de sa gorge.

Ils veulent l’accompagner. Mais l’installation n’est pas faite pour autant de gens, il refuse. Ils insistent et ne veulent rien savoir. Alors il fuit. Il est doué là-dedans. Ca suffira pour tout briser avec un moindre mal.

Il se revoit l’activé du pouce. Il sent la légère vibration du petit appareil tandis qu’il ouvre un portail et qu’il se jette à travers pour fuir. A peine son sabot touche le sol glacé, que sa main lâche l'instrument et qu’il courre vers un assortiment de métal, de voyants, de manettes, de touches et de bobines qu’il semble avoir un léger lien de parenté avec l’instrument qui gît par terre.

Trop occupé à démarrer son moyen de retour, il ne les sent pas arriver par le même chemin que lui. Foirage du portail individuel. Il laisse passé un groupe. Aléas de la technologie, mais cela est moins important que ce qu’il prépare maintenant. Il a trop gardé le secret et ils ne partiront pas sans savoir.

Mais il n’a pas le temps d’expliquer. Le temps n’attend jamais. Attendre est une notion qu’il ignore totalement.

La machine s’emballe en repérant tant d’amas organique vivant si gros dans son périmètre.

Il n’a plus le temps, il sait que ses chances sont faibles. Ca va dégénérer plus qu’ils ne peuvent l’imaginer. Même lui n’a pas pu le calculer jusqu’à quel point ça peut dérailler.

Ce point là ne se pronostique pas.

Malgré cela, il se refuse à s’arrêter. Il doit rentrer ou tout faire pour. Il avait prévenu et ils sont là. Qu’ils assument !

 

Comme attendu tout s’emballe ! Le dispositif ne contrôle plus rien, et les forces qu’il aurait à maîtriser à grandes peines pour lui seul ; il doit le faire pour plusieurs. Une seule solution reste : Limiter la casse autant qu’on peut.

 

La dimension hurle à sa façon sur ce viol qu’elle subit et la maîtriser, même en étant bien équipé pour cela, se relève bien plus ardu que prévu. C’est quelle se défend bien la salope !

Cette sale garce possède de sacrés réserves et il faut l’agresser, la blesser pour que tout fonctionne. Quitte à utiliser l’équipement jusqu’à la rupture pour que la blessure soit suffisamment tenace. Le temps guérira, il guérit tout…à sa façon.

Elle rue et cela il ne l’avait pas prévu, ni pour lui, ni pour les autres. Le prix doit être payé même pour être venu jusqu’ici. Même pour les ignorants, même pour les récalcitrants, même pour les malchanceux présents.

 

Fouler ce lieu ainsi, peu peuvent se targuer d’y avoir droit. Eux, n’en font pas parti. Le prix est à payer, reste à savoir si tous ont suffisamment de réserves pour ça.

La dimension hurle, s’énerve, rue, se défend. En ce lieu, tel un gardien la loi prélève ce qui doit être prélevé.

Les douleurs s’enchaînent. La dimension prend, pour sa revanche. La loi prend également.

Le paiement fait, elle se calme. Ils peuvent voir sa blessure, ils ont donné pour ça et elle ne peut que rester passive à voir ce qu’ils vont choisir.

 

Chacun doit choisir, au fond de lui-même. Le bruit si gênant n’a aucuns droits en ce domaine.

 

Il se lève. Ca fait mal.

Il se lève. Tout le déchire. Corps, âme et esprit.

Il se lève, et avance.

On veut l’arrêter. Comprennent t’ils ce qui le pousse à ça.

Point de retour à nouveau. Cœur de glace et volonté de fer.

Il repousse ce qui veut l’arrêter et avance.

Il avance…Et fuit. Sans un regard en arrière.

 

La brume l’entoure de toute part. Il continue de marcher, la seul chose dont il soit certain de faire. Marcher en avant comme le lui dicte son instinct…

- - - - -

Une larme vient de naître au coin de son œil. Elle coule le long de sa joue se perdant rapidement dans son pelage. Elle meurt laissant la seule preuve de son existence dans un sillon humide, doucement salé et amer.

Une larme de fatigue ou une larme de joie ?

Une larme de joie ou une larme de chagrin ?

La seule preuve de son existence est un sillon humide, doucement salé et amer.

 

Le goût d’une larme…

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Créé le 04/10/2009 à 12:48:04 - Pas de modification

Le tauren observa le promontoire rocheux sur lequel il était arrivé. L’endroit lui plaisait bien. Sur sa droite, on avait une belle vue d’une vallée du Berceau-de-l’hiver ; sur sa gauche, la vue plongeait vers l’océan, et l’endroit était coupé du vent par un gros bloc de pierre.

Défaisant son paquetage, il étala sur le sol une petite collection d’armes. Tout s’y trouver. Épées simples, dagues, épées à deux mains, hache gigantesque, même une faux à l’aura glacial se trouvait dans le tas. Avec calme, il les planta toutes en terres formant un demi-cercle au pied du rocher, finissant par une épée à deux mains de facture sindoreï en son centre.

 

Au pied du rocher, il monta son bivouac avant d’allumer un feu. Puis il s’assit dos au rocher, s’enroula dans sa couverture avant de contempler les flammes d’un air las. Repensant à son existence.

D’un point de vue général, beaucoup de monde l’a qualifierait de courte. A ses yeux, elle semblait avoir durer des siècles, le poussant dans ses derniers retranchements. Lui ôtant toutes forces de continuer. L’histoire de sa vie…

Levant le regard, le guerrier se mit à scruter le ciel. Des gros nuages voilaient le ciel, seul une petite trouée permettait de voir un minuscule paquet d’étoile. La lueur de la lune n’était présente nul part, rendu cette nuit particulièrement sombre. Saisissant le morceau de parchemin coinçait à sa ceinture, le tauren le déroula pour regarder la glyphe qui l’ornait. Avec cela, il n’avait plus même besoin d’écrire. La glyphe se chargeait de ses instants pour les partager avec sa jumelle inscrite dans le journal qui siégeait sur une étagère de l'Athenaeum.

Quiconque regardait la glyphe du journal partagerait ce qu’il vivait en ce moment.

 

Sa quête était un échec.

 

La réponse à sa question était donc celle-ci. Solitaire jusqu’à sa mort.

Il était incapable de continuer. L’espoir était mort et avec lui toute envie de vivre plus longtemps.

Il avait cru, longtemps en arrière, l’avoir trouver. Mais elle était partie. Il l’avait chassé. Les deux versions étaient vraies.

Il se prenait parfois à se demander si cela aurait pu tourner autrement, mais cette histoire là était belle et bien finie. Et il était résolu à mettre un terme à la sienne.

 

Coinçant de nouveau le parchemin à sa ceinture, il tira son sac à lui avant d’en sortir une petite fiole dans laquelle reposait un liquide vert aux volutes noires. La mort serait aussi douce que s’endormir lui avait certifiait l’apothicaire. Débouchant le flacon, Klow en avala le contenu d’un trait, la jeta vide sur son sac et se ré-enroula dans sa couverture, regardant le feu mourir faute de combustible.

En quelques instants, l’obscurité et le froid s’approprièrent de nouveau l’espace abandonné par les flammes. Se prenant à trembler de froid le tauren resserra sa couverture autour de lui, perdant son regard dans le vague. Un léger sursaut de surprise traversa son esprit en voyant surgir des ombres un félin aux yeux de braises.

- Je n’ai plus la force de continuer ainsi. Murmura le tauren en sortant une main de sous la couverture pour la tendre vers le félin.

Le félin s’approcha et se mit à frotter sa tête dans la paume de Klow tandis que ce dernier en profita pour le gratter derrière l’oreille.

- Pardonne-moi.

Remettant sa main sous la couverture, Klow ferma les yeux et s’endormit…

L’elfe observait en silence la glyphe qui ornait la page du livre qu’il venait de prendre sur une étagère. Se sentant pris d’une inspiration subite, il porta le livre a une table d’étude et se mit à écrire la fin de ce livre.

 

FIN

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Créé le 06/01/2010 à 09:09:12 - Pas de modification
Pages: 1